Dodo la joue Sarko (20/06/2008)
Je sais, l'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales. Mais en dépit de l'admiration béate que lui vaut en général cette victoire, je vous avoue que cela m'intéresse modérément. Surtout quand on élimine l'adversaire en jouant à la poussette, comme Ballack. De vilains gamins ces Germains.
En revanche, côté Tricolores, ça devient carrément grandiose. Je ne vous raconte pas le regard fuyant, le nez dans le micro, la lippe pendante, bref le courage exemplaire des commentateurs de TF1, invités mercredi soir à se prononcer sur la pertinence du maintien de Domenech à la tête des Bleus.
Et que dire de l'interview exclusive du même Raymond promise par la chaîne! Avec Denis Brogniart qui se tortillait d'aise à l'idée du scoop séculaire. Les portugaises grandes ouvertes, je m'attendais donc à du lourd. L'annonce fracassante d'une démission. Ou pour le moins à un mea culpa géant.
Inutile pourtant de préciser l'inanité abyssale de la chose, Dodo évoquant sottement de légers défauts de communication façon Sarko. Tout en ânonnant que cet Euro miteux ne représentait en fait qu'une transition vers le Mondial 2010. Raison pour laquelle ses footeux n'ont pas jugé bon de s'éreinter à battre des minables.
Mais leur échec, du coup relatif, tient à une autre cause majeure. Selon l'inénarrable, les Français ont été victimes de la géographie d'un hôtel en cul-de-sac. D'où l'impasse!
Edmée
16:33 | Lien permanent