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Les pieds dans le plat - Page 61

  • Jeux Olympiques: c'était simplement l'heure du rosbif...

    Plus agaçants que jamais, les commentateurs de la RTS ne cessaient de vendre la peau de l’ours. Ce qui me suffisait pour imaginer que la chose ne se ferait pas. Sans compter, je vous l'ai répété, que le revers menaçait la légende depuis le début du tournoi, avec son premier tour plus que laborieux face au pâle Colombien Falla. Lequel a failli renvoyer le Bâlois illico presto à ses études.

    Par la suite, à l'exception de son match contre Benneteau blessé, le malheureux Rodgeur n'a cessé de friser le code. Et à force, a logiquement fini par se faire amender. Bref, je ne suis pas spécialement surprise par sa défaite contre l’Ecossais Murray. Je pensais même qu’elle se produirait sur ce même court central de Wimbledon en juillet dernier. Aussi, pour ne rien vous cacher, trouvè-je la septième victoire du king et son dix-septième Grand Chelem de loin plus importants qu’une médaille d’or.

    En résumé, c’était simplement l’heure du rosbif! Et puis il faut se rendre à l’évidence, Federer n’est qu’un homme. Constamment rattrapé par ses émotions de surcroît. Comme il l’a relevé, il avait déjà les larmes aux yeux après son match contre Isner et elles ont carrément coulé après son marathon contre Del Potro. Le laissant du coup nerveusement vidé.

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaserena.jpgRien à voir, côté raquette aux JO,  avec les nerfs d'acier de la panthère Serena Williams, chassant elle aussi sa première médaille d’or en simple. Et qui, après l’avoir remportée les doigts dans le nez en atomisant la belle Maria Sharapova, s'est encore défoncée pour glaner une troisième fois celle du double avec Vénus. Le cas de dire qu'elle se pose un peu là, la cadette des soeurettes.   

    Petite consolation, le médaillé d'argent reste numéro un mondial, tandis que Djokovic perd quelques plumes au clasement. Et surtout, le vampire de Belgrade se retrouve chocolat. C’est déjà ça...

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  • JO: Federer, Suisse mais heureusement pas trop!

    Tennis-JO-2012-Federer-en-demi-finale_reference[1].jpgEnfin une médaille helvétique avec la légende en finale. Une lutte homérique de 4h 26, le match le plus long de lère open en deux sets gagnants, contre l'asperge argentine Del Potro. Du coup, je vous avoue mes grandes craintes à l'idée que ce brave Rodgeur refuse désormais d'être Suisse, pour ne pas être assimilé aux performances si misérables de ses concitoyens à Londres!

    Mais nonobstant son immense talent, ses dix-sept grands chelems, sa couronne retrouvée et, dans la foulée, son record de semaines à la première place assuré depuis sa septième victoire à Wimbledon en juillet dernier, Federer demeure bien helvétique. Pas trop quand même heureusement, mais à me demander une ixième fois comment diable il a pu arriver à son niveau extraordinaire avec un tel handicap. 

    Alors qu’il avait tout pour se retrouver face à Djokovic ou Murray grâce au service pris à Del Potro à 9-10 dans la dernière manche, le phénix a en effet failli bêtement foirer l'affaire, réussissant l'exploit de nous offrir un jeu catastrophique, prouesse dont seuls lui et ses compatriotes sont capables dans des circonstances aussi favorables.

    Le danger miraculeusement écarté en dépit d'une avalanche de fautes directes, il n’y a plus maintenant qu’à prier pour que le king s’impose face à la belette écossaise ou au vampire de Belgrade, nous évitant ainsi d’horripilantes manifestations de nationalisme british. Ou serbe, ce qui serait nettement pire, dans la mesure où Dracula ne raflerait pas seulement l'or olympique, mais devrait également retrouver sa place de numéro un mondial. J’en ai des frissons rien que d’y penser.

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  • Jeux Olympiques les Suisses se concentrent sur... Rio!

    Les fanfaronnades des commentateurs depuis lundi soir sur la RTS, je ne vous raconte pas. Follement excités à l’idée d’une triomphale journée nationale, offrant autant de possibilités de médailles que de compétitions dans lesquelles vingt-deux de nos compatriotes étaient engagés ce mardi 1er août, ils avaient la tête qui tournait. Une journée incroyable, folle, où nos forçats de l’antenne n’étaient pas certains de pouvoir nous montrer l'entier des exploits helvétiques, tant ils devraient sauter d’un sport à l’autre. 

    Mais ils ont été les seuls à suer dans ce redoutable gymkhana télévisé. Côté sportif, ils n’ont pas dû trop se fatiguer nos athlètes, de plus en plus destinés à quitter ces Jeux Olympiques sans la moindre médaille à se mettre sous la dent. Même en chocolat.

    Car funérailles, ce fut la déroute. Une avalanche de défaites. Je parle évidemment de celle, pitoyable, de Federer et de Wawrinka en double,  de celles, plus qu’attendues, du malheureux Cancellara et de nos footeux foireux qui ont clos ces heures horribilis. Mais aussi de toutes les autres. A commencer par l’escrime, où une breloque était quasiment acquise avec  le numéro 2 mondial, le tueur (de mouches???) Fabian Kauter. Pour continuer avec le judo, où Juliane Robra qui devait nous servir de fil rouge au cours de l’après-midi, avec le kayak où Mike Kurt, promis à une gloire certaine, trouvait moyen de casser sa pagaie.

    Et c’était loin d’être terminé puisqu’en aviron, il a fallu patienter des plombes pour apercevoir le bateau helvétique rallier la fin du parcours. Pendant ce temps, le meilleur archer du pays, le Valaisan Alex Mueller se laissait transpercer par un Coréen du Sud. Logique. Ce dernier ne devait pas avoir les Suisses à la bonne après le tweet raciste et imbécile de Morganella.

    Du coup, baissant le ton et les yeux, un des inénarrables de la télé lâchait cette phrase: ça n’a pas très bien commencé on va être sincère avec vous… Finalement on a eu un champion. Celui de l’euphémisme. Mais en l’occurrence, ce devait  être de l’humour anglais. A l’image des spécialistes affirmant que maintenant il allait falloir analyser tout ça, avant de repartir de l’avant en espérant que ça passe à… Rio ! 

    A se demander ce qu’il y a à analyser, à part la tragique impuissance de nos malheureux représentants contraints à la figuration. Très franchement, contrairement au baron de Coubertin, je trouve qu’il y a vraiment des jours où il vaudrait mieux ne pas participer.

    Jusqu’à Roger Federer qui outre sa lamentable prestaion aux côtés du Vaudois, n’a pas franchement rassuré en simple depuis l’entame du tournoi. Y compris face au Français Benneteau, n’en déplaise à nos experts. Parce qu’il n’y a pas de quoi se gargariser de cette victoire contre un paralytique… A jouer de la sorte, je vois mal la légende tenir tête à Djokovic en finale. Pour autant qu’il arrive jusque là!

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