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le blog d'Edmée - Page 249

  • Grand écran: "A Mountain Between Us", avec Kate Winslet et Idris Elba en improbable mode survie

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamountain.jpgTenté par l’aventure hollywoodienne, le cinéaste palestinien Hany Abu-Assad (auteur notamment de Paradise Now sorti en 2005) change radicalement de registre avec A Mountain Between Us (Une montagne entre nous). Ce film catastrophe virant à la romance et adapté d’un roman de Charles Martin, met en scène Alex (Kate Winslet) et Ben (Idris Elba).

    Ils ne se connaissent pas, mais leur vol ayant été annulé à cause d’une mauvaise météo, ils décident d’affréter ensemble un petit avion privé pour rallier Denver le plus tôt possible. Chacun pour une raison différente. Alex doit se marier et Ben, chirurgien, a planifié une importante opération.

    Jusque là tout va bien mais gare à l’atterrissage… qui ne va pas tarder. Leur pilote est victime d’un AVC et le bimoteur s’écrase en haute montagne. Les deux passagers s’en sortent. Mais si Ben est indemne, Alex est sérieusement blessée à une jambe. En outre faute de plan de vol, personne ne saura où ils se trouvent, ils n’ont pas grand-chose à manger et disposent d’un équipement minimum.

    Autant dire que leurs chances de survie dans cet environnement hostile et glacial sont extrêmement minces. Que nenni, l’énergie du désespoir, la solidarité et... l'amour aidant, sans oublier la compagnie du chien du pilote rescapé lui aussi, ils vont braver tous les obstacles, aussi monstrueux et infranchissables soient-ils! 

    Du coup le spectateur, déjà au bord de l’intrigue dès la tentative impossible de nos deux héros de retrouver la civilisation, sort carrément du film tant celui-ci accumule les invraisemblances au fil de l’histoire. Au point que la capacité d’Alex de se déplacer sans trop de mal dans des conditions extrêmes avec une jambe en compote n’est pas la pire des incohérences…

    A sauver éventuellement les superbes paysages de cette odyssée bien loin de tutoyer les sommets!

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 8 novembre.

     

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  • Grand écran: Kad Merad à contre-emploi dans "La Mélodie", comédie au sujet rabâché

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamélodie.jpgBrillant violoniste quinquagénaire n’attendant plus grand-chose de la vie et de ses semblables, Simon se retrouve enseignant dans un lycée parisien, où il entretient des rapports difficiles avec de jeunes élèves issus de quartiers défavorisés. Désespérant d’arriver à intéresser ces gamins turbulents qui rejettent ses méthodes rigides, il est prêt à jeter l’éponge, alors qu’il a accepté de les mener en concert à la Philharmonie.

    Pourtant, miracle et divine surprise, se pointe Arnold, garçon maladivement timide mais fasciné par le violon, qui redonne de l’espoir à Simon. Faussement bourru, le gentil professeur va le prendre sous son aile pour l’aider à progresser, tandis que les mauvais esprits de la classe finissent par s’assagir sous l’influence du talentueux et passionné Arnold (Renély Alfred). Et les voici partis pour une formidable aventure…

    Un scénario cousu de fil blanc pour cette comédie dramatico-musico-sociale recuite. Signée Rachid Hami, elle est certes inspirée de faits réels, mais déjà vue mille fois au cinéma. Avec Kad Merad à contre-emploi, sobre et bon dans son costume d'éducateur bienveillant, à l'instar de ses jeunes partenaires. Dommage pour eux que La Mélodie soit en revanche traité, comme la plupart de ses prédécesseurs, sans la moindre originalité.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 8 novembre.

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  • Grand écran: "Tout nous sépare", polar bancal avec Catherine Deneuve et le rappeur Nekfeu

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaadeneuvesep.jpgPour son quatrième long métrage, le Français Thierry Klifa, amateur de films noirs américains des années 50, s’essaye au genre en opposant, comme l’indique le titre Tout nous sépare, une famille bourgeoise et des jeunes de banlieue. Le tout sur fond d’enquête policière, de disparition, de chantage, de castagne et de fusillades. Hélas, il ne suffit pas de se réclamer de célèbres modèles pour réussir son coup.

    Le réalisateur propose en effet un polar sans intérêt au scénario bancal où tout sonne faux et où on ne croit forcément à rien. D'un côté le violent Rodolphe (Nicolas Duchauvelle) est poursuivi, avec sa bande de petits dealers, par de très vilains caïds. de l'autre Julia (Diane Kruger) jeune femme riche, handicapée à la suite d’un accident, est une droguée dépressive, masochiste et, sans surprise, amoureuse de cette racaille de Rodolphe.

    Censée servie de trait d’union entre ces deux mondes, il y a Louise (Catherine Deneuve, troisième collaboration avec Klifa), la mère abusive et autoritaire de Julia. Femme forte dirigeant en principe sa société d’une main de fer, elle forme par ailleurs un couple improbable avec le rappeur Nekfeu pour sa première prestation cinématographique, quand le film bascule dans un semblant de mélodrame.

    A commencer malheureusement par la grande Catherine figée, inexpressive, tous les comédiens sont aussi peu convaincants les uns que les autres, quand ils ne tombent pas dans la caricature. A l’image de l’intrigue qui atteint des sommets de grotesque.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 8 novembre.

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