L’Euro est lancé, affirmait le commentateur helvétique de la rencontre entre la Hongrie et le Portugal. Les joueurs semblent avoir plus envie de gagner que de ne pas perdre, ajoutait en substance son collègue sur le plateau de la RTS, tandis que le consultant surenchérissait en parlant d’un démarrage.
A se demander à quoi jouaient les footeux jusqu’ici! Le moins qu’on puisse relever, c’est qu’ils y ont mis du temps pour se dégourdir enfin les gambettes. Car il a fallu attendre le 13e jour du tournoi et le 33e duel pour voir enfin un vrai match avec des buts.
Même Cristiano Ronaldo, à deux doigts de rendre son passeport l’autre soir tant il était dégoûté par la prestation de ses coéquipiers, a fini par se décoincer les petons pour galoper en direction des filets et y balancer le ballon à deux reprises.
Cela ne l’a pas empêché de piquer sa crise sur le terrain et d’être à nouveau odieux avec ses potes qu’il continuait à rendre responsables de ses échecs. Après avoir plus tôt dans la journée arraché et jeté à l’eau le micro d’un journaliste portugais qui lui demandait ses impressions.
Il faut dire que ce dernier travaille pour le populaire Correio da Manha qui aime potiner sur la vie privée de la star, ce qui l’agace prodigieusement. Toujours est-il que le quotidien ulcéré exige des excuses formelles de la part de CR7. Affaire à suivre.
A part ça, chassez le naturel… A peine le croyait-on sur orbite que l’Euro retombait dans ses travers. Même si l'Eire et la Belgique jubilent avec leur petit goal, l'Italie n'a cessé, elle, d'errer sans but. A l'instar de la Suède et de sa légende, du coup pitoyablement éliminées. Quelle misérable fin de carrière internationale pour Ibrahimovic. C'est lui qui va vouloir renoncer à sa nationalité, désespéré d'avoir affaire à de si piètres compatriotes, incapables de lui livrer une bonne balle pour lui permettre de s'illustrer in extremis...
Treize après l’énorme succès du Monde de Nemo, Dory, le petit poisson chirurgien bleu opère son retour sur grand écran. Cette fois, l’héroïne qui avait aidé Marin le poisson clown à retrouver son fils est à la recherche de ses propre parents. Avec, les rôles étant inversés, Nemo et Marin qui viennent à son secours. D'où une leçon de vie selon laquelle l'important n'est pas seulement la famille dans laquelle on est né, mais aussi celle qu'on se crée en chemin.
Riche banquier trentenaire, beau gosse audacieux grand amateur de sports extrêmes, Wil Traynor se retrouve tétraplégique après avoir été heurté de plein fouet par une voiture en sortant de chez lui. Incapable de tirer un trait sur son passé, devenu cynique, il se coupe du monde et se cloître au château de sa famille, dans un bled paumé d’Angleterre.