le blog d'Edmée - Page 664
-
La TSR lui préfère la Schlager...
Juste en passant, il devrait profiter de son prochain statut de roi pour s’acheter un caleçon. Parce que décidément, il me tue à décoincer son string de plus en plus frénétiquement. Mais bref. Puisque je vous en cause, la couronne de l’Ibère va elle aussi vaciller dès qu’il se la posera sur la cafetière, à en croire les analyses pointues de certains experts.Qualifiant Rafa de phénomène galactique, ils mentionnent dans la foulée et d’un ton un poil emprunté ses biscotos dantesques. Ça ne tiendra pas. Ou alors… Et c’est là que semble se dessiner un gros point d’interrogation sous les crânes, à l’évocation du physique stupéfiant de Monsieur Muscle.Maigre consolation. C’était quand même très dur d’assister en direct à la chute inexorable de l’icône. Enfin, tant qu’on se débrouille par ses propres moyens en se délestant d’une poignée de dollars. Car les pontes de la TSR, fondus de Schlager-Parade allemande, ont évidemment jugé inutile de se procurer quelques images de Toronto ou Cincinnati, pour nous laisser partager de visu l’agonie du plus grand héros helvétique depuis Guillaume Tell. Nous permettant accessoirement de vivre un tournant historique dans la raquette.Encore que Federer mérite moyennement que je me mette au lit pour le plaindre. A son habitude, il s’est montré d’une désespérante platitude saupoudrée d’une exaspérante fatuité dans ses explications, à la suite de ce nouvel échec honteux. Reconnaissance furtive du talent de l’adversaire et, comme toujours, pas l’ombre du début d’un soupçon d’une vague tentative de remettre un tant soit peu son jeu en question. Alors qu’en le regardant évoluer, j’en suis à craindre le pire contre absolument n’importe qui, de Gasquet à Wawrinka, à la perte d’un seul service! En outre, quand on lui demande s’il souhaite la défaite de Nadalator dans l’Ohio, Rodgeur prend un air méprisant pour répondre qu’il s’en fout, dans la mesure où il ne s’agit que d’un minable Masters Series.Le comble pourtant, c’est qu’en dépit de ses onze défaites, le futur ex-king du tamis juge que sa saison, plutôt satisfaisante au demeurant, se révélerait carrément explosive s‘il venait à gagner l’US Open. Et avant à Beijing.Drôle de pékin! Etant donné l’état actuel comateux de Sa Grâce, je ne l’imagine pas une seconde nous ramener une quelconque médaille de l’enfer chinois. Et vu qu’il constitue l’un de nos meilleurs atouts, sinon le seul, je ne vous raconte pas à quel point je les sens mal ces JO. Du coup, compte tenu de la situation générale, nous ferions tous mieux d’aller à la plage en août… Edmée -
Juste normal. Y nada mas!
Je sais qu’il va encore s’en dire et s’en écrire jusqu’à l’indigestion à propos du nouveau roi de la vieille Europe.</p><p>Mais tout bien considéré et nonobstant la montagne d’analyses bredouillantes d’avant match sur l’opposition des styles doublée du choc des cultures, l’ensemble plombé par une glorieuse quoique pesante incertitude, pour moi c’est simple. Rien de plus normal que la victoire de l’Espagne sur l’Allemagne. Y nada más!
Aussi, pour terminer cet Euro sur une note apaisante pour nos ego d’Helvètes un poil traumatisés, aimerais-je vous faire part d’une découverte intéressante. A chaque grand-messe du crampon, il y a toujours une flopée d’experts pontifiants, invités à se prononcer sur le pourquoi de l’incroyable ferveur suscitée par ce sport planétaire.
C’est ainsi que l’un d’eux a d’abord aligné un certain nombre de banalités sur le lieu de communion et la géographie du monde qu’est ce bastion masculin attaqué par les femmes, l’union et la division qu’il provoque, sans oublier l’indispensable fonction sociale qu’il remplit à travers l’expression de repères identitaires. Pour gloser ensuite sur l’extraordinaire côté tragédie grecque d’une discipline qui confine à l’art.
Et là j’ai compris la raison essentielle des sempiternelles défaites prématurées des Helvètes. C’est tout simplement qu’ils ne jouent pas vraiment au foot…
-
Un succès trop facile
La victoire était trop facile pour les Espagnols. Même porteurs de ce maillot jaune qui file à chaque coup un surcroît de couperose à l’affreux Luis Aragones.La défaite des malheureux Russes n’a pas traîné. A la fois en manque de potion magique et victimes d’un lourd handicap: le soutien inédit de nombreux Français. Non par pure bonté d’âme, vous vous en doutez. Les fans des Bleus estiment simplement que rapport à leur drapeau, les sujets de Poutine ont quelque chose de tricolore en eux. Cela dit, c’est encore loin d’être dans la poche coté ibère. En dépit de ce que j’ai lu, ils vont devoir affronter de sacrés adversaires. A commencer par le très véloce Ballack, qui m’époustoufle par son approche révolutionnaire du crampon. Pour lui le foot ce n’est pas seulement courir, c’est aussi… taper dans un ballon.Avouez que face à cette découverte décoiffante, Saint-Casillas dieu du stade et idole des foules a du mouron à se faire!