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Les pieds dans le plat - Page 86

  • Ses bêtes noires en délicatesse, une ultime chance pour Federer?

    andry-murray-remporte-masters-series-cincinnati[1].jpgCela faisait quelques rencontres que les rivets menaçaient dangereusement de sauter chez l’indéboulonnable. Mais c’est en le voyant frôler la défaite contre…  Gaël Monfils, un comble quand j’y pense, que j’ai véritablement entrevu un vague espoir pour Andy Murray (photo) de terminer le travail en finale de Cincinnati. 

    Ce qui s’est donc produit après un peu plus d’une heure de jeu. Du coup, c’est mine de rien la troisième fois que Djokovic, qu'on ne cesse de porter follement aux nues, s’incline dans l’Ohio. A deux reprises contre la belette écossaise et en 2009 face à la légende.

    Et je ne prétendrai pas être spécialement marrie pour ce brave Novak. Je l'aime bien, il est drôle, doué, mais Il commençait sérieusement à me fatiguer avec ses insupportables rugissements de lion en rut croisé avec un gorille à chaque point crucial marqué. Notamment contre le Français.

    De quoi rabattre aussi un chouïa le caquet de son entourage, particulièrement celui de son entraîneur Marian Vajda. Puérilement fringué de surcroît comme son poulain lors de chaque duel, bermudas compris, histoire de laisser rejaillir sur lui un peu de la gloire de la nouvelle superstar.  

    Certes c’est toujours assez moche, pour le gagnant, de devoir sa victoire au forfait de l’adversaire sur blessure. Mais il y a une justice. Car le vampire n’a pas lui non plus acquis ses cinquante-sept succès depuis le début de l’année en allant toujours au bout de ses matches. Il a notamment pu compter sur les abandons, parfois surprenants, de ses compatriotes. Troïcki et  Tipsarevic. Sans oublier ceux de quelques joueurs nettement moins motivés à se débiner.

    Le second cuisant revers de Dracula va également sans doute mettre du baume au cœur de Federer, qui non seulement traîne considérablement la patte depuis des mois, mais a en sus par deux fois servi sur un plateau à son plus redoutable rival, des adversaires singulièrement diminués après s’être durement employés à le battre.

    Il y eut d’abord Jo Wilfried Tsonga à Wimbledon, complètement cuit suite à son triomphe historique sur le Bâlois qui se plantait donc pour la première fois en Grand Chelem en ayant gagné les deux manches initiales. Et il y a trois jours, le Suisse livrait au Serbe un Tomas Berdych avec une épaule en marmelade, forcé de se retirer au terme d’un petit set contre l’express de Belgrade.

    A me demander d’ailleurs si Sa Grâce n’aurait pas un bon coup à jouer dans une semaine à l’US Open. L'un des derniers sinon l'ultime à mon avis. Car s’il joue pire qu’un pied ces temps, le maestro a l’air au top côté forme. En revanche, de Djokovic à Berdych en passant par Nadal et Tsonga, les autres cadors du circuit ne semblent pas en mesure d’aborder le tournoi newyorkais à cent pour cent de leurs moyens physiques. Autrement posé, toutes ses bêtes noires!   

     

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  • Nadal-Federer, même galère

    atsonga.jpgDémantelé le gang des quatre. Après Murray et Nadal, au tour de Federer de subir un cuisant échec. Ne reste plus pour l’instant en quarts que le boss Djokovic. Mais vu la manière cauchemardesque dont Sa Grâce a commencé son tournoi à Montréal contre l’inconnu canadien Vasek Pospisil, rien d’étonnant à ce qu'il se fut à nouveau laissé lamentablement piétiner par Tsonga la bomba en huitièmes de finale.

     

    Ce qui n’a pas empêché le Suisse de minimiser le désastre, à son habitude. «Je savais qu’il pouvait me battre. Il joue bien en ce moment. J’aurais dû gagner la première manche car j’ai eu des occasions que je n’ai pas su concrétiser, a-t-il déclaré, reprenant en quelque sorte le texte qu’il avait passé à Nadal la veille.

     

    Le pitbull, victime d’entrée de jeu par l’insignifiant Croate Dodig qu’il avait pourtant ridiculisé en début de rencontre, avait lui aussi surfé sur la méthode Coué en nous servant du Federer tout craché. Du genre je n’ai pas le sentiment d’avoir mal joué, ce n’est pas la première fois que je perds en menant. Je dois accepter les défaites comme les victoires, blablabla… 

     

    Le pire n'est cependant pas le énième revers de Federer, mais le fait que plus personne, à commencer évidemment par les Français, ne considère le succès de Jo-Wilfried comme un exploit. La preuve, ils ne parlent plus du déclin du mythe. C’est dire si pour eux, il est désormais acquis!

     

    Le phénix, qui a de plus en plus de mal à renaître, ne veut pas moins rassurer son monde. J’ai du temps d’ici à l’US Open, je me sens bien physiquement et mentalement a-t-il ajouté. Autrement posé, il croit fermement en ses chances de remporter son dix-septième Grand Chelem  à New York.

     

    Une chose est sûre, le Bâlois ne tranquillise que lui-même. Parce que là, il me paraît encore plus  ridicule que nos footeux, qui imaginent toujours se qualifier pour l’Euro 2012. Même après avoir si laborieusement réussi à terrasser … le Liechtenstein en match amical. 

     

    Bref, sale temps pour les fans. Et ce n’est pas avec Wawrinka  qu’on risque de se titiller la fibre nationaliste. Pas banal en effet de perdre sept fois d’affilée sa mise en jeu. Mais au moins le Vaudois ne pratique-t-il pas la langue de bois. Mon service s’est avéré très mauvais, point barre. C’est déjà ça!

     

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  • Wawrinka, deux p'tits tours et puis s'en va, tête en bas!

    3298822[1].jpgBelle entrée en matière vraiment, surtout que ce n’est pas facile de débouler comme ça dans un tournoi, en altitude qui plus est, où les balles ont tendance à voler dans tous les sens. Alors chapeau Stan, c’est génial et surtout bon signe pour dimanche.

    On se pince. Car il fallait entendre les louanges à l’égard de Wawrinka que tout le monde à Gstaad sentait en pleine forme et en pleine confiance à l’issue de sa victoire fort "convaincante" sur l’Australien Peter Luczak. Brillantissime… 250e joueur mondial. Sans parler de l’intéressé, nageant dans l’autosatisfaction et se flattant lui aussi (il doit être passé juste avant chez Federer), d’avoir très bien joué.

    Bref, hyper motivée la deuxième tête de série. Et plus concentrée qu’une tomate. Hélas, le pauvre s’est retrouvé en panne de jus au tour suivant. Il n’est donc guère étonnant que l’Espagnol Marcel Granollers, pointant au 45e rang, l’ait aspiré d’une paille en quarts de finale, lui flanquant la pâtée en deux misérables sets de 70 petites minutes.

    Franchement la honte. Et pourtant il y a pire. A la hauteur de cette pitoyable prestation, la consternante télévision suisse évidemment, toutes chaînes confondues. Se trompant sur l'heure de la rencontre, elle n'a non seulement pas daigné la passer en direct, mais s’est escrimée à aggraver son cas en nous la diffusant trois heures plus tard, sans même préciser la chose.  

    Sinon à la fin de cet affrontement à sens unique où l’inénarrable Jean-Marc Rossier, se fichant du monde, a évoqué un "léger différé". Après s’être efforcé de chercher sottement des excuses au piteux Vaudois, "tétanisé" à l'idée de jouer devant son public, ses proches et sa famille qui attendent toujours tellement de lui…

    Décidément, nous sommes bien mal lotis ces jours, tandis que les commentateurs français, les cordes vocales à peine remises des exploits de Thomas Voeckler et Pierre Rolland dans la Grande Boucle, peuvent derechef se les péter à l’antenne avec leurs champions aquatiques qui encombrent littéralement l’Histoire.

    Certes la Genevoise Swan Oberson nous a permis une petite incursion dans le domaine, mais il faut bien reconnaître que les Suisses rament dur. Force est donc de regarder loin devant pour se faire mousser. A savoir vers les Jeux Olympiques de Londres l’an prochain. En caressant le rêve fou de voir Federer et Hingis dans le double mixte, réintroduit en tant qu’épreuve à part entière suite à une absence de 86 ans.

    La princesse de Trübbach et Sa Grâce Sérénissime réunis sur un court, une belle image, j’en conviens. Au-delà de l’éventuelle faisabilité de la chose cependant, ce qui m’étonne le plus, c’est la quasi certitude, pour les fans, que les deux ex-numéros un mondiaux rafleraient automatiquement la mise.

    Et cela simplement parce que le couple mythique avait aisément remporté une Hopman Cup, ne concédant que dix jeux en six sets. Formidable, sauf que ça date de 2001! Alors imaginer un autre succès les doigts dans le nez onze ans plus tard me paraît encore plus illusoire que de parier sur une qualification des footeux helvétiques à l’Euro 2012...

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