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Les pieds dans le plat - Page 81

  • Hitzfeld, ambassadeur du foot suisse à la noix!

    ottmarhitzfeld[1].jpg«Les chances se sont considérablement accrues et nous avons à nouveau les cartes en main. Mais il nous reste deux adversaires redoutables à battre, notamment le Pays de Galles... Néanmoins, je suis persuadé que nous nous classerons deuxièmes du groupe et parviendrons aux matches de barrage… »

    C’est donc ce que clamait sottement Hitzfeld suite à la victoire de la Suisse contre la Bulgarie, dans une interview par ailleurs intitulée «Tout joueur est remplaçable». Je ne vous raconte pas ce qu’il en est de l’entraîneur en l'occurrence! Et dire qu’il y a peu un journaliste sportif du Blick qualifiait sans rire ce «grand berger calme» de «meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football! »

    Alors que dans le genre diplomate à la noix on fait difficilement pire! Felix Bingesser, l’auteur de ces sornettes en forme de méga-cirage de bottes, doit se mordre aujourd’hui les doigts face aux errements coupables du sorcier bidon, faux prophète et mauvais stratège.

    Bref, Gottmar s'est montré plus «coachmar» que jamais dans la gestion de ses troupes chez les Gallois. Quand je prétendais qu’il eût fallu le remplacer illico par Pierluigi Tami, le faiseur de miracles du côté des M21. Avec lui les joueurs étaient prêts. Physiquement et surtout mentalement.  

    J’insiste sur ce terme, car selon Alexandre Comisetti, le consultant de la RTS, c’est parce qu’ils n’étaient pas bien dans leur tête que les Helvètes ont définitivement paumé leur qualification à l’Euro 2012. Une plantée qui m’a évidemment d’autant moins surprise que je n’ai cessé de l’annoncer depuis l’entame des hostilités.

    Certes je conviens qu'enfler immodérément des chevilles, à l’image de Shaqiri, ne favorise pas la fabrication d’un moral d’acier. Il n’empêche qu’on nous ressert toujours les pitoyables explications à l’échec. En effet, Lors de leur déculottée dans leur première confrontation avec les Bulgares, les joueurs avaient déclaré… qu’ils n’étaient pas dans le match. Franchement pathétique quand on n’a que ça à faire !

    andy-murray-a-fait-vivre-en-cauchemar-a-rafael-nadal[1].jpgMais on n’a pas fini de manger notre pain noir. Ca craint également drôlement dans la raquette helvétique avec Murray, qui se rapproche de plus en plus dangereusement de Federer après son succès à Tokyo contre Nadal. Triomphant dans la mesure où il a infligé au pitbull une mortifiante roue de vélo au troisième set.

    Et ce brave Andy est déterminé à tout bouffer sur son passage au Master de Shangai, poursuivant son but de coiffer impitoyablement la légende à la fin de l’année. Forfait, Rodgeur doit se féliciter que la belette l’ait déchiré de ses petites dents pointues l’an dernier en finale. Ainsi l’Ecossais ne marquera-t-il pas de points s’il décroche à nouveau le trophée.

    Au mieux, pour le Bâlois s’entend, pourrait-il en perdre. Sinon notre gloire nationale risquait bien de se retrouver quatrième à la fin de la semaine prochaine déjà. Un vrai supplice chinois pour ses fans!

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  • Pourquoi Djokovic a-t-il autant la banane?

    media_xl_4093001[1].jpgUn mot de foot d'abord, puisque le feuilleton continue, le tribunal civil de Martigny ayant ordonné la qualification des six recrues estivales du FC Sion. Donnant encore raison à son boss Christian Constantin. Plus fringant que jamais, notre Ben-Hur monté sur ses grands chevaux a donc gagné une bataille décisive sur le plan national et Messala Platini, le manitou de l’UEFA, a du souci à se faire.

    La guerre n’est pourtant pas terminée. En effet après avoir dit qu’elle se plierait au verdict, puis le trouvant «choquant», la Swiss Football League, ne s’avouant pas vaincue, a décidé de faire appel du jugement. Les hommes du président sédunois sont donc qualifiés «pour le moment ». Rendez-vous le 3 octobre prochain pour de palpitantes nouvelles aventures. Ce n’est pas si fréquent dans le crampon helvétique!

    En attendant, autre sujet qui fait aussi un rien polémique. Pourquoi Djokovic a-t-il autant la banane? Peut-être parce qu’il en mange dans le cadre de son nouveau régime sans gluten. Vous connaissez l’histoire. Outre utiliser un caisson hyperbare révolutionnaire en forme d’œuf pour s’oxygéner le sang un max, le vampire serbe attribue ses extraordinaires performances à ce qu’il boulotte.

    Il faut reconnaître que c’est vertigineux, quelle que soit la façon dont il va terminer la saison. Soixante-quatre succès, onze titres dont trois en Grand Chelem avec seulement trois défaites, dont deux sur abandon. Très antisportif, soit dit entre parenthèses. Non seulement mauvais perdant, Novak prive sadiquement son adversaire des joies d’une véritable victoire.

    Le grand sorcier Igor Cetojevic

    Mais bref. Vous me rétorquerez qu’il y a plein de tennismen qui bouffent des bananes entre deux jeux, sans l’avoir pour autant. Et pour cause. Car il ne suffit pas de se nourrir sans gluten. Il faut surtout savoir s’y prendre. Du moins selon le nutritionniste Igor Cetojevic, qui a évolué pendant un an dans l’ombre de Dracula en s’occupant de son quotidien alimentaire.

    Et il a commencé, si j’en crois les révélations du site d’Eurosport, par apprendre des choses élémentaires à Novak, obsédé par son immense désir de réussite. Par exemple, à éviter de téléphoner et de becqueter en même temps. C’est sûr que les hommes ne peuvent difficilement faire deux choses à la fois, à l’image du président Ford qui avait du mal à mâcher du chewing-gum en descendant les escaliers.

    Quand même, ça paraît drôlement bidon cette affaire. Rassurez-vous il y a plus sérieux. Car Cetojevic, qui juste en passant pourrait s’associer à Nadal, est également un adepte de la médecine chinoise traditionnelle et de la thérapie magnétique. C’est ainsi qu’il a incité son poulain à bénir sa pitance avant chaque repas, réalisant ainsi un véritable lien spirituel avec elle. Déjà décoré de la plus haute distinction de l’Eglise orthodoxe de son pays, Nole va nous finir canonisé dans pas longtemps.

    Cela dit, l’importance de la bouffe est loin d’être nouvelle dans le sport, les exploits dépendant en principe de sa qualité et de sa quantité. Si Ivan Lendl faisait plein de cachotteries à ce sujet, d’autres  célébrités comme Martina Navratilova ou Edwin Moses ne juraient que par le végétarien. On connaît le palmarès impressionnant de la première, notamment gagnante de 18 Grands Chelems, tandis que le second alignait les médailles dans le 400 mètres haies.

    Presque plus stupéfiant, on a Federer. Et à mon avis, s’il veut vraiment devenir le plus grand champion de tous les temps, l’express de Belgrade devrait plutôt se renseigner sur le contenu de l’assiette de la légende. Et qui sait, le rösti pourrait, dans la foulée, décrocher son label AOC 

     

     

     

     

     

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  • Mondial de rugby: une farce bleue en forme de pitoyable gag!

    763385-9005909-317-238[1].jpgEt voici les choses rentrées dans l’ordre chez les Grenat. Que ce soit dans la crosse ou le crampon, ils se sont remis à cheminer main dans la main sur le sentier de la défaite. Vous me rétorquerez que le mal est quand même plus profond chez les hockeyeurs. Je vous l’accorde. Car si les footeux ne font que stagner, les malheureux Aigles déplumés battent pitoyablement de l’aile en queue de classement.

    Cela n’avait pas empêché l’incorrigible «W», plus McSornette que jamais, de sonner triomphalement du clairon le 6 septembre dernier dans les colonnes de la Tribune, avant le premier duel contre Langnau. Tandis que les mauvais esprits doutaient fortement des performances futures de son team,  il affirmait sans rire qu’il  était sensiblement meilleur qu’il y a douze mois. «Plus technique, plus rapide. Et mes joueurs ont bien appris le système. Ils doivent juste encore l’assimiler parfaitement… »

    Les yeux plus gros que le ventre, les hommes de Big Mac ont apparemment de graves problèmes de digestion depuis le début du championnat. Ils me font penser aux rugbymen français, qui viennent de se prendre une monstre déculottée au Mondial néo-zélandais, s’inclinant  17-37 à l’Eden Park d’Auckland contre les terreurs All Blacks.

    Je ne sais pas si vous avez suivi la chose dans la mesure où le ballon ovale ne branche pas les foules ici, mais comme d’habitude, nos chers voisins se sont retrouvés au centre d’une polémique. Cette rencontre faisait en effet des vagues depuis quelques jours dans le pays et ailleurs dans le monde.

    La presse kiwi en colère traitait les Tricolores de menteurs et de calculateurs en raison de la composition de leur équipe, qualifiée de «farce». Et  les accusait de chercher à perdre exprès contre les stars du coin, une défaite leur permettant en principe de s’ouvrir un chemin plus facile vers une éventuelle finale.

    A mon avis c'était leur faire beaucoup d'honneur. Toujours est-il que le capitaine Thierry Dusautoir s'est insurgé, clamant vouloir au contraire bouffer du black. Que par ailleurs ses potes étaient capables de tout et que leurs adversaires du jour avaient du souci à se faire. Bref loin d’énerver le XV hexagonal, ces insultes l’avaient non seulement amusé mais surmotivé.

    Vu le résultat, un gag pitoyable, je me demande ce qu’il fût advenu de lui si d’aventure il ne l’avait pas été! En tout cas une chose est sûre, les Bleus laminés peuvent remercier les journaux du cru. Car finalement, au lieu de les tacler ils ont au contraire offert un moyen de sauver un peu la face à l’équipe de ce pauvre coach Marc Lièvremont. Qui aura bien du mal à raccommoder sa défense, plus trouée qu’une motte d’Emmental.  

    Mais cela qui n’a pas découragé les commentateurs. Ils n’ont vu que des points positifs à tirer de cette raclée. Il y a de la place, vociféraient-ils alors que leurs compatriotes étaient menés 19-3. Pour leurs «rivaux» surtout, qui leur plaquaient vite fait un quatrième essai sous le nez à l’entame de la deuxième mi-temps…

    Il en fallait davantage pour doucher le fol enthousiasme de nos spécialistes de choc. Répétant à l’envi que leurs idoles travaillaient surtout pour les quarts. Sans oublier une analyse pointue en forme de pompon: «ces Blacks qui se réveillent tous les matins depuis 2007en se disant qu’on les a battus, n’ont dans le fond marqué que sur nos erreurs… »

    Le héros est fatigué

    A part ça, très lourde à porter, la considération planétaire vous met sur les genoux. Depuis que Federer passe, selon une étude, pour la deuxième personne la plus respectée de l'univers derrière Nelson Mandela, il a décidé de se reposer. Du coup, la légende a déclaré forfait pour le Masters de Shanghai. Murray la belette doit se frotter les pattes... 

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