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le blog d'Edmée - Page 376

  • Queen's: en changeant le haut, Wawrinka banalise le bas!

    le-suisse-stan-wawrinka-affronte-l-australien-nick-kyrgios-au-premier-tour-du-tournoi-londonien-du-queen-s-le-16-juin-2015_5359205[1].jpgLes fans des Helvètes redoutaient le pire. On leur avait annoncé à cor et à cri que Federer et Wawrinka, l’un à Halle, l’autre au Queen’s, avaient hérité d’un tirage coton dans leur préparation sur herbe pour les joutes dans les jardins de Wimbledon.

    Exact pour la légende qui a eu toutes les peines du monde à se débarrasser de Kohlschreiber et n’a dû qu’aux erreurs coupables du malheureux Allemand la chance inouïe de se hisser in extremis au second tour du tournoi tudesque.

    Rodgeur a en effet failli subir le sort de ce pauvre Nadal qui, après avoir réussi l’insigne exploit de battre tous les nazes à Stuttgart, y compris Monfils qui s’est comporté comme tel, s’est emmêlé fatalement les aiguilles dans la troisième manche qu’il venait pourtant de tricoter victorieusement aux deux tiers devant l’Ukrainien Dolgopolov. A mon humble avis, c’est râpé aussi bien pour le maestro que pour le pitbull dans une douzaine de jours chez Sa Majesté.

    En revanche, rien de plus faux en ce qui concernait les difficultés imaginées pour Stan The Man, qui a au contraire bouffé l’un des Special K australiens, en l’occurrence le bombardier géant Kyrgios, en même pas 50 minutes. On eût d’ailleurs dit que le Suisse avait un express à prendre, tant il se pressait pour boucler ses jeux en un temps record. Mais ne nous emballons pas, on sait que Wawrinka peut nous refaire du Wawrinka des mauvais jours n’importe quand.

    En attendant, il porte toujours son short rose à carreaux façon nappe de picnic, qualifié d’immonde de par la planète, mais néanmoins en rupture de stock. En réalité, comme le signalait avec raison (une fois n’est pas coutume) l’imbu de sa personne Aymeric Caron chez Ruquier samedi soir dernier, ce n’est pas tant le bermuda qui est moche que sa combinaison improbable avec un t-shirt nettement plus vilain. 

    Et le chroniqueur de conseiller au nouvel ogre de l'ocre de porter une chemisette blanche avec sa culotte bariolée. Apparemment le Vaudois l’a écouté, puisqu’on l’a vu débarquer vêtu de la sorte sur le Central. Du coup en changeant le haut, le bas de Stanimal en devenait soudain carrément anodin, comme on peut en juger sur l'image ci-dessus. 

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  • Grand écran: "Valley Of Love" réunit Isabelle Huppert et Gérard Depardieu

    decouvrez-la-bande-annonce-de-the-valley-of-love-de-guillaume-nicloux-avec-depardieu-et-huppert,M219496[2].jpgTrente-cinq ans après Loulou de Maurice Pialat, Guillaume Nicloux a choisi de réunir Isabelle Huppert et Gérard Depardieu dans Valley Of Love pour une mission plus que bizarre. Autrefois mariés, ils sont aujourd’hui séparés. Mais ils ne vont pas moins réaliser le dernier vœu de leur fils Michael, photographe, qui s’est suicidé six mois auparavant.

    Dans une lettre, il leur demande d’être présents ensemble dans la Vallée de la mort, tous les jours à un endroit différent. Une sorte de voyage initiatique à l’issue duquel ils le reverront. Il le leur a promis.

    Voici donc la gracile Isabelle accompagnée du massif et suant Gérard, bedaine au vent, partis pour ce rendez-vous d’outre-tombe avec pliant et parasol, au cœur de ce lieu aride chauffé à blanc. Avec un scénario dont la minceur le dispute à l’absurde, sinon au grotesque, Guillaume Nicloux propose des retrouvailles se voulant émouvantes sur fond de deuil, de mysticisme et de désert à valeur emblématique. Le tout agrémenté de réflexion des deux stars sur leur statut.

    Mais ce n’est qu’un ersatz. Tout en nous appâtant avec de superbes paysages, par ailleurs  inratables, le réalisateur capitalise essentiellement sur ses deux monstres sacrés. La limite du film, d’autant que leur jeu se révèle loin du décoiffant. Plus particulièrement celui d’Isabelle Huppert, décevante, alors que sa présence dans un film est habituellement un gage de qualité.

    Cette Vallée de la mort qui devient celle de l’amour figurait en compétition au dernier Festival de Cannes. Inutile de préciser que l’opus n’avait rien à y faire. A part avoir permis à ses deux têtes d’affiche de fouler le tapis rouge. Et accessoirement à Gégé de déclarer son amour à Poutine…

    maxresdefault[1].jpgUn moment d’égarement

    On quitte la Californie pour la Corse. Sans plus de réussite, bien au contraire. Auteur du dyptique sur Mesrine, Jean-François Richet a changé radicalement de registre pour se lancer dans le remake foireux du film de Claude Berri Un moment d’égarement (1977), dont Stanley Donen avait déjà fait une resucée en forme de flop, La faute à Rio, en 1984. La dernière mouture est produite par Thomas Langmann, le fils de Berri, en hommage à son père.

    Vincent Cassel et François Cluzet jouent Laurent et Antoine (Pierre et Jacques interprétés par Jean-Pierre Marielle et Victor Lanoux dans l’original), deux amis d’enfance qui partent en vacances avec leur fille respective, Marie (Alice Isaaz)), 18 ans et Louna (Lola le Lann), 17 ans

    Cette dernière a le béguin pour Laurent, qui succombe à ses charmes l’espace d’un soir. Le lendemain il regrette et repousse Louna qui le poursuit en vain de ses assiduités. Sans révéler son identité, l’adolescente effondrée confie alors son chagrin à son père qui n’a désormais plus qu’une  idée en tête, faire la peau à l’affreux séducteur de sa fille…

    Prétendre qu’une créature de rêve de 17 ans peut tomber raide dingue d’un homme de 30 ans son aîné, même s’il s’agit de Vincent Cassel, bonjour la crédibilité et la persistance du cliché sexiste. Mais on atteint des sommets de beaufitude avec la prestation ridicule de François Cluzet, d'abord obsédé par la chasse au sanglier qui dévaste son jardin puis à l’homme qui a saccagé la vertu de son enfant. Hautement symbolique, non? Bref, Cassel n'est pas seul à s'égarer dans l'histoire...

    Films à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 17 juin.

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  • Grand écran: "Love Island", comédie kitsch pour vacances croates

     

    love-island-photo3[1].jpgLiliane et son mari Grebo passent leurs vacances dans une station balnéaire croate. Enceinte, Liliane va bientôt accoucher et le futur papa se réjouit follement de la naissance de leur petite fille.

    Tout est inclus dans le forfait de ce village genre Club Med et le jeune couple a bien l‘intention d’en profiter, notamment des soirées organisées pour distraire les touristes. Lors de l'une d’elles, un karaoké, Grebo désireux d'être le centre de l'attention, s’illustre en interprétant un vieux tube pop. Sa prestation n'est pas trop du goût de Liliane qui, en regardant autour d'elle, aperçoit Flora, une belle jeune femme avec qui elle a entretenu une folle relation amoureuse..

    Elle voudrait l'oublier, contrairement à Flora avide de revivre les moments passionnés qu’elles ont vécus. De son côté Grebo, qui ne se doute de rien, est très attiré par la sulfureuse créature, accessoirement monitrice de plongée. Et comme tout est propice à libérer ses instincts primitifs dans cette ambiance de farniente, nos deux héros ne vont finalement pas se priver, quitte à se compliquer singulièrement l’existence. 

    Avec Love Island, comédie kitsch aux éclatantes couleurs bollywoodiennes, la réalisatrice Jasmila Zbanic, auteur de Sarajevo, mon amour veut mettre en scène un univers parallèle idyllique où chacun peut enfin pratiquer le lâcher prise. En même temps, elle tient à montrer une autre facette, gaie et insouciante, d’une société bosniaque déterminée à avancer dans un pays en reconstruction après la tragédie de la guerre.

    Des intentions des plus louables, Sauf qu’on ne peut s’empêcher d’y voir surtout, à quelques chansons près, une sorte de sous Bronzés croisé avec un ersatz de Gazon maudit. Dommage.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 17 juin.

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