Film choral aux intrigues et personnages multiples, Voyez comme on danse est une sorte de suite, 16 ans après, d' Embrassez qui vous voudrez, Adaptant un roman de Joseph Connolly, Michel Blanc remet donc le couvert avec une partie de ses personnages d’avant et quelques nouveaux venus.
On a Véro, une mère de famille célibataire hystérique et pauvre (Karin Viard), dont la fille Eva étudiante à Nantes lui annonce qu’elle est enceinte. Le père (William Lebghil) est le fils de Lucie (Carole Bouquet) une de ses amies vegan mariée à Julien (Jean-Paule Rouve), un loser complètement parano qui sent en permanence une présence hostile dans son dos. Et qui trompe sa femme. Au bord de la rupture, Véro finit par faire le ménage chez une autre amie Elizabeth (Charlotte Rampling) une grande bourgeoise style potiche anglaise, dont le mari (Jacques Dutronc) est en prison pour évasion fiscale...
Dans ce méli-mélo aux allures de téléfilm à l’humour potache, Michel Blanc donne de la place aux femmes mais peine à trouver un regard neuf pour exploiter des thèmes recuits. Pratiquement pas de mise en scène, un scénario poussif, des dialogues artificiels, des situations vues et revues et des gags lourdingues à de rares exceptions.
Bref pas grand-chose à sauver dans cette comédie familiale maladroite et assez pathétique. Le film ne mise que sur la notoriété de comédiens plus ou moins en roue libre, contents d’être entre eux qui surjouent, cabotinent et se font plaisir sans se fouler. Du coup le spectateur se moque bien de ce qui peut leur arriver.
A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 10 octobre.
Le film ouvre sur la vie quotidienne dans un village africain à l’heure du repas. Evoluent dans ce cadre la petite Dilili et ses parents que les promeneurs viennent voir, comme s’ils visitaient un zoo humain. En réalité, cette scène caricaturale se déroule dans un parc parisien lors de l'Exposition universelle de 1900. Dilili, princesse kanake née d’un père français et d’une reine néo-calédonienne fait partie d’un spectacle reconstituant les choses telles qu’on les imaginait à l’époque coloniale.
D’où un défilé à l’effet catalogue un rien fastidieux de personnages (surtout pour les enfants à qui est en partie destiné le film) : Marie Curie, Louise Michel, Sarah Bernhardt, Pasteur, Monet, Renoir, Toulouse-Lautrec, Proust, Jules Verne, Santos Dumont, la cantatrice Emma Calvé.
Muté au standard du 112 suite à une faute professionnelle, quitté par sa femme et en attente de son procès, un policier, Asger, passe désormais son temps à répondre à divers appels d’urgence. Alors qu’il va terminer son travail, il prend encore celui, inquiétant, d’une femme apparemment kidnappée par son ex et dont les deux enfants sont restés seuls à la maison.