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  • Coupe du monde de ski: quantité ne rime pas trop avec qualité côté français...

    coupe-du-monde-de-ski-alpin-dames-lara-gut-s-impose-aspen-386751[1].jpgIls nous jouent plus ou moins le même air en ski qu’en tennis nos amis français. Particulièrement dans les disciplines techniques où, comme dans la petite balle jaune, ils sont un paquet d'enfer à s’aligner.

    Du coup au début de l’épreuve, refrain connu, ils vont tout bouffer. Résultat d’autant plus probable qu’ils parviennent généralement à se mettre particulièrement en valeur lors de la manche initiale. Sinon à prendre la première place, à l’image de Victor Muffat-Jeandet dans le géant d’Alta Badia. Ce qui a évidemment provoqué les ululements déments des commentateurs et consultants hexagonaux en transes.

    Ils ont même carrément frisé l’infarctus vu que Tessa Worley, "leur" meilleure slalomeuse du monde, caracolait en troisième position chez les dames à Courchevel, à 9 tout petits centièmes de la seconde, Lara Gut (photo). Mais caramba, tandis que la quasi impériale Tessinoise, déjà victorieuse à deux reprises sur les neiges françaises, maintenait la position et s’installait en tête du classement général coiffant au passage la reine Lindsay Vonn, la malheureuse Tessa s'arrêtait malencontreusement en route...

    Vous imaginez l'intense frustration! Certes, le brave Totor réussissait à décrocher un troisième rang en Italie. Mince consolation toutefois en regard des immenses espoirs entretenus à grand renfort de glapissements frénétiques. Et c'est ainsi qu’en dépit de l’incroyable densité de l’équipe tricolore n'ayant bien sûr d’égal que l’incommensurable talent de ses représentants, on n’en a encore vu aucun tout en haut du podium.

    Comme quoi question gagne chez les Bleus, la quantité ne fait pas franchement la qualité. A l’instar de la raquette. Vous me rétorquerez que côté suisse, si les filles ont plutôt la pêche, les garçons eux n’en mènent pas large. Un doux euphémisme dans la mesure où ils sont complètement largués. Mais à la différence de nos chers voisins, du moment qu’on n’en attend rien, on n’est jamais déçu!

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  • Grand écran: avec "Star Wars VII", le fan se sent à la maison. Une réusite

    star-wars-episode-vii-affiche-95049[1].jpgC’était le film le plus attendu de l’année. Sinon de l’invention du cinéma pour les inconditionnels qui piaffaient depuis le 30 octobre 2012!  Si attendu que Disney mettait la critique au pas en lui imposant la loi du silence. Autrement dit, défense de dévoiler les moments-clés et la fin pour tous ceux qui voyaient Le réveil de la Force avant sa sortie mondiale. 
     
    Sans oublier la signature d’un formulaire ad hoc et l’abandon de son téléphone à l’entrée de la  salle. Avec à la clé la menace de poursuites judiciaires  en cas de non-respect de ces draconiennes  consignes. Plus parano tu bascules du côté obscur…
     
    Des cohortes de passionnés à l'assaut des cinémas 
     
    Mais venons-en à l’objet de tant de convoitises et de secrets, Star Wars VII, le premier volet de la troisième trilogie, rameutant des cohortes de passionnés et de curieux à travers la planète. Sans compter les produits dérivés, il y a de quoi permettre à Disney de se rembourser largement après son rachat de Lucasfilm  pour quatre milliards de dollars,
     
    En très résumé, nous sommes à plus de trente ans de la bataille d’Endor (dans Le retour du Jedi qui promettait de beaux lendemains), mais la galaxie n’en a pas fini avec la tyrannie et l’oppression. L’Alliance rebelle, devenue la Résistance, se bat contre le Premier Ordre réunissant les vestiges de l’Empire, un régime totalitaire dirigé par le seigneur Snoke, C’est dans cette ambiance guerrière que le méchant et mystérieux moine soldat Kylo Ren (Adam Driver) dont Dark Vador est l’idole, pourchasse les ennemis de la dictature.
     
    starwarshansolo-800x410[1].jpgPas de débauche d’effets spéciaux
     
    Fameux générique d’ouverture et l’euphorie va monter au cours de cet opus à grand spectacle, où le réalisateur aficionado J.J. Abrams, avec Lawrence Kasdan et Michael Arndt au scénario, fait revivre le mythe. Ressuscitant avec talent l’esprit et le souffle épique de la première trilogie (1977-1983) imprégné de poursuites intergalactiques, de duels épiques aux sabres laser, d'étranges créatures. Et même d'une petite romance. Mais heureusement sans se laisser aller à une débauche d’effets spéciaux et à la surenchère numérique de la décevante deuxième trilogie (1999-2005). Ici, on mise plutôt sur les personnages. 
     
    Dans ce film intergénérationnel à la trame familiale, bourré de citations, de clins d’œil et de références aux précédents épisodes, émaillé de boutades, le fan se sent en terrain connu. Mieux, à la maison comme dirait Han Solo. Une vieille connaissance que l’on retrouve avec son fidèle Chewbacca. Harrison Ford (photo) apparaît en pleine forme, gouailleur, malicieux et carrément rajeuni. De son côté Carrie Fisher, la princesse Leia, devenue officier de la Résistance et qui a changé de coiffure (!), mène rondement ses troupes. Sans oublier Mark Hamill alias Luke Skywalker dont on ne dira rien…
     
    Star-Wars-7-150417-17[1].jpgDu nouveau, dont l’irrésistible droïde BB-8
     
    La trilogie fait aussi place aux nouveaux héros pour rafraîchir l’ensemble. Comme Rey (Daisy Ridley), attachante et émouvante pilleuse d’épaves qui tente de survivre en vendant sa ferraille. Entraînée dans une aventure interplanétaire, elle rejoindra les rebelles. Sa vie sera bouleversée lorsqu’elle rencontre le courageux Finn (John Boyega), stormtrooper en fuite. Ils sont jeunes, énergiques, beaux et bons.
     
    Mais celui qui nous fait craquer, c’est le droïde BB-8 (photo avec Daisy Ridley), détenteur de plans secrets, adorable robot drôlement humain tout en rondeur, genre aspirateur à roulettes qui se déplace avec une agilité et une rapidité surprenantes sur tous les sols. Mascotte de ce chapitre, il nous gratifie de sons incompréhensibles et de charmants petits cris façon télétubbie. Absolument irrésistible.
     
    Après la réussite de ce septième volet, en dépit de scènes un rien répétitives, il ne reste plus qu’à attendre la sortie du huitième le 26 mai 2017, réalisé par Rian Johnson (qui a déjà dévoilé des choses sur les réseaux sociaux) et celle du neuvième en 2019 avec Colin Trevorrow aux commandes.

    A l’affiche partout dans le monde dès mercredi 16 décembre.

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  • Grand écran: "Suburra" entre film noir et western urbain. Coup de poing, mais trop complaisant

    suburra-trailer-ufficiale-poster-featurette-e-nuove-immagini-dal-film-di-stefano-sollima-v6-238823-1280x720[1].jpgAprès Gomorra et Romanzo Criminale, Stefano Sollima poursuit dans le genre avec Suburra, adapté du roman éponyme de Carlo Bonini et Giancarlo De Cataldo.

    Dans la Rome antique, La Suburra était un quartier pauvre et populeux, où fleurissaient tavernes et bordels. Toujours aussi malfamé mais destiné à être réhabilité, il est le théâtre d’un ambitieux projet immobilier façon Las Vegas, comprenant hôtels de luxe, casinos et boîtes de nuit. Une conquête d’un paradis sulfureux impliquant l’Etat, le Vatican et la mafia.

    Suburra, mélange de film noir et de western urbain, se déroule en 2011, à J-7  d’une «apocalypse» annoncée. Un compte à rebours au sein d’une capitale italienne au bord du gouffre dans tous les domaines de la société. Avec en prime une possible démission du pape.

    On navigue ainsi entre différents univers, politique, criminalité, argent, usure, drogue, prostitution. Chacun d’eux est représenté par un personnage idoine et particulièrement antipathique, assassin, pourri, vicieux, manipulateur, lâche, du député à la pute en passant par le chef mafieux, le gangster, le religieux ou le jeune organisateur d’événementiel. 

    Le tout révèle un système corrompu, chaotique, illégal à ramifications multiples, en majorité régi par le chantage, la brutalité et le meurtre. Un film à l‘ambiance hyper glauque dans une Rome nocturne noyée sous la pluie où personne n’est épargné.

    Alors certes Stefano Sollima tape très fort là où ça fait mal dans cette sombre fresque d’une humanité décadente et gangrenée, faisant écho à l'actualité. On lui reprochera toutefois des caractères trop stéréotypés, un symbolisme trop appuyé et une complaisance souvent crasse dans sa représentation du cycle infernal de la violence. Avec Pierfrancesco Favino, Elio Germano, Claudio Amendola et Jean-Hugues Anglade.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 9 décembre.   
     

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