US Open: de la difficulté à battre Wawrinka! (03/09/2011)
Tandis que les Français gardent quelques couleurs après les victoires de Gilles Simon et Julien Benneteau, nous autres Suisses faisons grise mine. En tout cas, une chose est sûre, ceux qui n’aiment pas perdre au petit jeu des pronostics ne risquent pas grand-chose à miser sur une défaite de Wawrinka.
Sans surprise, le malheureux Vaudois s’est en effet de nouveau livré à son sport favori qui consiste à se battre lui-même en venant s’empaler sur un second couteau. Cette fois c’était l’Américain Donald Young, 84e à l’ATP.
Le plus drôle dans l’affaire c’est que le brave Stan avait déclaré, après son premier match remporté contre le très modeste Argentin Maximo Gonzalez, que son niveau était là et qu’il était excité de se retrouver à Flushing Meadows, un an après y avoir disputé son premier quart de finale majeur.
Certes il admettait que Young était capable de tout, mais ajoutait avec une certaine condescendance qu’il connaissait beaucoup de hauts et de bas. Pour conclure fier comme Artaban que s’il s’attendait à une rencontre duraille, lui aussi était quelqu’un de difficile à vaincre. Le pauvre, il n'y a vraiment que lui pour y croire.
Il ne manquerait plus que Federer, se prétendant également dans une forme olympique, se fasse cueillir par son prochain adversaire Marin Cilic, pour plonger les fans de la raquette helvétique dans un profond désespoir.
Le pire, c’est que cela n’a rien d’impossible. Car si le Bâlois s’est logiquement et aisément défait de l’insignifiant Israélien Dudi Sela, le Croate a carrément découpé en tranches l'assez consistant Australien Bernard Tomic, ne lui laissant quasiment que les yeux pour pleurer.
Au cas où, la légende n’aurait alors qu’à demander à Novak Djokovic, qui nous joue le Michael Jasckson des courts, de lui prêter son supercaisson hyperbare, histoire de se doper à la fois le physique et le moral… Après tout, pourquoi seul le vampire de Belgrade aurait-il droit à des résultats stupéfiants?
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