Colossal, prodigieux, fabuleux, fantastique… Franchement, je vous avoue que je manque de superlatifs pour qualifier la victoire des Français en Coupe Davis.
Certes, les spécialistes hexagonaux ne sont pas en reste. Historique, ont-ils même déclaré. Avec raison. Je trouve qu’il y a en effet vraiment de quoi s’ébaubir de l’ébouriffante performance des Bleus. Car je ne sais pas si prenez la pleine mesure de leur insigne exploit en cette fin novembre au stade Pierre Mauroy de Lille, qui les avait vus inexorablement plier en quatre manches devant Federer et Wawrinka en 2014.
Un exploit permis par d’autres tout au long de leur campagne pour l’obtention du très convoité Saladier d’argent. Imaginez. Seize ans après, ils ont réussi à rallier la finale en battant le Japon… sans Nishikori, la Grande-Bretagne … sans Murray et la Serbie… sans Djokovic.
Mais ils n’allaient pas s’arrêter là dans leur irrésistible marche en avant vers le trophée. L’effet Macron en somme. De quoi réclamer une descente des Champs-Elysées en compagnie du jeune et triomphant chef de l’Etat, qui lui aussi ne cesse d‘accumuler les succès face… aux mal-lotis de tout poil.
C’est ainsi que les Tricolores en feu ont bouclé le travail. D’abord ils s’offraient un succès inouï face à un double composé d’un quasi inconnu et d’un illustre nobody puis, alors qu’un monumental Tsonga échouait à se défaire d’un Goffin au genou en capilotade, un exceptionnel Pouille parvenait, lui, à terrasser le malheureux second couteau Darcis, au coude en marmelade de surcroît.
Et dire que certains mauvais esprits vont chipoter à propos de ce sacre pourtant acquis de si haute lutte!
La rencontre entre un professeur réac et et une étudiante arabe rebelle issue de la banlieue ne pouvait être qu'explosive. Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, connu pour ses provocations et ses dérapages. Et qui profite de son statut pour l’humilier publiquement parce qu’elle est arrivée en retard.
Emmené par Emma Stone et Steve Carell, excellent duo d’acteurs, Battle Of the Sexes revient sur le combat pour l’égalité de l’icône américaine de tennis Billie Jean King. En s’appuyant plus particulièrement sur l’histoire incroyable de son duel avec Bobby Riggs, ancien numéro un mondial. Le match du siècle suivi par 30.000 spectateurs et 50 millions de télespectateurs à travers la planète.
Deux comédiens formidables