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Sorties de la Semaine - Page 251

  • Grand écran: "La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil" rate sa cible...

    la-dame-dans-l-a111111111111uto-avec-des-lunettes-et-un-fusil[1].jpgQuarante-cinq ans après Anatole Litvak, le bédéiste Joann Sfar auteur du biopic sur Gainsbourg et du film d’animation Le chat du rabbin, s’est lancé dans l’adaptation du polar de Sébastien Japrisot paru en 1966.

    La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil c’est Dany Longo, secrétaire dans une agence de pub. Timide, assez insignifiante en dépit de sa beauté, elle mène une vie solitaire sans véritables attaches, sinon une amitié de jeunesse pour la femme de son patron,

    Celui-ci m’a pas de peine à la manipuler après lui avoir demandé de venir chez lui pour terminer un travail urgent, puis de le conduire à l’aéroport et de ramener la voiture, une superbe Thunderbird décapotable, à son domicile.

    Mais Dany na jamais vu la mer. Et sur un coup de tête, décide de ne pas obéir aux ordres en prenant la route du Sud. Un voyage qui tourne rapidement au cauchemar. Elle se fait attaquer dans une station-service et plusieurs personnes soutiennent l'avoir déjà vue la veille dans la même voiture. Suffisant pour croire qu’elle sombre dans la folie et de se le répéter sans cesse dans un dialogue angoissant avec elle-même.

    Une intrigue qui se veut perverse mais qui ne tient pas ses promesses dans ce thriller à l’esthétique des années 60/70. Doublé d’un road-movie parano flirtant avec le fantastique, le film vire à l’exercice de style prétentieux dans une sorte de jeu de rôles sur un scénario inutilement tarabiscoté.

    Dommage pour les acteurs dont la révélation Freya Mayor (photo), francophone d’origine écossaise connue pour son rôle dans la série britannique Skins et l’Italien Elio Germano, qui avait décroché le prix d‘interprétation masculin à Cannes en 2010 pour La nostra vita. A noter aussi, mais pas pour le mieux, la présence de Benjamin Bioley dans le rôle improbable de l’inquiétant patron ourdissant une sombre machination.

    ted-2-ted-jessica-barth-01-636-380[1].jpgTed 2, le retour calamiteux de l’ourson érotomane 

    Le premier métrage avait fait un tel carton que Seth McFarlane n’a pas résisté à l’appât du gain. C’est ainsi qu’on a malheureusement droit à une suite des aventures de Ted, l’ourson graveleux et érotomane.

    Marié, il souhaite devenir papa et demande à son pote John d’être le donneur en vue d’une insémination artificielle. Cependant, s’il veut avoir la garde de l’enfant, Ted va devoir prouver devant un tribunal qu’il est véritablement humain.

    Sous prétexte de lutte pour les droits civiques en défendant les minorités assaisonnée d’une ode à la différence, le réalisateur nous fourgue une comédie à prétention effrontée, osée et irrévérencieuse, mais qui se révèle juste calamiteusement outrancière.

    D’une beaufitude qui le dispute à la vulgarité crasse, elle dégouline de cet humour gras pipi-caca qu’affectionnent les Américains. Ou du moins les fans de l’auteur. Certains se demandent comment Mark Wahlberg peut se commettre dans de telles inepties..A l’entendre, il trouve lui aussi l’exercice très marrant. Sans oublier surtout que ça en rapporte, des pépètes,,,….

    Les 4 Fantastiques usurpent leur nom

    Les versions de 2005 et 2007 n’ayant pas franchement convaincu, on repart sur de nouvelles bases. Avec une resucée signée Josh Trank, qui s’est fait remonter les bretelles par la prodution pour son comportement imprévisible. Ce qui lui aurait valu ensuite d’être viré du spin off de Star Wars…..

    Mais bref. Quatre jeunes scientifiques se téléportent donc dans un univers parallèle dangereux qui fera subir à leurs corps des transformations étonnantes, l’un d’eux pouvant par exemple allonger et déformer ses membres à volonté ou une autre se rendre invisible et générer des champs de force.

    Du coup leur vie est à jamais transformée. Ils devront apprendre à maîtriser leurs nouvelles capacités, tout en travaillant de conserve afin de sauver la Terre d'un ancien ami devenu ennemi. Résultat, la Terrienne que je suis fatiguée de cette sempiternelle option scénaristique, s’est copieusement ennuyée dans l’histoire.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 5 août.

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  • Grand écran: "Self/Less" ou le fantasme de l'immortalité

    detail.4674598c[1].jpgLe fantasme de la vie éternelle, rien de nouveau sous le soleil. Mais un postulat loin de déplaire au vieux magnat newyorkais Damian Hale, atteint d’un cancer en phase terminale. Autant dire qu’il ne réfléchit pas deux fois lorsqu’on lui propose de transférer son esprit dans un corps sain, jeune et athlétique.

    Cette nouvelle enveloppe lui permet de redécouvrir une existence de riche célibataire séducteur dont il ne se lasse pas d’explorer les joies et les plaisirs en multipliant entre autres les conquêtes féminines.

    Jusqu’au jour où le passé du mort alors marié et père d’une petite fille dont il a enfilé le costume sans remord, refait surface. Pour son malheur. Logique. Quand on vend son âme au diable, le prix à payer peut se révéler exorbitant. Sauf que la manière dont le réalisateur Tarsem Singh traite son sujet, par ailleurs piqué à John Frankenheimer Seconds, l’opération diabolique (1966) n’a hélas rien de passionnant.

    Après un début façon science-fiction, doublé d’une ébauche de réflexion philosophique sur l’identité, la survie de la conscience, voire les effets secondaires de l'immortalité, on se retrouve dans un  film d’action convenu. Et dont l’essentiel, sous prétexte de redoutable conséquence de la découverte d’un terrible secret, se résume à une énième et laborieuse chasse à l’homme.

    Une traque d'une rare banalité, aussi peu inspirée en somme que le principal protagoniste de l’histoire, Ryan Reynolds, un héros qui manque singulièrement de charisme.

    Film à l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 29 juillet.

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  • Grand écran: "Les chaises musicales", avec Isabelle Carré trop empotée pour séduire

    featured_les-chaises-musicales-1050x740[1].jpgPour Perrine, reine des gaffeuses, maladivement timide et pseudo-musicienne célibataire frisant la quarantaine, c’est la galère. Tout ce qu’elle trouve pour boucler ses fins de mois difficiles c’est de jouer l’animatrice sous de ridicules déguisements dans des goûters d’anniversaires de mômes ou des maisons de retraite.

    Perdue évidemment dans la campagne en se rendant à l’une de ces fêtes nazes, elle demande son chemin à un homme et, toujours aussi gauche et maladroite, le fait tomber accidentellement dans la benne d’une déchèterie. Voyant qu’il ne bouge pas, elle appelle le Samu et s’enfuit paniquée.

    Apprenant qu’il a été hospitalisé dans le coma, elle décide de se racheter en lui consacrant son temps libre et va le voir chaque jour pour tenter de le réveiller. Tout en développant un petit coup de cœur pour sa victime, elle lui emprunte au passage son job, son appartement et son chien…

    Premier long-métrage de Marie Belhomme, Les chaines musicales, comédie romantico-loufoque se voulant attendrissante, avait de quoi séduire en montrant un personnage a priori craquant, peinant à trouver sa place dans la société. C’est pourtant le contraire qui se produit, tant sa réalisatrice s’obstine à œuvrer dans l’improbable et l’incohérent. Et comme la licence cinématographique a ses limites, on a bien du mal à s’intéresser à ce scénario poussif.

    Les comédiens ne contribuent malheureusement pas à relever le niveau. A commencer par Isabelle Carré qu’on avait beaucoup aimée dans Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris, mais qui là confond grâce maladroite et niaiserie bêtifiante. Plus empotée que fragile ou candide, elle se révèle du coup plus exaspérante que touchante.

    Pas grand-chose à dire par ailleurs concernant Philippe Rebbot, collectionneur de seconds rôles et récemment vu dans Hippocrate, dans la mesure où il passe les quatre cinquièmes du film allongé sans bouger sur son lit, le visage couvert de pansements…

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 29 juillet.

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