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  • Melbourne: Federer encore KO. Il devra mettre de l'ail dans sa raquette pour vaincre Djoko le vampire!

    4855412_6_14c1_novak-djokovic-of-serbia-celebrates-after_482ac6ee83f397d383c60a818f8bdc0b[1].jpgCaramba encore raté, avec la déception à la hauteur de l’attente. Sinon plus haut! Pour ne pas changer, les fans étaient tout feu tout flamme et les experts nous promettaient le choc des titans à Melbourne.

    Mais encore une fois, la défaite ne faisait pas un pli. Car comme d’habitude Rodgeur avait marché sur ses adversaires depuis le début de l'épreuve australienne, et comme d’habitude il se retrouvait tel un second couteau, si impuissant face à sa bête noire que j'en avais carrément mal pour lui.

    Je me disais que peut-être en demi-finale… Mais dernier carré ou finale, c’est du pareil au même, l’impitoyable loup de Belgrade ayant de nouveau miraculeusement réussi à hausser son niveau pour dominer outrageusement le Suisse, petit agneau tremblant s'offrant en victime expiatoire. 

    C’eût d’ailleurs pu être une véritable exécution dans l'hypothèse d'un troisième set à l'image des deux affreux premiers où le malheureux Bâlois, errant pitoyablement sur le court façon fantôme, n’avait réussi à marquer que trois jeux. A l’instar de Nadal dans sa dernière confrontation avec Djokovic.

    Certes, il y eut le sursaut de la troisième manche, bien tricotée par la légende, mais qui a tristement laissé filer les mailles dans la quatrième. Je ne vais donc pas me mentir, c'est juste l’horreur cette ixième défaite. Quand je pense que Gilles Simon avait malmené le Serbe jusqu’à le pousser au cinquième set, cela ne sent pas franchement bon pour le maestro en vue des éventuels duels du genre. Et donne évidemment du grain à moudre aux commentateurs français, pas peu fiers de l’exploit de leur compatriote.

    Il n’empêche que le mystère plane. D’accord, Dracula  est actuellement l’incontestable super No 1. Reste que je ne sais pas quel venin il inocule à distance au pauvre Rodgeur, tant celui-ci semble tétanisé à l’entame de ses matches contre à ce monstrueux rival qu’il n’arrive décidément plus à battre dans les grandes occasions. 

    Pour le toujours meilleur joueur de la planète dans l’absolu, une victoire dans un 500, une dans un mille et une autre dans un round robin, ne pèsent en effet pas lourd en regard de cuisants revers dans deux Grands Chelems et un tournoi des Maîtres. A mon avis il n’y a plus qu’une solution pour la légende. Accrocher des bouquets d’ail à sa raquette et verser subrepticement de l’eau bénite dans les bouteilles du vampire pour avoir enfin une chance de gagner tranquille… 

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  • Melbourne: Wawrinka détruit par l'ADM Raonic. Pas de quoi inquiéter Monfils, selon les experts français

    milos-raonic[1].jpgDisons-le tout net, Wawrinka était le seul du circuit à pouvoir battre Djokovic à Melbourne à en croire les experts, plus particulièrement suisses, dont Pascal Droz, le commentateur en l'occurrence extatique de la RTS. Autrement posé, à remporter sa troisième étoile, vu que les deux hommes ne pouvaient se rencontrer qu’en finale.

    Une opinion que semblait d’ailleurs partager San The Man, encore renforcée par l’incroyable résistance opposée en huitièmes par Gilles Simon au saigneur de la raquette, le poussant au bout du bout et qui, selon les spécialistes subjugués, tricolores cette fois, avait rendu Dracula plus humain. Redonnant ainsi un espoir fou au commun des joueurs de pouvoir lui rentrer plus efficacement dans le lard. Merci au sauveur de l'espèce en danger...

    Mais c’était fâcheusement oublier qu’avant le duel helvético-serbe annoncé urbi et orbi, il existait quelques obstacles sur la route de Stantastic. Et d'abord Raonic la catapulte qui, Federer l’avait appris à ses dépens à Brisbane, a adjoint quelques redoutables lancers de grenades aux habituelles bombes lui permettant jusqu’ici de maintenir la pression au service.

    Un cocktail explosif faisant désormais de lui une arme de destruction massive, comme l’a constaté le malheureux  Vaudois, qui n’a pu s’empêcher en sus de se battre tout seul au second set. Pas de quoi pourtant inquiéter la bande à Riton, à commencer par Marion Bartoli. Elle voit très bien Gaël Monfils, prochain adversaire de la terreur canadienne, l’emporter les doigts dans les nez ou presque, à considérer la façon "hallucinante" de "l’exceptionnel" Parisien de se déplacer sur le court.

    Et Guy Forget flanqué de Benoît Daniel d’ajouter qu’il n’y avait en effet là rien d’impossible, dans la mesure où Elasticman mène 2-0 dans ses confrontations avec Raonic l’épouvantail. Je leur rappellerai juste que c’était le double pour Stan. Mais évidemment pour nos chers voisins, un petit suisse est loin d’avoir la qualité, le fumet et la saveur d’une bonne tomme française! 

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  • Grand écran:" The Danish Girl" raconte la vie du premier transgenre de l'Hstoire

    the-danish-girl1-759[1].pngPlébiscité en 2011 pour Le discours d’un roi qui l’a révélé au grand public, le réalisateur britannique Tom Hooper s’est replongé dans l’époque avec The Danish Girl. Il retrace cette fois la singulière histoire vraie des peintres danois Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, le premier à voir subi, en 1930, une opération chirurgicale pour changer de sexe. A l’origine de cette décision périlleuse, une demande de Gerda qui, pressée de terminer un tableau en l’absence de son modèle, prie son mari d’enfiler ses bas, ses chaussures et sa robe. 
      
    L'épisode marque le début d’une longue transformation. Troublé par cette expérience, Einar découvre qu’il se sent davantage lui-même en Lili et éprouve de plus en plus le besoin d’affirmer cette identité féminine. Il permet par ailleurs à Gerda, jusque-là portraitiste mondaine convenue et peu inspirée, de mieux exprimer sa créativité. Mais le couple, qui poursuit sa relation amoureuse, est  rapidement confronté à l’opprobre et aux interdits d’une société conservatrice.
     
    Tous deux quittent le Danemark pour Paris en 1912, en espérant y vivre plus librement. Gerda se fait un nom  grâce à ses illustrations sensuelles, érotiques, provocatrices, révélant souvent une belle et mystérieuse créature…. En 1930, Lili se rend en Allemagne pour son opération. Mais les dangers de la chirurgie étant alors très élevés, elle meurt un an plus tard après cinq interventions et un rejet de greffe d’utérus.
     
    Eddie Redmayne (photo) se glisse avec talent dans la peau du personnage. On pourrait lui reprocher une gestuelle maniérée et une affectation excessive, si ses minauderies ne cachaient pas avec justesse la gêne et le malaise d’une identité sexuelle ardemment souhaitée mais aussi difficile à investir pleinement qu’à assumer, surtout en public. Nominé, le comédien vise l’Oscar du meilleur acteur, tandis que l’émouvante Suédoise Alicia Vikander, alias Gerda, prétend au second rôle féminin.
     
    En lice pour deux autres statuettes, Tom Hooper s’est inspiré du récit romancé de David Ebershoff et de la réalité pour raconter cette histoire d’amour liée à la quête irrépressible d'un homme  d’être une autre. A voir pour ce fait hors du commun,  même si la joliesse, le chic et le classique de la mise en scène ne soient pas vraiment à la hauteur de la gravité du sujet.  

    A l’instar du traitement, certes sérieux et sans esbroufe mais qui, tendant à gommer la violence d’un parcours qu’on imagine tragique, confine parfois à la mièvrerie en dépit de son côté poignant. Comme si le réalisateur se retenait, de crainte de déplaire ou de choquer. Voilà qui n’a pas empêché le Qatar d’interdire le film, ridiculement qualifié de "dépravé". 

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 20 janvier.
     

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