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  • Roland Garros: Bacsinszky et Wawrinka, même absence de combat!

    2658192.image_-590x260[1].jpgCette petite balle jaune, quel stress! A deux points de se faire éliminer au premier tour par Radek Stepanek (qui doit aujourd'hui se dire qu’il reste un sacré cador…) puis balbutiant son tennis contre un illustre inconnu tricolore (déclenchant l'hystérie chez ses compatriotes en extase), Andy Murray terrasse cruellement, au pas de charge et en quatre manches courtes dans le dernier carré, un Wawrinka au bout du rouleau.

    Pourtant j’aurais voulu y croire à la victoire de Stan. Sauf que The Man, pour une raison qui m'échappe, n’était pas sur le terrain. La chose s’est hélas imposée dès le troisième jeu du premier set. Et je n’ai aucun mérite à l’avoir remarqué si tôt. J'étais déjà certaine avant le match que c’était cuit pour le malheureux en entendant Pascal Droz et Marc Rosset le donner vainqueur sans coup férir ou presque. J'exagère à peine.

    abacs.jpgLa veille, j’aurais aussi aimé croire à la victoire de Bacsinszky, évidemment également donnée gagnante en trois coups de cuillère à pot par les comiques de la RTS. Mais, situation identique pour elle contre la Néerlandaise Kiki Bertens, issue en sus des profondeurs du classement. Autrement posé, à l'image de Wawrinka même absence de combat chez Timea. Sans doute le syndrome vaudois...

    Enfin, inutile de se lamenter. En débarquant à trois, dont une Victorija Golubic au départ classée bien au-delà de la centième place, il eût été un rien présomptueux de la part des deux autres Suisses pas au top d'espérer beaucoup mieux qu'un quart et une demi-finale. Evitons en effet les cocoricos ridicules de nos chers voisins, qui n'ont pas les yeux en face des trous et imaginent leurs poulains aller au terme de l'épreuve à chaque succès grappillé sur le court.

    ahinpa.jpgD'autant qu'une fois de plus, Martina Hingis a sauvé l’honneur helvétique. Certes, après avoir remporté un wagon de Grands Chelems en double dames et en mixte la saison dernière, le désormais quasi mythique «Santina» a raté le coche en s'inclinant au deuxième tour de Roland Garros. Mais Martina, en compagnie de son partenaire indien Leander Paes, a malgré tout réussi l’exploit de décrocher son 22e Majeur. 

    En revanche, cela reste jusqu'ici la Bérézina pour le tennis français qui, sur ses vingt-six participants Porte d'Auteuil, a non seulement perdu sa dernière joueuse en huitièmes et son ultime joueur en quarts, mais paumé ses combattants en double messieurs et en mixte.

    Alors, histoire de mettre du baume sur tous ces égos hexagonaux meurtris, vais-je souhaiter à Kristina Mladenovic et Caroline Garcia de remporter demain la victoire en double. De tout cœur de surcroît. Mais bien sûr qu’il m’arrive d’en avoir un!

     

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  • Roland Garros: Andy Murray, cruel briseur du rêve français

    amurrayand.jpgPendant deux sets, j’ai craint d’être contrainte à un second mea culpa. Après sa victoire sur Nishikori, à laquelle je ne m’attendais vraiment pas, Gasquet a failli nous refaire le coup en boulottant du rosbif dans "le duel du jour", selon ses compatriotes excités comme des puces à l'idée d'assister à cet extraordinaire événement. 

    D’autant que la belette ėcossaise, contrairement au paresseux Nippon, a drôlement cravaché pendant plus de deux heures avant de dėtrouler, pour empêcher ce brave Richard de l’obliger à regagner son terrier. Tout en continuant à pratiquer un assez vilain tennis, si je me réfère aux déclarations de Marc Rosset, avec qui ses homologues tricolores ne sont évidemment pas d’accord. Pour eux, Murray, qui a cruellement brisé leur rêve, a été monstrueux.

    En somme, tant mieux pour les commentateurs en transes qu’il ait perdu, Gasquet. Car je me demandais bien quels mots ils allaient pouvoir trouver pour célébrer un nouveau triomphe, suite aux tombereaux d’orchidées sous lesquels ils avaient noyé leur pur-sang, atteignant la quasi perfection par la grâce de cette première participation à un quart à Roland Garros!

    Eurosport a d’ailleurs profité du mauvais temps régnant sur la Porte d’Auteuil pour repasser en boucle son match contre Nishikori. Sans oublier de lui consacrer matin, midi et soir l’essentiel de Retour sur terre, Avantage Leconte et autre Double mixte. Et plus ils en parlaient, de Ritchie, meilleur il devenait.

    En les écoutant d'ailleurs, je me suis tricoté un petit scénario catastrophe jusqu’au t-break de la deuxième manche. Admettons, me disais-je, que le Biterrois gagne et remporte ensuite sa demi-finale contre Wawrinka. Vu la folie ambiante, que se passera-t-il si non seulement il se retrouve en finale, mais surtout remporte la Coupe des Mousquetaires, 34 ans après Yannick Noah? Eh bien c’est simple, on en aurait pris pour perpète!

    La preuve, la cuisante défaite de Richard, qui a de nouveau eu les honneurs de plus de la moitié de l’émission en raison de son immense talent, n’a pas un instant rabattu le caquet de la bande à Riton. A l’instar de ses potes, ce dernier l’a trouvé tellement hallucinant qu’il imaginait parfois voir Rodgeur sur le terrain…

    Et pourtant, en dépit de cette dithyrambe, il s'est produit un tel miracle que je n’en croyais pas mes oreilles. Figurez-vous que pour Nicolas Escudé, le meilleur joueur du monde sur terre battue c’est… Wawrinka, qui s’est donc débarrassé de l’Espagnol Ramos les doigts dans le nez pour rallier le dernier carré.

    Les autres, tout acquis au vampire de Belgrade avaient un peu de peine à suivre le Scud dans ses amours stanimaliennes. Et pour ne rien vous cacher, je ne suis pas certaine qu’il aurait asséné sa conviction avec autant de force si Gasquet avait terrassé Murray…

     

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