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Wawrinka, deux p'tits tours et puis s'en va, tête en bas!

3298822[1].jpgBelle entrée en matière vraiment, surtout que ce n’est pas facile de débouler comme ça dans un tournoi, en altitude qui plus est, où les balles ont tendance à voler dans tous les sens. Alors chapeau Stan, c’est génial et surtout bon signe pour dimanche.

On se pince. Car il fallait entendre les louanges à l’égard de Wawrinka que tout le monde à Gstaad sentait en pleine forme et en pleine confiance à l’issue de sa victoire fort "convaincante" sur l’Australien Peter Luczak. Brillantissime… 250e joueur mondial. Sans parler de l’intéressé, nageant dans l’autosatisfaction et se flattant lui aussi (il doit être passé juste avant chez Federer), d’avoir très bien joué.

Bref, hyper motivée la deuxième tête de série. Et plus concentrée qu’une tomate. Hélas, le pauvre s’est retrouvé en panne de jus au tour suivant. Il n’est donc guère étonnant que l’Espagnol Marcel Granollers, pointant au 45e rang, l’ait aspiré d’une paille en quarts de finale, lui flanquant la pâtée en deux misérables sets de 70 petites minutes.

Franchement la honte. Et pourtant il y a pire. A la hauteur de cette pitoyable prestation, la consternante télévision suisse évidemment, toutes chaînes confondues. Se trompant sur l'heure de la rencontre, elle n'a non seulement pas daigné la passer en direct, mais s’est escrimée à aggraver son cas en nous la diffusant trois heures plus tard, sans même préciser la chose.  

Sinon à la fin de cet affrontement à sens unique où l’inénarrable Jean-Marc Rossier, se fichant du monde, a évoqué un "léger différé". Après s’être efforcé de chercher sottement des excuses au piteux Vaudois, "tétanisé" à l'idée de jouer devant son public, ses proches et sa famille qui attendent toujours tellement de lui…

Décidément, nous sommes bien mal lotis ces jours, tandis que les commentateurs français, les cordes vocales à peine remises des exploits de Thomas Voeckler et Pierre Rolland dans la Grande Boucle, peuvent derechef se les péter à l’antenne avec leurs champions aquatiques qui encombrent littéralement l’Histoire.

Certes la Genevoise Swan Oberson nous a permis une petite incursion dans le domaine, mais il faut bien reconnaître que les Suisses rament dur. Force est donc de regarder loin devant pour se faire mousser. A savoir vers les Jeux Olympiques de Londres l’an prochain. En caressant le rêve fou de voir Federer et Hingis dans le double mixte, réintroduit en tant qu’épreuve à part entière suite à une absence de 86 ans.

La princesse de Trübbach et Sa Grâce Sérénissime réunis sur un court, une belle image, j’en conviens. Au-delà de l’éventuelle faisabilité de la chose cependant, ce qui m’étonne le plus, c’est la quasi certitude, pour les fans, que les deux ex-numéros un mondiaux rafleraient automatiquement la mise.

Et cela simplement parce que le couple mythique avait aisément remporté une Hopman Cup, ne concédant que dix jeux en six sets. Formidable, sauf que ça date de 2001! Alors imaginer un autre succès les doigts dans le nez onze ans plus tard me paraît encore plus illusoire que de parier sur une qualification des footeux helvétiques à l’Euro 2012...

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