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le blog d'Edmée - Page 468

  • Cinéma: Jeremy Irons prend le "Train de nuit pour Lisbonne"

    night-train-to-lisbon-train-de-nuit-pour-lisbonne-le-film-7355371[1].jpgProfesseur de latin à Berne, Raimund Gregorius voit une femme prête à sauter dans l’Aare du haut du pont de Kirchenfeld. Il se précipite pour la sauver et l’emmène dans sa classe. Mais elle disparaît, laissant sur place un imperméable rouge. Avec, dans une poche, le livre d'un poète et docteur portugais, Amadeu de Prado. Ainsi qu'un billet de train pour Lisbonne.

    Gregorius décide de tout laisser tomber, Berne, ses élèves, son quotidien réglé comme une horloge, et de prendre ce train de nuit. Fasciné par la lecture du bouquin, il veut en apprendre davantage sur cet auteur qui lui semble hanté par les mêmes questions fondamentales qui le taraudent. Et part à sa recherche dans le rues de la capitale portugaise.

    Train de nuit pour Lisbonne du Danois Bille August, double lauréat d’une Palme d’Or à Cannes pour Pelle le conquérant et Les meilleures intentions tente de nous faire revivre une page noire de l’histoire portugaise à travers les rencontres de parents, de proches et d’amis résistants d’Amadeu, mort depuis trente ans en même temps que la dictature de Salazar.

    Rares moments d’émotion dans cette adaptation décevante à vocation philosophico-existentielle  du roman de l’écrivain suisse Pascal Mercier. Avançant à pas d’escargot en dépit de saisissantes ellipses, Bille August se contente d’une mise en scène académique, plate et ampoulée en nous montrant les déambulations répétitives de Gregorius à la recherche des traces lui permettant de recomposer la vie d’Amadeu.

    Un film façon europudding qu’accentue le casting, certes brillant. A côté du Britannique Jeremy Irons, on y croise ses compatriotes Charlotte Rampling et Jack Huston, le Suisse Bruno Ganz, l’Allemande Marina Gedeck, la Suédoise Lena Olin ou encore la Française Mélanie Laurent.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 2 octobre.

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  • Cinéma: "Miele", ange dispensateur de mort douce

    Miele-di-Valeria-Golino-5-motivi-per-vedere-il-film_h_partb[1].jpgPour sa première réalisation, la belle actrice italienne Valeria Golino s’est attaquée à un sujet aussi difficile, controversé que tabou: l’euthanasie. Sous son nom de code Miele, le titre du film, Irene que son père et son ami croient étudiante, aide en réalité clandestinement des gens en phase terminale à mourir dignement. En leur procurant à leur demande un puissant barbiturique vétérinaire qu’elle va acheter au Mexique.

    Un jour, elle délivre une dose mortelle à un nouveau "client", un vieil intellectuel désabusé et très désagréable qu’elle découvre en bonne santé, mais qui veut quitter ce monde parce qu’il a perdu le goût de vivre. Irene va tout faire pour l’en empêcher. 

    Le côté docu-dossier évacué, l’intérêt du film, adapté du roman d'Angela Del Fabbro, réside d’abord dans l’absence de manichéisme, de parti-pris, de discours politique ou moral sur le suicide médicalement assisté. Même si, à travers la relation qu’elle entretient avec ce bonhomme ronchon revenu de tout, Irene s’interroge forcément sur les limites de son "travail" d'ange dispensateur de mort douce.

    Mais surtout, Valeria Godlno dresse un magnifique portrait de femme, moderne, envoûtante, mélancolique, triste, mystérieuse, adepte de la dépense physique. Un rôle sur mesure pour Jasmine Trinca (photo) découverte dans La chambre du fils et Nos plus belles années.  

    Si on ajoute à sa prestation une mise en scène pleine de rigueur et de pudeur, Miele, sélectionné en mai dernier dans la section cannoise d’ Un Certain Regard se révèle, en dépit de quelques maladresses et longueurs, une jolie réussite.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 2 octobre.

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  • Cinéma: des petits héros "Sur le chemin de l'école"

    3478582_3_f68d_une-scene-du-film-documentaire-francais-de_167013e7c9cd8ff9f63031688a7ce5e4[1].jpgAvec ce documentaire, le Français Pascal Plisson nous emmène aux quatre coins de la planète pour nous faire découvrir des enfants qui, soutenus par leurs parents, ont en commun une incroyable soif d’apprendre. Mais pour eux le chemin des écoliers n’a rien à voir avec la définition qu’on lui donne généralement.

    Certes il est long, mais il ne leur permet pas de flâner. Car c’est au prix de mille difficultés, dangers et autres embuches qu’ils doivent emprunter chaque jour des routes fréquentées par des bandits ou traverser le territoire des éléphants.

    Qu'ils vivent en Inde, dans la savane kényane, les montagnes marocaines ou les plaines de Patagonie, ils sont en effet obligés de parcourir jusqu’à vingt kilomètres à pied, à cheval, voire en fauteuil roulant pour rallier leur école. Où on leur dispense ce précieux savoir dont dépendra plus tard leur indépendance, leur statut social.

    La formidable volonté de ces petits héros, leur force de caractère impressionnent. On regrette pourtant l’excès visible de mise en scène qui a pour résultat de minimiser la portée de leurs efforts colossaux pour se lancer dans leur odyssée quotidienne. On admire en revanche sans réserve les magnifiques paysages au cœur desquels nous plonge le réalisateur.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 25 septembre.

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