Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cinéfil - Page 21

  • Grand écran: de "Carol" à "Mademoiselle", mes films préférés de 2016

    Carol FL[1].jpgLes salles obscures ont fait recette cette année. Notamment grâce au succès de films d'animation de Disney. Dont Vaïana et l’irrésistible Zootopia, évoquant une adorable lapine qui, intégrant la police comme elle en a toujours rêvé, se rend rapidement compte qu’il ne va pas être facile de s’y faire une place… L’opus fait partie de mes  préférés de l‘année. En voici quelques autres :

    Carol, de Todd Haynes

    Cette histoire, adaptée du roman de Patricia Highsmith The Price Of Salt, publié sous le pseudonyme de Claire Morgan, raconte un coup de foudre interdit dans l’Amérique puritaine des fifties, Carol (Cate Blanchett), une riche newyorkaise malheureuse dans son mariage, rencontre Thérèse (Rooney Mara), jeune et timide vendeuse d’un grand magasin à Manhattan. Thérèse est subjuguée par la beauté, la liberté, la classe folle de cette femme plus âgée. Des regards, quelques mots, une paire de gants oubliée et c'est l'étincelle. Elles se revoient et vont tomber follement amoureuses. Todd Haynes bouscule les normes d’une société corsetée en surfant sur les différences sociales et sexuelles, en compagnie de deux brillantes comédiennes.

    Elle, de Paul Verhoeven

    Michèle, chef d’entreprise autoritaire, gère sa vie sentimentale et ses affaires d’une poigne de fer. Et puis un jour, elle se fait violer dans sa maison. Chassant le traumatisme, elle refuse résolument de subir et décide de traquer son violeur en retour. Un jeu glauque et dangereux va s’installer entre eux. Pour incarner Michèle, Paul Verhoeven a choisi Isabelle Huppert. Inébranlable, glaçante, vénéneuse, elle prend le contrôle, passant de victime à prédatrice. Provocant, sulfureux, transgressif, attiré par la violence, l’amoralité et l’ambiguïté, le cinéaste nous plonge dans une réalité dingue, malsaine, tordue, avec ce thriller noir, féroce, où règnent sado-masochisme, vengeance et paranoïa de personnages pervers et névrosés.

     

    aajarmush.jpgPaterson, de Jim Jarmush

    Conducteur de bus, Paterson, incarné par Adam Driver, écrit des poèmes dans un carnet dont il ne se sépare jamais. Des textes courts naïfs, principalement inspirés par son amour inconditionnel pour Laura, sa compagne, (Golshifteh Farahani). Avec leur bouledogue Marvin, ils vivent, dans une maison modeste, une existence à la fois ordinaire et unique, rassurante et ultra ritualisée. Ils sont follement heureux au sein de ce cocon domestique, jusqu’au jour où un grain de sable fait figure de cataclysme dans cet océan d'harmonie… Une comédie singulière, cocasse, pleine de poésie, de grâce et d’émotion, portée par d’excellents comédiens.

    Spotlight, de Tom McCarthy

    En 2002, le Boston Globe révélait un scandale sans précédent au sein de l’Eglise, dénonçant un réseau de prêtres couverts par leur hiérarchie, puis par la police, le pouvoir et les associations catholiques, alors qu’ils s’étaient rendus coupables d’abus sexuels sur des mineurs pendant des décennies. La vaste enquête sur ces pédophiles a été menée par une équipe de la rubrique investigation du Globe baptisée Spotlight. Une tâche particulièrement délicate et difficile pour les journalistes dans une ville à majorité catholique, où tout a été entrepris pour leur mettre des bâtons dans les roues. Mais les reporters ne lâchent pas le morceau. Cela leur vaudra le prix Pulitzer et provoquera une vague de révélations dans le monde entier. Un thriller captivant, efficace et édifiant.

    Quand on a 17 ans, d’André Téchiné

    Le réalisateur explore l’un de ses thèmes favoris, les brûlures de l’adolescence. Mettant en scène deux garçons qui se déchirent et ont du mal à assumer leur attirance, ce brillant cinéaste des sentiments les observe se découvrir avant de s’aimer, entre rage, rejet et désir. Damien (Kacey Mottet Klein), vit avec sa mère médecin Marianne (Sandrine Kiberlain), dans une petite ville pyrénéenne. Au lycée il entre violemment en conflit avec le beau Tom (Corentin Fila) dont la mère adoptive est enceinte. Par prudence, Marianne l’envoie à l’hôpital et accueille Tom à la maison. Cela ne plaît à aucun des deux ados qui, à fleur de peau, ne cessent pourtant de se chercher pour mieux se repousser avec colère. Des affrontements annonciateurs d’une passion que l’on pressent dès les premiers regards échangés,

     

    abaccalau.jpgBaccalauréat de Cristian Mungiu

    Médecin quinquagénaire, Roméo, convaincu qu’il n’y a plus d’avenir en Roumanie après y être revenu plein d’espoir en 1991, s’est démené pour que sa fille Eliza soit acceptée à l’Université de Cambridge. Il ne lui reste qu’à passer son bac, une formalité pour cette élève modèle. Mais Eliza est agressée sexuellement et le drame risque de remettre en cause non seulement sa bourse pour l’Angleterre, mais aussi la vie de Roméo qui a tout misé sur elle. Intensément frustré, il accepte l’aide d’un malade influent en vue de corrompre le correcteur des copies. Le piège se referme, c’est l’engrenage. Entre culpabilité et rédemption, le réalisateur se livre à un examen passionnant et impitoyable de nos sociétés.

    Ma Loute de Bruno Dumont

    Eté 1910, Baie de la Slack dans le Nord de la France. De mystérieuses disparitions mettent en émoi la région. Au cours de leur enquête, l'improbable inspecteur Machin et son sagace Malfoy mènent l'enquête, façon Laurel et Hardy. Ils se retrouvent bien malgré eux au centre d'une étrange et dévorante histoire d'amour entre Ma Loute, fils ainé d'une famille de pêcheurs aux moeurs très particulières et Billie de la famille Van Peteghem, riches bourgeois lillois décadents. Avec Fabrice Luchini, Valeria Bruni Tedeschi et Juliette Binoche pour des scènes burlesques, saugrenues, déjantées et jubilatoires.

    Sully, de Clint Eastwood

    Le grand Clint revisite, dans son 35e long-métrage, l'exploit sans précédent dans le domaine du pilote Chesley Sullenberger qui, le 15 janvier 2009, posa son avion sur le fleuve Hudson, à New York., sauvant ainsi tous les passagers. Les images font le tour de la planète. Mais alors qu’il est salué par l’opinion publique et les médias, les autorités ouvrent une enquête qui va durer 15 mois. Face à la perte de l‘avion d’une valeur de 150 millions de dollars, elle met en doute la décision extrêmement risquée du commandant de bord, s’acharnant sur lui dans une volonté maniaque de désigner un coupable. Tom Hanks vieilli, les cheveux blanchis, incarne cet homme à la fois exceptionnel, modeste et méconnu. Peu bavard, sans aucune aspiration à la notoriété, il affirme simplement n’avoir fait que son devoir.

    acastille.jpgLe Ciel attendra de Marie-Castille Mention-Schaar

    Comment et pourquoi une jeune fllle, aujourd’hui, peut avoir envie de partir en Syrie? C’est ce qu'explique Le ciel attendra en mettant en scène deux d'entre elles. Mélanie 16 ans et Sonia.17 ans, piégées par Daech. Marie-Castille Mention-Schaar propose un film intelligent, lucide, indispensable, très bien documenté, analysant ce moment où les ados sont contre tout ce qui représente l'autorité. Parallèlement, la réalisatrice explore l’intimité et la psychologie de deux filles qui ont basculé, ou vont le faire, dans le fanatisme. Sans oublier la douleur des parents qui s'en veulent terriblement de n'avoir rien vu venir.

    Juste la fin du monde, de Xavier Dolan

    Pour son septième film, le prodige québecois a choisi d’adapter une pièce de Jean-Luc Lagarce. Jeune auteur à succès, homosexuel intello plein de douceur, Louis n’a pas revu sa mère, sa sœur et son frère depuis 12 ans. Gravement malade, il revient chez les siens pour leur annoncer sa mort prochaine. Et ne cessera de chercher le bon moment pour le faire. Mais il recule à chaque fois face à ces gens qui le noient sous les reproches, l’accablent de leur amertume et de leur amour.. Un huis-clos théâtral familial asphyxiant, à la fois bouleversant et exaspérant, où tout le monde a envie de déballer ce qu’il a sur le cœur, mais ment pour éviter de parler de la vraie raison du retour de Louis. Avec Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Léa Seydoux et Marion Cotillard.

    Snowden, d’Oliver Stone

    Le réalisateur engagé, critique sans concession de la puissance politique et économique des Etats-Unis, retrace le parcours d’un jeune ingénieur en informatique, patriote idéaliste fier de servir son pays en ralliant la CIA et la NSA. Mais qui, taraudé par sa conscience en se rendant compte de l’ampleur de la cyber-surveillance de ces organisations, est devenu l'un des lanceurs d’alerte le plus célèbre de la planète. Une décision menant à une question cruciale. Faut–il sacrifier la liberté au profit d’une sécurité aléatoire? Le passionnant thriller politique d’Oliver Stone permet aussi de découvrir, derrière le crack informatique qui a tout perdu, sa vie privée et son histoire d’amour. Dans le rôle d’Edouard Snowden on découvre un formidable Joseph Gordon-Levitt.

    eddie-redmayne-danishgirl-1[1].jpgThe Danish Girl, de Tom Hooper

    C’est la singulière histoire vraie des peintres danois Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, le premier à voir subi, en 1930, une opération chirurgicale pour changer de sexe. A l’origine de cette décision, une demande de Gerda qui, pressée de terminer un tableau en l’absence de son modèle, prie son mari d’enfiler ses bas, ses chaussures et sa robe. Le couple, qui poursuit sa relation amoureuse, est rapidement confronté à l’opprobre et aux interdits d’une société conservatrice. Tous deux quittent le Danemark pour Paris en 1912. En 1930 Lilii se rend en Allemagne pour son opération. Mais les dangers de la chirurgie étant alors très élevés, elle meurt un an plus tard. Eddie Redmayne se glisse avec talent dans la peau du personnage.

    L'économie du couple, de Joachim Lafosse

    Après 15 ans de vie commune, Marie et Boris ont décidé de se séparer. Problème, c’est elle qui a payé la maison et lui qui l’a rénovée. Dans l’impossibilité de se loger ailleurs faute de moyens financiers, Boris est obligé de cohabiter avec son ex-compagne et leurs jumelles. Mais Marie veut qu’il parte. Elle déteste tout chez lui et se demande comment elle a pu l’aimer. C’est l’heure des engueulades monstres et des règlements de compte impitoyables. A la fois psy et ethnologue, Joachim Lafosse a tapé très juste au long de son étude de comportement aussi intelligente que subtile.

    Victoria, de Justine Triet

    La réalisatrice Justine Triet dévoile brillamment ses obsessions en évoquant les démêlés d’une avocate pénaliste. La trentaine sexy, elle est à la recherche d’un difficile équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie amoureuse.Parallèlement à la défense d’un ami accusé de meurtre, elle embauche Sam, un ex-petit dealer comme baby-sitter. Il s’incruste sur son canapé, passant du colocataire à l’amant. Cette comédie romantico-barjo sous influence sexuelle se double d’une satire du couple, mêlant aussi enfants, justice, argent. Elle est portée par la craquante Virginie Efira,

    amademoiselle.jpegMademoiselle, de Park Chan-Wook

    Librement adapté d’un roman britannique, le film est transposé de l’Angleterre victorienne en Corée dans les années 30, pendant la colonisation nippone. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant sous la coupe d’un oncle érotomane et tyrannique. Mais Sookee dissimule la noirceur de son âme sous son visage d'ange. Aidée d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, elle concocte un autre plan pour Hideko… Park Chan-Wook met en scène deux comédiennes d’une affolante beauté pour ce thriller romantico-sensuelo-érotique à rebondissements surprenants.

    Lien permanent Catégories : Cinéfil
  • Festival Tous Ecrans: une 22e édition riche, innovante et pimentée d'érotisme

    aiggy.pngEntre les huit longs-métrages de son invité d’honneur le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, Palme d’or à en 2010 pour Uncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) et un hommage à la 3D à travers une rétrospective de trente films, Festival Tous Ecrans, propose une édition riche, variée, originale et innovante. Une fête pour les yeux, les oreilles et... le corps dans tous ses états. Le leitmotiv de cette année selon le directeur général et artistique Emmanuel Cuénod, qui nous l'annonce lascif, abandonné, résistant, libre mais aussi bien en chair.  

    Ce cru 2016 pimenté donc d’érotisme et de sensualité comprend en tout 169 œuvres dont 70 en compétition, 8 premières mondiales, 9 premières internationales, 5 premières européennes et 71 premières suisses. Il s’ouvre dès ce soir avec Gimme Danger, portrait de l’iguane punk Iggy Pop, signé Jim Jarmush (photo). Et se terminera avec Yourself And Yours du Sud-Coréen Hong Sang-soo, une variation ironique sur le thème du double.

    astewart.jpgImpossible évidemment de tout citer dans ce festival qui mêle cinéma, télévision et production digitale. On retiendra ainsi quelques points forts. Dans la section Highlight Screenings, on verra en première romande Bacalaureat de Cristian Mungiu prix de la mise en scène à Cannes et, en première suisse, son ex-aequo Personal Shopper d'Olivier Assayas avec Kristen Stewart (photo), Ma’Rosa de Brillante Mendoza, avec Jaclyn Rose, sacrée meilleure actrice, Les beaux jours d’Aranjuaez de Wim Wenders ou encore La mort de Louis XIV d'Albert Serra.

    Compétition internationale et séries TV

    La compétition internationale de longs métrages propose quant à elle dix œuvres qui se veulent audacieuses, libres et singulières. Plus particulièrement portées par de jeunes talents, elles viennent d’Argentine, des Philippines, de Chine, du Danemark, d’Egypte, de France, de Grèce et d’Iran.

    Pas de Festival Tous Ecrans sans les séries TV, également au nombre de dix. Outre l’arrivée en force des anciens pays de l’Est, on notera l’islandaise Prisoners, mettant en scène un très réaliste univers carcéral féminin et The Girlfriend Expérience de Lodge Kerrigan évoquant une jeune étudiante en droit qui devient escort girl la nuit. A découvrir aussi, lors du Serial Day& Night, rendez-vous entièrement consacré à la série TV et à sa soeurette du Web, The Young Pope de Paolo Sorrentino avec Jude Law ou ou encore Splitting Up Together, une palpitante nouveauté danoise.

    Dans le corps d’un (e) autre…

    A signaler enfin une compétition internationale d’œuvres en réalité virtuelle. Une première en Suisse avec notamment Mars 2030 qui vous met dans la peau de scientifiques devant établir une présence humaine sur la Planète rouge. Dans le volet hors concours, à ne pas rater The Machine To Be Another. Cette création du collectif BeAnotherLab offre une expérience vertigineuse, en permettant à des duos homme-femme de se retrouver, grâce à une installation numérique unique en son genre, dans le corps de l’autre.

    Festival Tous Ecrans, Salle communale de Plainpalais, rue de Carouge 52, du 4 au 12 novembre. Pour plus de renseignements, tél 022 809 69 20

    Lien permanent Catégories : Cinéfil
  • Grand écran: films d'auteurs, biopics, super-héros, animation, ce qui nous attend en 2016

    A première vue, 2016 semble s’annoncer mieux que 2015 qui a connu son lot de navets, plus particulièrement côté comédies françaises et américaines. Mais voyons un peu ce que la branche nous a concocté dans différents genres. A commencer par les films d’auteurs, dont nous avons vu les quatre premiers cités.

    carol-skip-crop[1].jpgCarol de Todd Haynes

    Avec cette adaptation de The Price Of Salt, roman que Patricia Highsmith publia en 1952 sous le pseudonyme de Claire Morgan, Todd Haynes signe un superbe mélo lesbien dans l’Amérique puritaine des fifties. Il raconte la liaison entre une riche bourgeoise newyorkaise piégée dans un mariage convenu, mais assumant sa préférence sexuelle  et une timide jeune vendeuse de jouets en pleine crise d’identité. A l’affiche une superbe Cate Blanchett et la délicate Rooney Mara. Un véritable coup de cœur que ce coup de foudre interdit.

    Les huit salopards de Quentin Tarentino

    Pris par une tempête de neige, huit voyageurs se retrouvent coincés dans un refuge en montagne, Ce très long métrage dont le célèbre Ennio Morricone a accepté de faire la musique et qui e déroule quelques années après la Guerre de Sécession, réunit  notamment Samuel L. Jackson, Kurt Russel, Michael Madsen et Jennifer Jason Leigh. On vous en révèlera davantage sur ce western gore en forme de huis-clos lors de sa sortie mercredi 6 janvier.

    Au-delà des montagnes de Jia Zhang-ke

    Centré sur une femme entre deux amours qu’il montre à trois âges de sa vie, le réalisateur propose un émouvant mélodrame dans une Chine traversée par les changements économiques. Au-delà des montagnes (Mountains May Depart) conduit notamment à l’’oubli de ses racines une partie du pays vivant à l’heure anglaise, et où les nouveaux riches brassent des affaires à Shanghai. Jia Zhang-ke livre une fine analyse critique des comportements et des sentiments entre passé, présent et futur.

    Chocolat de Roschdy Zem

    Inspiré du livre Chocolat, clown nègre de l'historien Gérard Noiriel, ce biopic retrace la vie de Rafael Padilla (incarné par Omar Sy), premier artiste noir de cirque en France. Vendu comme esclave à 9 ans, il s'échappe et gagne Paris en 1886  Surnommé Chocolat, Padilla devient l'un des artistes emblématiques du Montmartre de la fin du XIXe, début du XXe siècle.  Avec Tudor Hll, alias Footit, joué par James Thierrée, Chocolat forme en effet un des duos comiques les plus connus de l'époque. 

    the-danish-girl1-759[1].pngThe Danish Girl de Tom Hooper

    Le Britannique relate la remarquable histoire des peintres danois Gerda Wegener et Lili Elbé, née Einar Wegener, premier transsexuel connu à avoir subi, dans les années 30, une opération pour changer de sexe. Tout en poursuivant sa relation avec sa femme. Un jour Gerda pressée de finir un tableau, demande à son mari d'enfiler bas, chaussures et robe pour remplacer un modèle absent. Dès cet instant, Einar sent de plus en plus en lui un besoin irrépressible d’exprimer sa féminité. Avec l’Eddie Redmayne et Alicia Wikander

    Steve Jobs de Danny Boyle

    On reste dans la biographie avec Michael Fassbender qui se glisse dans le costume du fondateur d’Apple. Découpé en trois parties se déroulant dans les minutes précédant les lancements médiatiques respectifs du Macintosh 128K, du NeXT Computer et de l'iMac, le film imagine, essentiellement par des dialogues, les discussions et conflits que Jobs a eus avec ses proches dans ces moments-clé.

    Aux yeux de tous de Billy Ray

    On a quelques craintes, cet opus étant le remake du remarquable et bouleversant Dans ses yeux de l’Argentin Juan José Campanella, Oscar 2010 du meilleur film étranger. En même temps, on est curieux de découvrir le tandem Julia Roberts et Nicole Kidman, les deux stars hollywoodiennes se donnant pour la première fois la réplique à l’écran. 

    robin_williams_in_boulevard_photo_courtesy_of_starz_digital_2_[1].jpgBoulevard de Dito Montiel

    Ayant fait un mariage de convenance, Nolan Mack est pourtant un mari dévoué. Mais quand il rencontre Leo, ses secrets les plus cachés vont ressurgir. Il s’agit de la dernière apparition de Robin Williams avant sa mort en juillet 2014, dans le rôle de cet employé de banque qui accueille un jeune prostitué à la veille de son départ à la retraite.

    Money Monster de Jodie Foster

    Et revoilà Julia Roberts, en compagnie d’une autre icône hollywoodienne, George Clooney. Ils partagent l’affiche chez Jodie Foster pour un long métrage évoquant Lee Gates, une personnalité de la télévision et un gourou de la finance à Wall Street, pris en otage devant des millions de spectateurs pendant son émission par un homme qui a perdu tout son argent en suivant ses conseils.

    Elle de Paul Verhoeven

    A la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, Michèle est une femme que rien ne semble atteindre. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Pour son premier film en français adapté de Oh de Philippe Djian, Paul Verhoeven a choisi Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Virginie Efira, Anne Consigny et Charles Berling.

    A signaler encore parmi les films attendus, The Revenant  d’Alejandro Gonzales Inarritu, Miss Peregrine et les enfants particuliers de Tim Burton, Inferno de Ron Howard, Mr Holmes de Bill Condon, Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg.

    1223952_Doctor%20Strange[1].jpgCôté super-héros, Batman vs Superman: l’aube de la justice de Zack Snyder, Captain America: Civil War d’Anthony et Joe Russo, X-men: Apocalypse de Bryan Singer, Doctor Strange de Scott Derrickon.

    Parmi les suites, Les visiteurs : la Terreur de Jean-Marie Poiré, Alice de l’autre côté du miroir de James Robin, Independance Day Resurgence de Roland Emmerich, Zoolander 2 de Ben Stiller, Jason Bourne 5 de Paul Greengrass.

    Reste enfin l’animation, avec Zootopie, Kung Fu Panda, Angry Birds, Le monde de Dory, ou encore L’âge de glace 5: les lois de l’univers.

    Bonne Année à tous!

    Lien permanent Catégories : Cinéfil