«Les chances se sont considérablement accrues et nous avons à nouveau les cartes en main. Mais il nous reste deux adversaires redoutables à battre, notamment le Pays de Galles... Néanmoins, je suis persuadé que nous nous classerons deuxièmes du groupe et parviendrons aux matches de barrage… »
C’est donc ce que clamait sottement Hitzfeld suite à la victoire de la Suisse contre la Bulgarie, dans une interview par ailleurs intitulée «Tout joueur est remplaçable». Je ne vous raconte pas ce qu’il en est de l’entraîneur en l'occurrence! Et dire qu’il y a peu un journaliste sportif du Blick qualifiait sans rire ce «grand berger calme» de «meilleur ambassadeur dont pouvait rêver notre football! »
Alors que dans le genre diplomate à la noix on fait difficilement pire! Felix Bingesser, l’auteur de ces sornettes en forme de méga-cirage de bottes, doit se mordre aujourd’hui les doigts face aux errements coupables du sorcier bidon, faux prophète et mauvais stratège.
Bref, Gottmar s'est montré plus «coachmar» que jamais dans la gestion de ses troupes chez les Gallois. Quand je prétendais qu’il eût fallu le remplacer illico par Pierluigi Tami, le faiseur de miracles du côté des M21. Avec lui les joueurs étaient prêts. Physiquement et surtout mentalement.
J’insiste sur ce terme, car selon Alexandre Comisetti, le consultant de la RTS, c’est parce qu’ils n’étaient pas bien dans leur tête que les Helvètes ont définitivement paumé leur qualification à l’Euro 2012. Une plantée qui m’a évidemment d’autant moins surprise que je n’ai cessé de l’annoncer depuis l’entame des hostilités.
Certes je conviens qu'enfler immodérément des chevilles, à l’image de Shaqiri, ne favorise pas la fabrication d’un moral d’acier. Il n’empêche qu’on nous ressert toujours les pitoyables explications à l’échec. En effet, Lors de leur déculottée dans leur première confrontation avec les Bulgares, les joueurs avaient déclaré… qu’ils n’étaient pas dans le match. Franchement pathétique quand on n’a que ça à faire !
Mais on n’a pas fini de manger notre pain noir. Ca craint également drôlement dans la raquette helvétique avec Murray, qui se rapproche de plus en plus dangereusement de Federer après son succès à Tokyo contre Nadal. Triomphant dans la mesure où il a infligé au pitbull une mortifiante roue de vélo au troisième set.
Et ce brave Andy est déterminé à tout bouffer sur son passage au Master de Shangai, poursuivant son but de coiffer impitoyablement la légende à la fin de l’année. Forfait, Rodgeur doit se féliciter que la belette l’ait déchiré de ses petites dents pointues l’an dernier en finale. Ainsi l’Ecossais ne marquera-t-il pas de points s’il décroche à nouveau le trophée.
Au mieux, pour le Bâlois s’entend, pourrait-il en perdre. Sinon notre gloire nationale risquait bien de se retrouver quatrième à la fin de la semaine prochaine déjà. Un vrai supplice chinois pour ses fans!