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Cinéfil - Page 20

  • Festival: Black Movie met le cap sur les étoiles et l'accent sur "Mauvais genre"

    taekwondo_outplay_international_marco_berger_04.jpgEngagé depuis ses débuts dans la défense d’une cinéphilie auteuriste, indépendante et internationale, le festival genevois revient pour sa 19è édition. Mettant le cap sur les étoiles il montre, jusqu’au 28 janvier, 121 films en provenance d’une vingtaine de pays, des Philippines à l’Inde, en passant par la France, le Japon, le Brésil, l’Argentine, la Russie.

    Le programme en cinq sections s’articule autour de Mauvais genre, composée de deux volets, l’un actuel, l’autre proposant une rétrospective sélective de films queer diffusés au Black de 2001 à 2017. On y reverra des œuvres du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, du Brésilien Gabriel Mascaro, du Philippin Brillante Mendoza ou de l’Argentine Anahi Berneri.

    Parmi les nouvelles productions, à découvrir Taekwondo (photo) des Argentins Marco Berger et Martin Farina. Cette chronique à forte tension sexuelle sur la naissance et le pouvoir du désir, décrit l’isolement possible d’un jeune gay dans un monde de mâles.

    El diablo es magnífico du Chilien Nicolas Videla raconte, lui, l’histoire d’une immigrante trans de 33 ans. Après avoir vécu dix ans à Paris, Manu, fatiguée de l’hostilité à laquelle elle doit faire face, décide de rentrer au Chili.

    Avec Those Long Haired Nights du Philippin Gerardo Calagui, on suit Tuesday, Amanda et Barbie. Ces trois femmes transgenres aux caractères opposés, passent une nuit chaotique sur le chemin de leurs rêves dans un quartier chaud de Manille.

    De leur côté, les Brésiliens Marco Dutra et Juliana Rojas tâtent du fantastique dans As Boas Manieras. Clara, une jeune infirmière de la banlieue de São Paulo est engagée comme nounou du futur enfant de la mystérieuse Ana. Alors que les deux femmes se rapprochent, l’accouchement n’aura rien d’une délivrance…

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamaman.jpgLe voyage, complété par des tables rondes et conférences autour des différents thèmes (esthétique queer, violence faite aux femmes notamment), se poursuit à travers les autres sections Les Résistantes, Le salaire de la peur, Toi aussi mon fils, Sympathy For MrVengeance, dont Spoor de la Polonaise Agnieszka Holland.

    Les derniers-nés de grands cinéastes se retrouvent également dans A suivre. Comme Le jour d’après du Sud-Coréen Hong Sang-soo, Avant que nous disparaissions du Japonais Kiyoshi Kurosawa, Une femme douce du Russe Sergei Loznitsa, Frost du Lituanien Sharunas Bartas, Mrs Fang du Chinois Wang Bing, Léopard d’or au dernier Festival de Locarno. A noter le retour du Congolais Dieudo Hamadi, invité en compagnie de nombreux autres réalisateurs, avec son film Maman colonelle (photo).

    Le festival n’oublie pas les enfants, précieux spectateurs de demain. Le petit Black Movie déploie l’univers qui leur est dédié avec 44 films et ateliers.

    Genève, du 19 au 28 janvier. Lieux principaux: Maison des Arts du Grütli, Cinéma Spoutnik, Cinélux, Alhambra. Lieu central: le Xanadu (Cercle des Bains). Informations pratiques blackmovie.ch

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  • Grand écran: mes films préférés de 2017

    maxresdefault.jpgLes chefs d’œuvre n’ont pas couru les écrans cette année, contrairement aux navets qui ont parfois atteint des sommets, à l’image de trop nombreuses comédies françaises et américaines. En d’autres termes, 2017 ne fut pas le cru du siècle même s’il n’en est qu’à son début. Reste qu’on a heureusement vu quelques très bons films, voire excellents. Plus ou moins dans le désordre, voici mes préférés.

    120 battements par minute, de Robin Campillo. Début des années 90. Alors que
    le sida tue depuis une dizaine d’années, les activistes d’Act Up multiplient les méthodes coups de poing et les mises en scènes chocs pour lutter contre l’indifférence générale à la maladie. Au cœur de l’action, deux amants vont mener leur propre combat. Une oeuvre rare, captivante, sur la nécessité d’alerter, de bousculer, où alternent les scènes d’amour, d’action, de débats. A la fois pudique et triviale, elle mêle l’intime et le politique. Insistant sur la libération de la parole, Campillo réussit par ailleurs à éviter tout pathos en évoquant la mort qui ne cesse de rôder autour de ces jeunes gens animés d’une soif de vivre, mais sacrifiés pour avoir trop aimé.

    Detroit, de Kathryn Bigelow. La réalisatrice confronte à nouveau l’Amérique à ses démons avec une redoutable immersion au cœur des émeutes raciales qui ont secoué Detroit au cours de l’été 1967, causant la mort de 43 personnes et en blessant 467 autres. Avec un remarquable souci d’authenticité, Bigelow s‘attarde longuement sur la nuit d’horreur du 25 juillet, pour en montrer dans les moindres détails jusqu’à l’insoutenable, la folie, les pulsions criminelles incontrôlées, les dérapages meurtriers de flics blancs avides de violenter et torturer des «suspects» à majorité noirs. Un thriller coup de poing, sous haute tension, et un portrait implacable d’une société alors minée par un racisme institutionnel, faisant écho à l’actualité 50 ans plus tard.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaastacy.jpgLe Redoutable, de Michel Hazanavicius. Les esprits chagrins s’offusquent de cette «impudence» à s‘attaquer à la légende vivante de la Nouvelle vague, en crise existentialiste et cinématographique pendant et après Mai 68. On adore au contraire cette démystification fantaisiste de Godard où, sous l’ironie apparemment féroce, perce l’admiration envers l’homme et le cinéaste. Il est interprété par un formidable Louis Garrel, irrésistiblement drôle dans la peau du mythe, dont il emprunte à la perfection le look, la démarche, l’accent traînant, la cruauté, le discours outrancier, l’autodérision.

    The Battle Of Sexes, de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Emmené par les excellents Emma Stone et Steve Carrell, les auteurs reviennent avec talent, maîtrise et humour sur le combat de la joueuse de tennis américaine Billie Jean King, icône alors âgée de 29 ans, qui se démène pour que les femmes touchent des primes équivalentes à celle des hommes. En s’appuyant sur son incroyable duel avec Bobby Riggs, 55 ans, ancien numéro un mondial, persuadé de la battre en trois coups de raquette! Mais le macho en fut pour ses frais lors du match suivi en 1973 par 30.000 spectateurs et 50 millions de téléspectateurs à travers la planète. 

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamalric.jpgBarbara, de Mathieu Amalric. Mise en abîme aux frontières de la réalité et de la fiction, l’opus propose entre poème et rêverie musicale un portrait complexe, émouvant, de la mythique, insolente, capricieuse, autoritaire, fantasque, mélancolique Barbara. L’excellente Jeanne Balibar se révèle impressionnante. Habitée, naturelle, elle travaille son personnage, les chansons, composant au piano, s’entraînant à imiter la voix, s’appropriant les gestes, les accessoires, les attitudes de son modèle. Mais sans chercher le mimétisme. La ressemblance n’en est pas moins troublante.

    Faute d’amour, d’Andrey Zvyaguintsev. Surfant sur internet, le réalisateur russe trouve une info sur Liza Alert, une organisation de bénévoles vouée à la recherche de disparus. Voilà qui lui permet de disséquer une crise familiale. En instance de divorce, des parents se déchirent sous les yeux de leur fis de 12 ans, sans se préoccuper des dégâts qu’ils peuvent provoquer chez l’enfant en dramatique manque d’amour. Jusqu’au jour où il disparaît. La police ayant déclaré forfait, les investigations  sont confiées à une association spécialisée, Suit une deuxième partie en forme d’enquête où Zvyaguintsev se livre à une charge implacable contre une société impitoyable, égoïste, glaciale, entre désespoir et frustration.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamoon.jpgMoonlight, de Barry Jenkis. Enfant noir de Liberty City, quartier défavorisé de Miami, orphelin de père, vivant avec sa mère toxico, harcelé par ses camarades, Chiron n’a pas d’ami à part Juan, un caïd de la drogue qui le protège et devient un père de substitution. De surcroît, il doit assumer son homosexualité dans un environnement hostile. Avec ce scénario, on pouvait craindre le pire. C’est l’inverse. On découvre un film à contre-courant, privilégiant une approche poétique, empathique, sensuelle. Explorant avec finesse les rapports humains et les préférences sexuelles, le metteur en scène raconte, en trois périodes-clés, une quête d’identité faite de rejets, brimades et insultes, qui finiront par mener Chiron à s’accepter.

    Au revoir là-haut, d’Albert Dupontel. Deux rescapés des tranchées sortent traumatisès de la boucherie de la Première Guerre mondiale. L’un a perdu sa femme et son métier, l’autre y a laissé le bas de son visage. Pour se venger de l’Etat qui les ignore en dépit de leur sacrifice, ils montent une juteuse arnaque en vendant de faux monuments aux morts sur catalogue. Tout en recherchant l’immonde crapule qui les avait envoyés à l’abattoir après l’armistice. Un film brillamment adapté du roman éponyme de Pierre Lemaître, Goncourt 2013, où se mêlent humour trash, tragédie filiale, poésie, drame intime, cynisme, lutte des classes, lyrisme.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaflorida.jpgThe Florida Project, de Sean Baker. Ce film à l’esthétique pop évoque dans des tons roses, verts, violets et jaunes l’envers du rêve américain, dénonçant la condition des laissés pour compte qui vivent dans des motels miteux à l’ombre de la férie Disney. Comme la turbulente, charismatique Moonee, six ans, sa très jeune mère et ses potes. Une chronique sociale émotionnellement forte, mais évitant tout pathos, complaisance ou jugement. Parfaits, les protagonistes sont des nom-professionnels, à l’exception de Willem Dafoe, particulièrement convaincant en paternel, attendrissant et bienveillant gérant de motel.

    Les gardiennes, de Xavier Beauvois. L’auteur rend hommage aux femmes qui, restées à l’arrière pendant la Première Guerre mondiale, ont continué à faire tourner l’économie française, alors que les hommes étaient partis au front, en assurant notamment le fonctionnement des exploitations agricoles. Mise en scène et photographie soignées pour le portrait de ces vaillantes résistantes trimant dur aux champs et à la ferme. Avec Nathalie Baye, sa fille Laura Smet et une révélation, la lumineuse Iris Bry.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaabelle.jpgLa belle et la meute, de Kaouther Ben Hania. Luttant contre un système perverti dont elle démonte les rouages, l’auteure signe un singulier thriller politique féministe, en adaptant une histoire vraie qui s’était déroulée post Printemps arabe, en 2012. Celle de la jolie Mariam, violée par des policiers. Elle veut porter plainte mais, se heurtant aux dénégations, intimidations et menaces au sein du commissariat de ses agresseurs, elle va vivre une longue nuit cauchemardesque pour tenter de le prouver.

    Get Out de Jordan Peele. Chris, jeune photographe noir et sa petite amie blanche Rose, très amoureux l’un de l’autre décident de rencontrer les parents de Rose. Bien accueilli, Chris est troublé par le comportement étrange du jardinier et de la gouvernante, tous les deux black. Originale, inventive et angoissante, cette farce grinçante, anxiogène, à la frontière de l’horreur et du fantastique, aborde le racisme ordinaire avec un humour très…noir. Et laisse monter la pression au fur et à mesure que le héros bascule dans le cauchemar.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaapaysan.jpgPetit paysan, d’Hubert Charuel. Alors qu’une épidémie de fièvre aphteuse se déclare en France, un éleveur de vaches laitières découvre avec horreur qu’une de ses bêtes est contaminée. Face à la menace de perdre son troupeau, il tue lui-même l’animal en cachette. Tombant dans l’illégalité, passible de prison, il est pris dans un engrenage infernal. Un premier long-métrage bien écrit, parfaitement documenté, mêlant thriller psychologique et réflexion sur les difficultés économiques et les tâches épuisantes des paysans.

    Borg-McEnroe, de Janutz Metz Pedersen. Retour sur la rivalité exacerbée de deux géants de la petite balle jaune, qui en ont changé la face. Nous sommes à Wimbledon en 1980 et les hommes vont s’affronter dans une finale qui deviendra l’un des plus grands duels de l’histoire du sport. Une confrontation aux allures de thriller entre Borg, beau gosse suédois faussement insensible encensé par le public (Sverrir Gudnason bluffant de ressemblance) et McEnroe, le bad boy américain, rebelle, impulsif et colérique (Shia Labeouf). On s’y croirait…

    Téhéran Tabou, d’Ali Soozandeh. Le réalisateur iranien réfugié en Allemagne, ouvertement militant, nous immerge au sein d’une société schizophrène et hypocrite, dans laquelle le sexe, la drogue et la corruption coexistent avec les interdits religieux, juridiques, traditionnels. A la fois poétique, politique et intime, cet audacieux métrage tourné en rotoscopie a valeur de témoignage avec sa peinture sociale dénonciatrice, dérangeante, provocante, sinon choquante.

     

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  • Cinéma: Jeanne Moreau, la mort d'une icône

    aaaaaaaaaaaaaaamoreauj.jpgFemme libre, incarnation du cinéma, personnalité hors du commun, sensuelle, envoûtante, inoubliable, sublime...Sur les réseaux sociaux les hommages pleuvent et se ressemblent, du président Macron et de sa ministre de la Culture à Brigitte Bardot, de Line Renaud à Jack Lang, de Plantu à Benoît Hamon, de Pierre Lescure à Claude Lelouch, de Jean-Pierre Mocky à Bruno Le Maire.

    Venus du monde politique ou de la culture, ils se sont tous réunis pour saluer l’immense talent de Jeanne Moreau, actrice, chanteuse et réalisatrice, trouvée morte lundi matin 31 juillet à son domicile parisien. Elle avait 89 ans.

    Séductrice  à la voix grave inimitable, héroïne moderne, intelligente et sulfureuse, elle est  née le 23 janvier 1928  à Paris d’une mère danseuse anglaise et d’un père restaurateur, qui la chasse de la maison lorsqu’elle se prend de passion pour le théâtre. Elle fait ses  débuts à la Comédie française  à 19 ans après le Conservatoire. Dans la foulée elle découvre le cinéma en 1949, dont elle deviendra l’icône.  

    aaaaaaaamoreau.jpgUn gage de qualité

    Provocante, avant-gardiste, féministe, éclectique dans ses choix, aussi populaires qu’auteuristes, elle a tourné dans plus de 130 films, rassemblant des millions de spectateurs. Bankable avant l'heure, sa présence était un gage de qualité  Elle a ainsi travaillé avec les plus grands, Louis Malle (Ascenseur pour l’échafaud en 1957, ou Les Amants en 1958), Michelangelo Antonioni  (La Notte 1961) Orson Welles (Le procès en 1962), Luis Bunuel (Le Journal d’une femme de chambre en 1964),  Joseph Losey (Eva en 1962) Jacques Demy ( (La baie des anges en 1968), Bertrand Blier (Les valseuses en 1974, qui  déclenche un scandale).

    aaaaaaaprasis.jpgEt on n’oubliera  évidemment pas sa célèbre collaboration avec François Truffaut pour Jules et Jim (1961), l’histoire d’un triangle amoureux où, maîtresse affranchie,  elle interprète le mémorable Tourbillon de la vie. Une chanson éternelle, reprise en duo avec Vanessa Paradis, dans une scène culte (photos) qui a marqué la cérémonie d’ouverture à Cannes  en 1995.

    Ces longs métrages lui valent ses meilleurs rôles qu’elle incarne auprès d’acteurs magnifiques comme Maurice Ronet, Anthony Perkins,  Marcello Mastroianni, Stanley Baker, Michel Piccoli, Patrick Dewaere, Gérard Depardieu. On peut y ajouter  Touchez pas au grisbi, de Jacques Becker avec Jean Gabin en 1953, Viva Maria de Louis Malle avec Brigitte Bardot en 1965, ou encore La mariée était en noir de François Truffaut en 1968 avec notamment Claude Rich, également décédé récemment.

    Les récompenses

    En 65 ans de carrière Jeanne Moreau, auteure elle-même de Lumière, L’adolescente et Lilian Gish, a collectionné les récompenses.

    aaaaaaaaaamoderatoc.jpgPour son rôle au côté de Jean-Paul Belmondo dans Moderato Cantabile de Peter Brook (photo), elle obtient le prix d’interprétation féminine en 1960 au Festival de Cannes, qu’elle est par ailleurs la seule comédienne à avoir présidé deux fois, en 1975 et 1995. 

    Deux ans plus tard elle reçoit le César de la meilleure actrice pour La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann. En 1998, Holywood lui remet un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière et en 2008, elle décroche  un  Super César d’honneur.

     

    Les hommes qui ont compté dans sa vie 

    Indépendante, anticonformiste dans sa vie professionnelle, l’actrice l’est pareillement dans sa vie privée. Elle se marie avec l’acteur et réalisateur Jean-Louis Richard dont elle a eu un fils Jérôme, et dont elle divorce en 1951. Em 1977, elle épousé le cinéaste améri­cain William Fried­kin. Ils se quittent au bout de deux ans.

    Parmi les hommes qui ont compté dans sa vie, selon les connaisseurs du sujet, il y a Jean-Louis Trintignant, Sacha Distel, François Truffaut, Louis Malle, George Hamil­ton, Tony Richardson, Georges Moustaki. On lui prête une rela­tion avec Marcello Mastroianni et elle a séduit le grand couturier Pierre Cardin avec qui elle a vécu une histoire d’amour de quatre ans.

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