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Ferrer pour sauver Federer? Un voeu pieux!

adavid.jpgIl a beau être le meilleur joueur de tous les temps avec ses seize Grand Chelems, la lente descente aux enfers de Federer se précise via le Masters de Shanghai. Où Murray s’est cruellement débarrassé de son malheureux adversaire japonais en deux coups de cuillère à pot. Pire, en cinquante-six minutes.  

Du coup on ne lui dit pas merci, à Kei Nishikori. Car désormais la belette n’est plus qu’à un match de souffler sa troisième place à la légende. Et autant préciser que c’est quasiment dans la poche. Même si je mets tous mes espoirs dans le courage et l'inlassable ténacité de David Ferrer, vainqueur du beau Lopez, j'ai du mal à imaginer le mille-pattes de Valence (photo) triompher du vorace Ecossais en finale.

Vous me rétorquerez que cinq minuscules points, ça se rattrape. Certes, mais étant donné la manière dont ce brave Andy nous joue les vampires en cette fin de saison, quasiment à la Djokovic, le mythe écorné devra cravacher ferme. Et on sait qu’il répugne un chouïa à se sortir les tripes dans la difficulté.

Voici qui me fait irrésistiblement penser à nos footeux. Qui, après leur calamiteuse expulsion de l'Euro 2012 par les Gallois, ont évidemment remporté le match pour beurre (c’est tellement plus beau lorsque c’est inutile) contre le Monténégro. Peu enclin à se comporter en matamores en l’occurrence.

Contrairement à «Coachmar» Hitzfeld, tranquille comme Baptiste et qui hausse presque les épaules face à la non qualification de ses troupes pour les barrages. «Il faut savoir réagir après un échec, je reste optimiste», n’a-t-il pas hésité à clamer.

Remarquez, il aurait tort de se flageller dans la mesure où tout le monde persiste à affirmer qu’il possède les qualités nécessaires, sinon essentielles, pour mener son groupe renouvelé vers un avenir meilleur. Au Mondial brésilien de 2014 donc. La moindre des choses à mon humble avis, vu que son équipe a eu une veine de cocu lors du tirage au sort, qui lui a réservé une place de choix dans le groupe des nazes.

Avec en tête de ces six équipes bout-de-bois la Norvège, dont la dernière participation à une Coupe du monde remonte à 1998, tandis que trois des autres nations, Chypre, Islande et Albanie l’ont, comme vous et moi, toujours regardée à la télévision.

Bref, le moral n’est pas au beau fixe chez les aficionados helvétiques, que ce soit côté raquette ou côté crampon.  Et je ne vous raconte pas l’état d’esprit du fan genevois de la crosse. Avec les Aigles de McSornette non seulement au fond du trou de la mine, mais s’ingéniant encore à creuser pour tomber plus bas!

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