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  • Euro 2016: ils sont vraiment trop forts, ces gardiens!

    ahannes.jpgSi l’Euro dort faute de buts, c’est la faute des gardiens. Ils sont vraiment trop forts, ces gens, comme l’a encore prouvé le redoutable et courageux Islandais Hannes Halldorsson (photo). Et c’est pareil chez tous les prétendants.

    Pourtant, avant le tournoi, on nous avait montré un reportage sur les ballons. En nous racontant que des experts dans le domaine en avaient concocté des plus lisses pour que le jeu soit moins confortable pour les footeux, a fortiori les portiers, et donc plus spectaculaires pour le public qui aurait ainsi plein de goals à se mettre sous la rétine. Eh bien le moins qu’on puisse dire, c’est que cela n’en prend pas le chemin.

    A part ça, loin de moi l‘idée de vouloir critiquer, mais ils nous bassinent la moindre, les commentateurs du crampon, avec leur sempiternel «il n’y a pas de petites équipes». Parce qu’à part les chanceuses Suisse et Hongrie, lesquelles caracolent pour l’instant en tête de leur groupe? La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

    Bon, d’accord, l’Angleterre a été tenue en échec par un prétendu mini poucet, tout comme le Portugal. Des exceptions qui confirment la règle. En plus ça ne va pas durer. Mais j'avoue que cela me met en joie de penser à la tête que doit faire Cristiano Ronaldo, dont c’est la dernière chance d’apporter un titre à son pays. Imaginez un peu l’humeur de chien ce soir pour celui qui, possédant sa statue à Lisbonne et à Madrid, n'a pas été capable de précipiter une défaite de l’Islande, vaillante nation de poche comptant moins de 310.000 âmes. Quand même un peu la vergogne, CR7!

     

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  • Grand écran: "Un traître idéal", film d'espionnage divertissant mais peu haletant

    atraitre.jpgProfesseur de littérature anglaise à l'université d'Oxford, Perry (Ewan McGregor) passe des vacances à Marrakech en compagnie de sa belle fiancée Gail (Naomie Harris), avocate d’un cabinet londonien. Lors de ce séjour pour faire le point sur leur couple à la dérive, ils font connaissance avec Dima (Stellan Skarsgard) , un extravagant millionnaire russe et son étrange famille.

    Perry est séduit par la verve et le charisme du personnage, tout en ignorant qu’il travaille pour la mafia. Ils font la fête et disputent quelques matches de tennis. Mais sa vie et celle de Gail basculent lorsque Dima demande leur aide pour livrer des renseignements explosifs aux services secrets britanniques en échange de l’asile au Royaume-Uni pour lui et les siens.

    De Marrakech à Berne en passant par Londres et Paris, ils se retrouvent plongés dans un monde dangereux et, pour avoir une chance de s’en sortir vivants, sont forcés de faire équipe e avec un agent anglais usant de méthodes pour le moins particulières

    Un traître idéal, de Suzanna White, notamment connue pour avoir réalisé des épisodes de Boardwalk Empire ou Masters Of Sex est adapté du roman de John Le Carré Our Kind Of Traitor (Un traître à notre goût dans sa traduction française). Très prisé ces derniers années, le célèbre auteur a été porté à l’écran en 2012 avec La Taupe et en 2013 avec Un homme très recherché.,

    Deux adaptations très réussies et plus convaincantes que celle de Suzanna White, divertissante mais peu haletante. Dommage avec un tel livre, l’un des plus palpitants de John Le Carré, évoquant en toile de fond la corruption des élites des pays riches et en l'occurrence le blanchiment d’argent soviétique, dont les politiciens et les banquiers britanniques tirent cyniquement profit, en toute connaissance de cause.

    Si elle se montre certes fidèle à l’œuvre, on lui reprochera un traitement lisse et illustratif, ainsi qu'une mise en scène sans originalité, inventivité ou audace, générant un suspense fade. Du coup, après une heure, le film commence à se traîner, en dépit d’une photographie impeccable et de la prestation de Stellan Skarsgard, qui balaie quasiment tout sur son passage. A commencer par Ewan McGegor, plus charmant que convaincant en espion amateur..

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande, dès mercredi 15 juin.

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  • Grand écran: le beau Raphael Personnaz joue l'ermite "Dans les forèts de Sibérie"

    aperson.jpgPendant qu’il est encore temps, Teddy, un citadin français chef de projet multimedia, décide de s’offrir une pause dans sa vie frénétique. Il apprend trois mots de russe, part pour la Sibérie et s’achète une cabane au  bord du lac Baïkal où il vit en ermite, totalement coupé, pire déconnecté du monde.

    Au cours de la première partie de Dans les forêts de Sibérie, on le voit retrouver des petits plaisirs presque enfantins. Mais Il doit aussi affronter un ours (prétexte à une scène cocasse) et braver les intempéries. Une nuit, perdu dans le blizzard,  il est miraculeusement sauvé par Aleksai, un criminel russe en cavale, qui se cache dans la région depuis des années. Une amitié naît alors dans la seconde moitié du film, entre ces deux personnages que tout oppose.  

    La rencontre ne figure pas dans le livre éponyme de Sylvain Tesson, dont est tiré le film de Safi Nebbou, où l'aventurier raconte ses longs mois de solitude à moins 20 degrés dans un lieu aussi splendide que sauvage. Cette idée du metteur en scène d’ajouter un humain dans le décor a été approuvée par Tesson pour ne pas risquer d’ennuyer le spectateur avec l'unique quotidien d’un type seul dans une cabane. C’est à moitié réussi, bien que certains n’hésitent pas à crier à la perfection sidérante de cette œuvre contemplative et organique…

    Pour ce retour volontaire de l’homme à la nature, son envie d’ailleurs, son rêve de liberté, le réalisateur a choisi le craquant Raphaël Personnaz (photo). Il  livre certes une prestation correcte. Mais il est un peu trop joli, touchant, maladroit, sinon fragile, pour véritablement nous convaincre qu’il peut survivre dans cet environnement hostile, où chaque instant est une bataille. Même si l’auteur veut nous montrer que dans le fond, l’homme parvient à développer une étonnante capacité d’adaptation. 

    De ce film en forme de déclaration d’amour à la nature et, partant, critique de notre société si pressée, on retient surtout des images sublimes, un éloge du silence et de la solitude. le tout exalté par la musique d’Ibrahim Maalouf. Mais d’ici à aller se geler les fesses dans cette immensité glacée…

     A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 15 juin.

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