Coupe Davis: impossible est de plus en plus français! (19/07/2015)
Les Bleus partaient en principe favoris pour ce quart de finale contre les sujets de Sa Majesté dans la mesure où, débarqués en force, ils n’avaient que Murray à battre.
Quantité n’est pourtant pas synonyme de qualité et les choses ont tourné autrement. Après le double de samedi misérablement perdu par Tsonga et Mahut, on lisait donc partout que vaincre la belette écossaise était devenu mission impossible. Mais impossible n’étant pas français, rappelaient certains, l’espoir demeurait….
Et il faut bien avouer qu’au bout d’une manche rondement tricotée par le brave Simon et d’une deuxième sur le point de l’être, les plus sceptiques n’étaient pas loin de se bercer d’illusions. Le capitaine Clément souriait aux anges, les fans s’agitaient follement en s’inclinant devant la merveille hexagonale, tandis que Jo-Wilfried enfilait le blouson. Et s’apprêtait à rejoindre les vestiaires pour se préparer à livrer le cinquième match, devant alors logiquement donner la victoire aux siens, étant donné la faiblesse insigne d’une opposition nommée James Ward.
Bref, contre toute attente, nos chers voisins s’voyaient soudain quasiment guerroyer en demi-finale, avec ce pauvre Andy au bord de la rupture, déjouant tous les pronostics d’un triomphe anglais sans coup férir ou presque.
Et puis voilà qu’il se rebiffait, sortant ses petites dents pointues pour commencer à déchiqueter impitoyablement le malheureux Simon qui ne résistait pas à la morsure. Le capitaine Clément baissait la tête, les fans modéraient leurs ardeurs et Tsonga se rasseyait en tombant le blouson. Comme quoi impossible est hélas de plus en plus français, ainsi que l’avaient déjà cruellement éprouvé les Hexagonaux en finale à Lille en novembre dernier face aux Helvètes déchaînés.
En revanche, le fameux dicton a provisoirement changé de continent pour devenir australien, si j'en juge par le spectaculaire retournement de situation auquel on a assisté suite à l’effondrement des «Special K», les fanfarons Kyrgios et Kokkinakis aussitôt remplacés sur le terrain. Menés 0-2, le bombardier Groth et l’inusable Hewitt enlevaient le morceau au nez et à la barbe des valeureux et étonnants Kazakhs, fort dépités cependant par la douloureuse tournure de l'événement.
Inutile de préciser que les British auront de quoi se méfier des kangourous de choc qu’ils retrouveront dans le dernier carré, s‘ils veulent se garder l’entier du rosbif à déguster en finale….
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