Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 466

  • Wawrinka coiffe Federer à la race. Le calice jusqu'à la lie pour la légende...

    stanislas-wawrinka5[1].jpgSi Federer connaît la pire année de sa carrière, cette journée du 10 octobre en fut le triste reflet. Non seulement il a perdu en simple et en double en huitièmes de finale, mais il a bu le calice jusqu’à la lie en se laissant coiffer à la Race par Wawrinka.

    Celui-ci retentait la chose après avoir raté une nouvelle fois le coche la semaine dernière à Pékin, en s’inclinant bêtement devant l’Américain Sam Querrey. A croire qu’il renâclait à passer devant son illustre aîné.

    Mais foin des sentiments et des scrupules à Shanghai, où le Vaudois s’est gaillardement défait de Milos Raonic aux interminables gambettes. Certes il ne s’agit que d’une maigre avance de cinq points et Stanislas devant affronter l’ogre Nadal en quarts, il devrait en rester là pour l'instant. Un poil prématuré donc de véritablement crier victoire. Mais étant donné la difficulté qu’a désormais le Bâlois à en marquer, une chose est sûre, ils tous sont bons à prendre.

    Par ailleurs avec cette victoire et en dépit de ce mini-crime de lèse-majesté, Wawrinka apparaît  paradoxalement comme le sauveur momentané de Rodgeur. Qui peut le remercier de maintenir le Canadien, l’un des épouvantails de service dans la course aux Masters de Londres, un peu plus à distance.

    Et s’il est vraiment un pote, j’espère qu’il s’arrangera pour recommencer l’exercice, sans oublier de terrasser également Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet au cas où il les aurait dans sa partie de tableau à Bâle ou à Bercy! Parce que désormais, il semble totalement illusoire de compter sur Federer pour s’en sortir tout seul…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Shanghai: Federer presque sous l'eau!

    120268a0924d07939c2c52ec30ccdd8c[1].jpgMonfils enfonce Federer, sensation à Shanghai pouvait-on lire sur le site d’Eurosport suite à l’élimination du malheureux Helvète en huitièmes de finale déjà. Il n’y a vraiment plus que les Français pour considérer qu’une victoire sur ce pauvre Rodgeur constitue encore une sensation!

    En voyant Berdych revenir sur Almagro, un commentateur relevait que seuls les grands joueurs parviennent à se transcender dans les moments importants, comme Nadal et Djokovic. Ou avant…Federer.  Eh oui on est bien obligé de dire avant, ajoutait-il navré.

    En l’occurrence il s’est lourdement trompé concernant le Tchèque vu que c’est l’Espagnol qui a fini par l’emporter. Mais peu importe. Pour en revenir à ce brave Gaël, il ne représente qu’un joueur de plus à se payer le scalp de la légende du tamis qui ne fait peur à personne plus ou moins depuis son dix-septième sacre à Wimbledon en juillet 2012, un millénaire, qui l’avait vu de surcroît récupérer sa place de numéro un mondial.

    Preuve en est la pire année de sa carrière qui a culminé cette année à ce même tournoi londonien, après son éjection précoce au second tour par le  116è, l’Ukrainien Stakhovsky. Du coup tout le monde se pose  la question qui eût encore paru surréaliste il y a peu:  Federer va-t-il réussir à se qualifier pour les finales du Masters, épreuve qu’il a disputée chaque année depuis 2002.

    La réponse est claire: non évidemment s’il joue aussi mal à Bâle et à Paris (il a de précieux points à gagner à Bercy dans la mesure où il ne s’était pas aligné l’an dernier) qu’à Shanghai, où certains ont faussement relevé qu’il avait connu un succès facile sur Seppi. A le voir aussi emprunté face à l’Italien même s’il l’a emporte en deux sets, il n’y avait pas besoin d’être Madame Soleil pour imaginer que sa rencontre face à Monfils était chronique d’un échec annoncé. Et dire qu’avant le tournoi il avait claironné s’inspirer de l’incroyable retour de Nadal pour réussir le sien !!!

    Comme si ce pitoyable revers ne suffisait pas, le malheureux Bâlois a  connu la même journée et au même stade une éviction rapide en double. Manque de pot, il avait déclaré avec un rien d’arrogance, vouloir donner un coup de main au tennis chinois en s’associant à Zhang, son meilleur représentant. Qui eût nettement mieux fait de se choisir un autre partenaire pour espérer briller dans la discipline….

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Cinéma: "Prisoners", un thriller psychologique haletant

    PC_130922_mw82r_prisoners-prisonniers_sn635[1].jpgLe drame se noue très vite dans une petite ville de Pennsylvanie, lorsque les Dover se rendent avec leurs deux enfants chez leurs amis Birch, eux aussi parents de gosses du même âge, pour fêter Thanksgiving. Parties s'amuser à l'extérieur, la petite Anna et son amie Joy, six ans, s'évanouisent dans la nature. 

    C’est l’affolement dans les deux familles, tandis que le détective Loki (Jake Gyllenhaal) est chargé de l’affaire. Il ne dispose que d’une seule piste, une camionnette blanche aperçue dans les parages au mement de la disparition. Son propriétaire Alex Jones, un attardé mental, est rapidement localisé, arrêté, interrogé, puis relâché faute de preuves.

    Mais Keller Dover (Hugh Jackman) le père d’Anna, est convaincu qu’il sait où sont les fillettes. Jouant les justiciers (photo), il l’enlève et le séquestre pensant lui faire avouer son crime et révéler où il a caché ses victimes vivantes ou mortes... Pendant ce temps Loki, qui lui ne croit pas à la culpabilité de Jones, continue d’enquêter sur les circonstances troubles du mystérieux rapt.

    Ce thriller psychologique signé du Québécois Denis Villeneuve, à qui l’on doit notamment l’ambitieux Incendies (2011)), n’est pas loin d’être parfait dans le genre, qu’il s’agisse de la mise en scène ou du scénario d’Aaron Guzikowski. D’une histoire de kidnapping a priori simple, le réalisateur construit un suspense complexe et haletant, où l’intrigue ne cesse de rebondir à chaque fois qu’on croit s’approcher du dénouement.

    Pour autant rien de forcé, d’exagéré ou de caricatural dans cette sombre tragédie sous tension extrême qui confine à l’insoutenable dans certaines scènes et où les éléments s’emboîtent de façon crédible. En même temps, surfant sur l’ambiguïté morale et brassant des thèmes qui lui tiennent à cœur, Villeneuve oblige pose des questions dérangeantes sur la justice, la vengeance aveugle, la violence et sa justification qui transforment l’être humain en tortionnaire.

    Dans leurs rôles de prisonniers de la peur et de l'angoissse, les comédiens ne sont évidemment pas étrangers à la grande qualité de l’opus. A commencer par Hugh Jackman, excellent en père désespéré prêt au piure pour sauver sa fille, ou Jake Gyllenhaal, en flic décalé, pas comme les autres et passant par tous les états d’âme.

    Cette première incursion hollywoodienne n’a en tout cas pas laissé le public américain et canadien indifférent, Prisoners occupant la tête du box-office dès la fin de sa première semaine en salles. On évoque même un Oscar.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 9 octobre. 

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine