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US Open. Nadal et Djokovic, un pot pas possible

Malgré ses trois tours victorieux à l’US Open, Federer m’apparaît toujours comme un maillon faible du quatuor de tête. Je n’ai en effet pas été rassurée par sa prestation face à Marin Cilic, considérée comme un vrai test.

A mon avis il l’a très moyennement passé, dans la mesure  où il ne s’est pas comporté tellement différemment que dans ses deux précédents duels, frisant dangereusement le code à plusieurs reprises avec des erreurs qui ne pardonneront donc pas en deuxième semaine.

Il n’est certes pas exclu que Sa Grâce vienne à bout de Juan Monaco en huitièmes. En revanche j’ai de gros doutes quant à sa capacité à battre le vainqueur du duel Fish- Tsonga. Surtout si en sort vivant le Tricolore, pour qui ce sera le premier gros os franchement duraille à ronger.  

Et non pas Verdasco qu’il affrontait au match précédent, en dépit de ce que prétendaient les commentateurs français. L’Espagnol ne tenant plus la route depuis pas mal de temps, la rencontre s’apparentait franchement à une promenade de santé pour Jo-Wilfried.

Evidemment moins peinarde que celle de Djokovic contre Davydenko, dont on disait pourtant monts et merveilles. Suite à quelques coups fumants, le Russe, toujours aussi mal fringué, s’est éparpillé tellement vite que même Wawrinka n’aurait pu faire autrement que de s’en débarrasser une main attachée dans le dos.

Et comme le Serbe doit se mesurer ensuite au très fantasque Ukrainien Dolgopolov, souvent capable du pire, autant préciser que Dracula est déjà en demi-finale. Surtout s’il tombe en quarts sur Tipsarevic, qui va de nouveau nous faire le complexe du compatriote face au boss.

C’est dire si Nole peut remercier son pote Rafa de lui avoir tracé une voie aussi royale lors du tirage au sort. Remarquez, le pitbull, qui a eu la main extrêmement lourde en ce qui concerne Rodgeur, ne s’est pas trop mal servi non plus.

Après le modeste débutant Kazakh Golubev, le taurillon est tombé contre le Français Mahut déjà pas terrible quand il est en pleine forme, mais contraint là à l’abandon sur blessure, puis sur l’Argentin Nalbandian, l’ombre de lui-même, avant d’affronter mardi… le Luxembourgeois Muller.  Un pot pareil pour le roi et son dauphin, ça vous flanque le blues!  

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