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Les pieds dans le plat - Page 82

  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts... pour les Australiens

    ae9e1a9_0[1].jpgDepuis la nuit des temps, il est connu que ce qui amuse beaucoup les uns agace prodigieusement les autres. N’en déplaise à certains esprits chagrins, réagissant à la lettre parce qu’ils n’ont, hélas pour eux, aucun sens du second degré, je vais continuer à mettre les pieds dans le plat. La moindre des choses pour une chronique qui porte ce titre…

    Par ailleurs, pour faire plaisir à ceux qui l’ont compris en l'occurrence, je suis effectivement ravie que Wawrinka, renversant mes pronostics, ait remis la Suisse orbite, en réussissant enfin à gagner quelque chose d’important. Parce que trois victoires dans des tournois de campagne, ce n’était quand même pas très valorisant pour le numéro deux helvétique.

    En revanche, je ne suis pas franchement disposée à lui présenter des excuses. Car ainsi que le faisait remarquer un autre lecteur du billet le concernant, bonjour l’intox! En l’entendant pleurnicher au micro de la TSR depuis le début des rencontres chez les Australiens, il semblait prêt à se laisser embarquer vers l’hôpital le plus proche sur un brancard, tant il se disait carrément à l'agonie. 

    Et ce n’était pas mieux du côté de Federer. Je ne suis pas bien, j’ai des douleurs partout, pour Stan c’est encore pire, je ne sais pas si nous pourrons jouer demain se lamentait Sa Grâce à l’issue du double. Du coup l’Helvétie consternée craignait le pire. A l’image peut-être des kangourous qui, se frottant eux les mains, espéraient se mettre les Suisses dans la poche.

    Quoi qu’il en soit, je me demande bien comment, quelques heures après s’être amèrement plaints de leur état comateux, les deux compères se sont retrouvés sur le court plus frais qu’au premier jour. A commencer par le Vaudois. En tout cas je recommande aux sportifs de pointe de lui demander sa recette miracle pour guérir aussi spectaculairement d’une redoutable et douloureuse contracture à la cuisse…

    Il n'y avait évidemment que Pierre-Alain Dupuis, qui s’est à son habitude surpassé dans le passage de brosse à reluire, pour croire à ces maux imaginaires. Et prier sottement avec ferveur au long de son commentaire pour que le Vaudois, ayant honoré chaque convocation en Coupe Davis, soit récompensé de cette extraordinaire fidélité au drapeau.  

    Comme s’il suffisait d’être un dévoué serviteur du tamis et de son pays pour avoir le droit de l’emporter.

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  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts!

    h-4-1023825[1].jpgLe pharaon des Alpes doit jubiler. Je veux bien sûr parler du pétulant boss sédunois Christian Constantin, en guerre contre l’arrogant Michel Platini, président de l’UEFA, qui lui fait des misères pour de sombres histoires de joueurs prétendument «illégaux».

    Le tribunal cantonal vaudois a en effet encore appuyé le FC Sion, indiquant qu’il ne validerait pas les résultats du groupe I tant que les Valaisans ne seraient pas réintégrés  en Europa League. Du coup les hommes de Tourbillon ne boiront peut-être pas la Coupe jusqu’à la lie.

    En revanche, il y en a un qui s’y emploie malheureusement très consciencieusement à l’autre bout de la planète. Plus précisément à Sydney, où nos tennismen livrent eux aussi bataille pour leur réintégration dans l’élite de la Coupe Davis. Sauf que la justice sera impuissante à les tirer  d’affaire…

    On évoque parfois la glorieuse incertitude du sport, selon laquelle le joueur théoriquement le plus fort ne l’emporte pas forcément. C’est dire si en l’occurrence les Australiens sont vernis. Avec Wawrinka, la chose ne se transforme en conviction absolue, sinon en redoutable inéluctabilité.

    C’est ainsi que le Vaudois, pointant au 19e rang suite à sa déprimante campagne américaine piteusement conclue au deuxième jeu de l’US Open, a immédiatement donné un gros coup d’assommoir à son équipe. En perdant d’entrée de jeu contre le jeune espoir Bernard Tomic, 59 à l’ATP. Heureusement pour lui en l’occurrence!

    Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallu que Stan vienne considérablement gêner en double le valeureux Federer qui, après avoir lui rempli son contrat, s’était logiquement vu confier la lourde tâche d’assurer les deux points suivants.  

    Seul face aux kangourous de service, Rodgeur y serait sans doute parvenu. Mais avec un tel boulet! Bref les carottes sont cuites, ce pauvre Wawrinka n’ayant en principe pas la moindre chance, surtout qu’il occupe la 199e place, de battre le revenant Lleyton Hewitt. Le bourreau aussie (photo) qui mettra définitivement fin aux illusions helvétiques de remporter un jour la fameuse Coupe Davis.

    Des clous donc et bye bye Federer. Notre gloire nationale pourra désormais se consacrer exclusivement à sa petite personne et à ses grandes ambitions, en écrivant quelques nouveaux chapitres fous pour mieux peaufiner sa légende.

    Le maestro a non seulement assuré, sur les ondes de la Première, avoir totalement digéré ses deux  horrifiques balles de match gâchées contre sa Sainteté Djokovic, actuel pope de tous les tamis. Dans la foulée, il a affirmé être en mesure de récupérer l’an prochain son trône et sa couronne aux dépens du vampire de Belgrade. Le plus sérieusement du monde.

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  • Avec Wawrinka, bonjour les dégâts!

    h-4-1023825[1].jpgLe pharaon des Alpes doit jubiler. Je veux bien sûr parler du pétulant boss sédunois Christian Constantin, en guerre contre l’arrogant Michel Platini, président de l’UEFA, qui lui fait des misères pour de sombres histoires de joueurs prétendument «illégaux».

    Le tribunal cantonal vaudois a en effet encore appuyé le FC Sion, indiquant qu’il ne validerait pas les résultats du groupe I tant que les Valaisans ne seraient pas réintégrés  en Europa League. Du coup les hommes de Tourbillon ne boiront peut-être pas la Coupe jusqu’à la lie.

    En revanche, il y en a un qui s’y emploie malheureusement très consciencieusement à l’autre bout de la planète. Plus précisément à Sydney, où nos tennismen livrent eux aussi bataille pour leur réintégration dans l’élite de la Coupe Davis. Sauf que la justice sera impuissante à les tirer  d’affaire…

    On évoque parfois la glorieuse incertitude du sport, selon laquelle le joueur théoriquement le plus fort ne l’emporte pas forcément. C’est dire si en l’occurrence les Australiens sont vernis. Avec Wawrinka la chose se transforme en conviction absolue, sinon en redoutable inéluctabilité.

    C’est ainsi que le Vaudois, pointant au 19e rang suite à sa déprimante campagne américaine piteusement conclue au deuxième jeu de l’US Open, a immédiatement donné un gros coup d’assommoir à son équipe. En perdant d’entrée de jeu contre le jeune espoir Bernard Tomic, 59 à l’ATP. Heureusement pour lui en l’occurrence!

    Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallu que Stan vienne considérablement gêner en double le valeureux Federer qui, après avoir lui rempli son contrat, s’était logiquement vu confier la lourde tâche d’assurer les deux points suivants.  

    Seul face aux kangourous de service, Rodgeur y serait sans doute parvenu. Mais avec un tel boulet! Bref les carottes sont cuites, ce pauvre Wawrinka n’ayant en principe pas la moindre chance, surtout qu’il occupe la 199e place, de battre le revenant Lleyton Hewitt. Le bourreau aussie (photo) qui mettra définitivement fin aux illusions helvétiques de remporter un jour la fameuse Coupe Davis.

    Des clous donc et bye bye Federer. Notre gloire nationale pourra désormais se consacrer exclusivement à sa petite personne et à ses grandes ambitions, en écrivant quelques nouveaux chapitres fous pour mieux peaufiner sa légende.

    Le maestro a non seulement assuré, sur les ondes de la Première, avoir totalement digéré ses deux  horrifiques balles de match gâchées contre sa Sainteté Djokovic, actuel pope de tous les tamis. Dans la foulée, il a affirmé être en mesure de récupérer l’an prochain son trône et sa couronne aux dépens du vampire de Belgrade. Le plus sérieusement du monde.

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