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Les pieds dans le plat - Page 84

  • US Open: Tsonga tel un thon remontant le courant...

    awilfried.jpgA première vue, tout semble baigner pour la légende qui a étalé son talent comme aux plus beaux jours de sa carrière hors norme, en atomisant littéralement le pauvre Juan Monaco. Au point que l’Argentin pourtant 36e mondial, semblait avoir commencé à jouer au tennis la veille.

    Du coup, les fans tout revigorés par ce succès triomphal, crient déjà à sa victoire future contre Tsonga. Il est vrai que le quatrième tour du mythe a de quoi rassurer un peu sur sa forme. Mais j’avoue que je le serais pleinement si Jo-Wilfried  ne nous avait pas plus ou moins refait le coup de Wimbledon, où il était revenu d’outre nulle part face à Rodgeur,  réussissant dans la foulée un exploit historique.   

    En effet alors que Mardy Fish semblait s’acheminer vers une victoire sans histoire, le Français, tel un courageux thon remontant énergiquement le courant d’une rivière norvégienne, brisait en quelques secondes les espoirs de l’Américain de bien figurer pour la première fois dans un grand Chelem. Chez lui, de surcroît.

    En revanche hélas, comme prévu, Djokovic, en découdra en quarts avec son pote Tipsarevic. C’est bien, ça fera au moins un Serbe dans le dernier carré, a déclaré Dracula. Talent ou pas, j’ai du mal à imaginer que ce ne sera pas lui. Et je ne suis vraisemblablement pas la seule.

    Pendant ce temps, les footeux suisses se préparent à entamer leur ixième match de la peur en vue des qualifications pour l’Euro 2012. Et là, je ne vous raconte pas les doutes qui m’assaillent. A côté, j’irais jusqu’à me risquer à miser le paquet sur Federer.

    La faute à Hitzfeld et à ses fanfaronnades. Je me demande bien quelle mouche a piqué Ottmar, d’ordinaire plus taiseux qu’un paysan de montagne, à clamer sa certitude que ses joueurs décrocheraient leur billet pour les barrages. Enfin, dans le cas contraire, il pourra s’estimer heureux que le ridicule ne tue pas!

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  • US Open. Nadal et Djokovic, un pot pas possible

    Malgré ses trois tours victorieux à l’US Open, Federer m’apparaît toujours comme un maillon faible du quatuor de tête. Je n’ai en effet pas été rassurée par sa prestation face à Marin Cilic, considérée comme un vrai test.

    A mon avis il l’a très moyennement passé, dans la mesure  où il ne s’est pas comporté tellement différemment que dans ses deux précédents duels, frisant dangereusement le code à plusieurs reprises avec des erreurs qui ne pardonneront donc pas en deuxième semaine.

    Il n’est certes pas exclu que Sa Grâce vienne à bout de Juan Monaco en huitièmes. En revanche j’ai de gros doutes quant à sa capacité à battre le vainqueur du duel Fish- Tsonga. Surtout si en sort vivant le Tricolore, pour qui ce sera le premier gros os franchement duraille à ronger.  

    Et non pas Verdasco qu’il affrontait au match précédent, en dépit de ce que prétendaient les commentateurs français. L’Espagnol ne tenant plus la route depuis pas mal de temps, la rencontre s’apparentait franchement à une promenade de santé pour Jo-Wilfried.

    Evidemment moins peinarde que celle de Djokovic contre Davydenko, dont on disait pourtant monts et merveilles. Suite à quelques coups fumants, le Russe, toujours aussi mal fringué, s’est éparpillé tellement vite que même Wawrinka n’aurait pu faire autrement que de s’en débarrasser une main attachée dans le dos.

    Et comme le Serbe doit se mesurer ensuite au très fantasque Ukrainien Dolgopolov, souvent capable du pire, autant préciser que Dracula est déjà en demi-finale. Surtout s’il tombe en quarts sur Tipsarevic, qui va de nouveau nous faire le complexe du compatriote face au boss.

    C’est dire si Nole peut remercier son pote Rafa de lui avoir tracé une voie aussi royale lors du tirage au sort. Remarquez, le pitbull, qui a eu la main extrêmement lourde en ce qui concerne Rodgeur, ne s’est pas trop mal servi non plus.

    Après le modeste débutant Kazakh Golubev, le taurillon est tombé contre le Français Mahut déjà pas terrible quand il est en pleine forme, mais contraint là à l’abandon sur blessure, puis sur l’Argentin Nalbandian, l’ombre de lui-même, avant d’affronter mardi… le Luxembourgeois Muller.  Un pot pareil pour le roi et son dauphin, ça vous flanque le blues!  

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  • US Open: de la difficulté à battre Wawrinka!

    wawrinka_8[1].jpgTandis que les Français gardent quelques couleurs après les victoires de Gilles Simon et Julien Benneteau, nous autres Suisses faisons grise mine. En tout cas, une chose est sûre, ceux qui n’aiment pas perdre au petit jeu des pronostics ne risquent pas grand-chose à miser sur une défaite de Wawrinka.

    Sans surprise, le malheureux Vaudois s’est en effet de nouveau livré à son sport favori qui consiste à se battre lui-même en venant s’empaler sur un second couteau. Cette fois c’était  l’Américain Donald Young,  84e à l’ATP.

    Le plus drôle dans l’affaire c’est que le brave Stan avait déclaré, après son premier match remporté contre le très modeste Argentin Maximo Gonzalez, que son niveau était là et qu’il était excité de se retrouver à Flushing Meadows, un an après y avoir  disputé son premier quart de finale  majeur.

    Certes il admettait que Young était capable de tout, mais ajoutait avec une certaine condescendance qu’il connaissait beaucoup de hauts et de bas. Pour conclure fier comme Artaban que s’il s’attendait à une rencontre duraille, lui aussi était quelqu’un de difficile à vaincre. Le pauvre, il n'y a vraiment que lui pour y croire.

    Il ne manquerait plus que Federer, se prétendant également dans une forme olympique, se fasse cueillir par son prochain adversaire Marin Cilic, pour plonger les fans de la raquette helvétique dans un profond désespoir.  

    Le pire, c’est que cela n’a rien d’impossible. Car si le Bâlois s’est logiquement et aisément défait de l’insignifiant Israélien Dudi Sela, le Croate a carrément découpé en tranches l'assez consistant Australien Bernard Tomic, ne lui laissant quasiment que les yeux pour pleurer. 

    Au cas où, la légende n’aurait alors qu’à demander à Novak Djokovic, qui nous joue le Michael Jasckson des courts, de lui prêter son supercaisson hyperbare, histoire de se doper à la fois le physique et le moral… Après tout, pourquoi seul le vampire de Belgrade aurait-il droit à des résultats stupéfiants?  

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