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le blog d'Edmée - Page 374

  • Grand écran: "Les chaises musicales", avec Isabelle Carré trop empotée pour séduire

    featured_les-chaises-musicales-1050x740[1].jpgPour Perrine, reine des gaffeuses, maladivement timide et pseudo-musicienne célibataire frisant la quarantaine, c’est la galère. Tout ce qu’elle trouve pour boucler ses fins de mois difficiles c’est de jouer l’animatrice sous de ridicules déguisements dans des goûters d’anniversaires de mômes ou des maisons de retraite.

    Perdue évidemment dans la campagne en se rendant à l’une de ces fêtes nazes, elle demande son chemin à un homme et, toujours aussi gauche et maladroite, le fait tomber accidentellement dans la benne d’une déchèterie. Voyant qu’il ne bouge pas, elle appelle le Samu et s’enfuit paniquée.

    Apprenant qu’il a été hospitalisé dans le coma, elle décide de se racheter en lui consacrant son temps libre et va le voir chaque jour pour tenter de le réveiller. Tout en développant un petit coup de cœur pour sa victime, elle lui emprunte au passage son job, son appartement et son chien…

    Premier long-métrage de Marie Belhomme, Les chaines musicales, comédie romantico-loufoque se voulant attendrissante, avait de quoi séduire en montrant un personnage a priori craquant, peinant à trouver sa place dans la société. C’est pourtant le contraire qui se produit, tant sa réalisatrice s’obstine à œuvrer dans l’improbable et l’incohérent. Et comme la licence cinématographique a ses limites, on a bien du mal à s’intéresser à ce scénario poussif.

    Les comédiens ne contribuent malheureusement pas à relever le niveau. A commencer par Isabelle Carré qu’on avait beaucoup aimée dans Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris, mais qui là confond grâce maladroite et niaiserie bêtifiante. Plus empotée que fragile ou candide, elle se révèle du coup plus exaspérante que touchante.

    Pas grand-chose à dire par ailleurs concernant Philippe Rebbot, collectionneur de seconds rôles et récemment vu dans Hippocrate, dans la mesure où il passe les quatre cinquièmes du film allongé sans bouger sur son lit, le visage couvert de pansements…

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 29 juillet.

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  • Grand écran: "Je suis mort mais j'ai des amis", avec papis rockeurs frappadingues

     

    imagesBTKG3289.jpgDifficile de se livrer à une plus grande "belgitude" qu’à travers leur dernier long métrage Je suis mort mais j’ai des amis, pour les frères Guillaume et Stéphane Malandrin.

    Cette comédie burlesque raconte l‘histoire de  Wim, Yvan, Pierre et Jipé, quatre papis rockeurs déglingues qui, entre bières et frites, passent leur temps à jouer dans les troquets où ils sont engagés.

    Jusqu’au jour où ils décident d’aller faire une tournée en Californie. Mais à la veille du départ Jipé, le leader et chanteur du groupe qui a abusé une fois de trop de la bouteille, se tue bêtement lors d'une chute.

    Ses trois amis, déterminés à  honorer envers et contre tout sa mémoire, dérobent l’urne funéraire et se lancent dans un road movie déjanté entre Bruxelles, et Los Angeles, avec un détour mouvementé chez les Inuits, dans le Grand Nord québécois. 

    Le tout en compagnie de Dany, un pilote de l’air moustachu débarqué par surprise pour leur apprendre qu’il était depuis quelques années l’amant de leur pote décédé… Et qui, en dépit de leurs tentatives grossières pour s’en débarrasser, ne va pas leur lâcher les baskets. 

    Ce film émouvant, tendre, cynique, humoristique et absurde sur le deuil, l’amitié, les rêves et les illusions perdues, met en scène d’attachants pieds nickelés du rock sur le retour. Une farce réjouissante qui doit beaucoup à ses acteurs, Serge Riaboukine, Wim Willaert et surtout l’irrésistible Bouli Lanners. Meneur de la fine équipe, genre bouledogue croisé avec un ado attardé. il s’éclate dans le rôle d’un rockeur quinqua colérique aux longs cheveux filasses peu ragoûtants,

    Losers à la fois gamins, pathétiques et frappadingues, ces trois-là font oublier la caricature souvent appuyée, quelques gags douteux et le côté un rien approximatif du scénario.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 22 juillet.

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  • Coupe Davis: impossible est de plus en plus français!

    andy-murray-coupe-davis_6674816856842c61832899bc38085740[1].jpgLes Bleus partaient en principe favoris pour ce quart de finale contre les sujets de Sa Majesté dans la mesure où, débarqués en force, ils n’avaient que Murray à battre.

    Quantité n’est pourtant pas synonyme de qualité et les choses ont tourné autrement. Après le double de samedi misérablement perdu par Tsonga et Mahut, on lisait donc partout que vaincre la belette écossaise était devenu mission impossible. Mais impossible n’étant pas français, rappelaient certains, l’espoir demeurait….

    Et il faut bien avouer qu’au bout d’une manche rondement tricotée par le brave Simon et d’une deuxième sur le point de l’être, les plus sceptiques n’étaient pas loin de se bercer d’illusions. Le capitaine Clément souriait aux anges, les fans s’agitaient follement en s’inclinant devant la merveille hexagonale, tandis que Jo-Wilfried enfilait le blouson. Et s’apprêtait à rejoindre les vestiaires pour se préparer à livrer le cinquième match, devant alors logiquement donner la victoire aux siens, étant donné la faiblesse insigne d’une opposition nommée James Ward.    

    Bref, contre toute attente, nos chers voisins s’voyaient soudain quasiment guerroyer en demi-finale, avec ce pauvre Andy au bord de la rupture, déjouant tous les pronostics d’un triomphe anglais sans coup férir ou presque.

    Et puis voilà qu’il se rebiffait, sortant ses petites dents pointues pour commencer à déchiqueter impitoyablement le malheureux Simon qui ne résistait pas à la morsure. Le capitaine Clément baissait la tête, les fans modéraient leurs ardeurs et Tsonga se rasseyait en tombant le blouson. Comme quoi impossible est hélas de plus en plus français, ainsi que l’avaient déjà cruellement éprouvé les Hexagonaux en finale à Lille en novembre dernier face aux Helvètes déchaînés.

    En revanche, le fameux dicton a provisoirement changé de continent pour devenir australien, si j'en juge par le spectaculaire retournement de situation auquel on a assisté suite à l’effondrement des «Special K», les fanfarons Kyrgios et Kokkinakis aussitôt remplacés sur le terrain. Menés 0-2, le bombardier Groth et l’inusable Hewitt enlevaient le morceau au nez et à la barbe des valeureux et étonnants Kazakhs, fort dépités cependant par la douloureuse tournure de l'événement.

    Inutile de préciser que les British auront de quoi se méfier des kangourous de choc qu’ils retrouveront dans le dernier carré, s‘ils veulent se garder l’entier du rosbif à déguster en finale….

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