Seretse Khama, 27 ans, roi du Bechuanaland alors sous protectorat britannique et Ruth Williams, une dactylo londonienne de 24 ans tombent éperdument amoureux. Nous sommes en 1947 et la chose provoque un gros scandale. Tout s’oppose à ce mariage mixte, qu’il s’agisse de leurs familles et pays respectifs de l’Afrique du Sud en plein Apartheid. Mais les deux tourtereaux vont surmonter tous les obstacles.
Leur amour inébranlable a changé leur pays et inspiré le monde. L’Anglaise Amma Asante, fille d’immigrés ghanéens, à qui l’on doit également Belle et A Way Of Life, s’en est servie pour porter à l’écran le biopic A United Kingdom, adapté du livre Colour Bar de Susan Williams.
Entre Histoire, lutte politique, passion et romance, elle revient ainsi sur l’incroyable aventure du couple mixte discriminé, son combat ensuite pour l’indépendance du Bechuanaland devenu le Botswana et dont le démocrate Seretse Khama fut le père.
La première partie est centrée sur la relation impossible entre ces deux êtres, la seconde sur leur installation au Bechuanaland. Bien que leur union ait déclenché un vrai conflit diplomatique (les Britanniques ont retenu le jeune ménage jusqu’en 1956, notamment pour ne pas déplaire à l’Afrique du Sud), on reprochera à l’auteur une vision simpliste et très idéalisée dans son approche ultra sentimentale de la situation.
Mais en dépit de son côté excessivement lisse, le film se laisse voir à la fois pour cet important épisode historique que bien peu connaissent et la prestation convaincante des deux comédiens principaux David Oyelowo (Selma, Le Majordome) et Rosamund Pike vue dans Gone Girl ou encore Orgueil et préjugés.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 29 mars.
Au début il y a un cahier d‘écolier ordinaire. Sur les feuillets à petits carreaux des photos en forme de témoignages courageux de femmes, jeunes filles, garçons enfants de Centreafrique, dont les vies ont été brisées par la vague de meurtres et de viols commis par les 1500 hommes de la milice de Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de libération congolais entre octobre 2002 et mars 2003. Des traumatismes vécus par des familles entières.
Claire, sage-femme au sens propre et figuré, a voué son existence aux autres. Alors que la fermeture proche de la maternité où elle travaille la préoccupe, son quotidien est de surcroît chamboulée par l’irruption, au bout de 40 ans, de Béatrice, ancienne maîtresse passionnée de son père qu’elle a poussé au suicide après l’avoir quitté sans explication.