le blog d'Edmée - Page 666
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C'était pas du TNT
Le choc devait être explosif. Mais hélas pas un rat pour allumer la mèche.Résultat, un banal pétard espagnol. Rien de plus logique. Lors de leur deuxième finale avant la lettre, les malheureux Italiens avaient de vrais adversaires en face…Mais surtout, la déflagration de l’Euro s’était déjà produite la veille. Et les Ibères ont du souci à se faire pour jeudi avec les diables russes ensorcelés par le druide Hiddink et sa potion magique… Drôle de gus que le Roland Magdane du crampon. Il la joue trop modeste pour être honnête. On n’a pas eu le temps de préparer tactiquement ce match, a-t-il déclaré. Ben voyons! A se demander pourquoi, dans la mesure où les footeux n’ont que ça à faire toute la sainte journée.N’empêche que la déculottée des Orange privés de jus a encore amplifié la déroute des Tricolores. Evidemment, ces derniers voient la chose sous un angle très différent. A l’image de certains commentateurs et autres experts qui ne décolèrent pas, et continuent à penser que les Néerlandais ont juste eu le cul bordé de nouilles.A part ça, Domenech a l’intention de rester dans le coin, histoire d’épier le jeu des autres équipes. Voilà une taupe qui ne va pas affoler grand monde!Edmée -
Dodo la joue Sarko
Je sais, l'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales. Mais en dépit de l'admiration béate que lui vaut en général cette victoire, je vous avoue que cela m'intéresse modérément. Surtout quand on élimine l'adversaire en jouant à la poussette, comme Ballack. De vilains gamins ces Germains.
En revanche, côté Tricolores, ça devient carrément grandiose. Je ne vous raconte pas le regard fuyant, le nez dans le micro, la lippe pendante, bref le courage exemplaire des commentateurs de TF1, invités mercredi soir à se prononcer sur la pertinence du maintien de Domenech à la tête des Bleus.
Et que dire de l'interview exclusive du même Raymond promise par la chaîne! Avec Denis Brogniart qui se tortillait d'aise à l'idée du scoop séculaire. Les portugaises grandes ouvertes, je m'attendais donc à du lourd. L'annonce fracassante d'une démission. Ou pour le moins à un mea culpa géant.
Inutile pourtant de préciser l'inanité abyssale de la chose, Dodo évoquant sottement de légers défauts de communication façon Sarko. Tout en ânonnant que cet Euro miteux ne représentait en fait qu'une transition vers le Mondial 2010. Raison pour laquelle ses footeux n'ont pas jugé bon de s'éreinter à battre des minables.
Mais leur échec, du coup relatif, tient à une autre cause majeure. Selon l'inénarrable, les Français ont été victimes de la géographie d'un hôtel en cul-de-sac. D'où l'impasse!
Edmée
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Gazon maudit!
J’ai écrit le contraire hier parce que j’étais en colère. Aujourd’hui, sans mes Bleus, je suis inconsolable. Dément, ce mauvais sort qui s’est acharné sur eux. Rappelez-vous la chaleur excessive du premier match, les vestiaires trop petits du second, la crainte de la triche au troisième. Logique qu’ils nous aient rejoué gazon maudit. Comme en 2002!Et la dignité de ces médias que je n’aurais jamais imaginés français si je ne l’avais pas su. Se contentant d’avaler des couleuvres, évoquant sobrement la blessure de Ribéry et l’expulsion d’Abidal. Ignorant quasiment les ressources profondes des Tricolores. Aussi profondes qu’invisibles à l’œil nu, je l’admets. Sauf celui, très exercé, de Domenech... Mais ce n’est pas une raison de se montrer cruel envers le coach, tellement helvétique que je l’engagerais volontiers à la place d’Hitzfeld. Histoire de ne pas dépayser les Suisses.En plus, il n’est pas vraiment responsable de la cacade. A l’image du président Ford, incapable de descendre les escaliers et de mâcher du chewing-gum en même temps, le brave Raymond ne pouvait simplement pas gérer à la fois son équipe et son mariage…