Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les pieds dans le plat - Page 65

  • Roland Garros: Le machisme crasse de Marc Rosset

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaanadal.jpgIl a carrément suffi d’un match pour que les jeux me semblent quasi faits. Autrement dit une finale Nadal Djokovic, Federer me paraissant déjà plus ou moins largué. Avec un  léger avantage à Nadal, si je considère les entrées en matière des big two du classement.   

    Vous me rétorquerez que Dracula a été pratiquement autant bousculé par l’Italien Potito Starace que la légende par l’Allemand Kamke, chacun abandonnant dix jeux à leur adversaire respectif. Mais je ne sais pas pourquoi, chaque fois que le phénix rate une balle, j’ai une forte tendance à imaginer qu’il est cuit. Même contre un nobody. Pour ne rien vous cacher, Stanislas Wawrinka me file parfois moins les chocottes.  

    Imaginez donc mes affres lorsque le Suisse pétouille face aux fines lames du circuit. Alors que le Serbe ou l’Espagnol peuvent égarer un certain nombre de points, voire de sets, sans que cela n’altère d’un iota ma certitude de les voir rafler la mise. En trois sets secs qui plus est.   

    A part ça, si le tandem de choc Dupuis-Rosset avait l’heureuse idée de cesser de nous répéter à l’envi que la joie et la fierté de batailler sur le Central risquent souvent de se transformer en cauchemar pour les seconds couteaux qui doivent en découdre avec les cadors du tamis, ça nous ferait des vacances.

    Je ne vous raconte en effet pas à quel point nos deux rigolos nous ont bassinés avec ça à l’antenne lors de la rncontre  opposant le malheureux Transalpin Bolelli à Nadal. Tout ça pour nous gratifier du scoop du siècle. En parfait connaisseur, Rosset n'a pas hésité à affirmer, tandis que le pitbull menait 4-1 dans le dernier set après avoir gagné les deux premiers, que l’issue du match ne faisait désormais plus aucun doute...

    Mais surtout, dans la mesure où il n'a sans doute pas grand-chose d'autre à faire à Roland Garros, le géant genevois serait bien inspiré d'en profiter pour se renseigner un peu sur le tennis féminin, au lieu de nous étaler sottement sa méconnaissance du sujet.  

    Ce qui a évidemment poussé son alter ego à piailler de conserve. Excusant complaisamment le machisme crasse du grand Marc, la perruche a avoué qu’il était effectivement impossible de savoir qui étaient les 128 joueuses du tableau.

    Ben voyons. Comme si c’était tellement plus facile de connaître le pedigree des collègues masculins de ces dames. Genre Soeda, Ebden, Zopp, Sousa, Dutra Silva ou autres Ungur. Décidément, où la phallocratie ne va-t-elle pas se nicher!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Madrid: Les deux princes jouent les pinces et le roi s'en sort!

    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaafed.jpgLà je crois que je vais devoir momentanément passer au mea culpa, alors que je craignais le pire, trouvant carrément le mythe un rien mité. Particulièrement après l'avoir vu osciller dangereusement à l’extrême bord du précipice contre le jeune Canadien Raonic à grande bouche, bizarrement sinon vilainement bâti avec ses interminables gambettes qui ont l’air de lui rentrer dans le cou.

    En effet, plus ça va et plus Rodgeur semble en passe d’écrire un nouveau chapitre de sa légende à Madrid, sur la terre battue bleue des mers du sud, qui fait couler des tonnes d'encres et provoque la colère de certains joueurs. Par exemple des quatre mousquetaires français pour qui tout baignait mercredi, et qui sombraient corps et biens le lendemain en incriminant cette damnée surface d’un nouveau genre.

    Le plus virulent toutefois c'est Nadal. Un sacré mauvais coucheur et d'une mesquinerioe crasse en cas de revers sur son terain de prédilection. Certes, après son duel avec Davydenko, il a émis quelques critiques à propos de cette brique pilée azur. Mais comme il avait impitoyablement dompté le Russe, promu nouveau fantôme des courts, il avait ajouté dans la foulée que s’il venait à plier, ce serait principalement à cause de son niveau pas assez élevé.

    Sauf qu’il n’imaginait évidemment pas une seconde devoir s’incliner en huitièmes de finale. Surtout pas contre Verdasco qui nourrit un sérieux complexe d’infériorité face à l’ogre, à l’instar des autres Espagnols. Hyper vexé de s’être laissé terrasser par son compatriote alors qu’il menait 5-2 dans le troisième set, il a soudain entonné un autre air, balançant que "n’importe qui pouvait l’emporter". Minimisant ainsi grossièrement la victoire de ce brave Fernando. Le malheureux ne s’en est d’ailleurs pas remis puisqu’il a été carrément atomisé en quarts de finale par le redoutable Tomas Berdych.

    Pareil pour Djokovic, qui a jugé bon de se mettre à l'abri des critiques avant son match contre son pote Tipsarevic. Qu’il a lamentablement perdu en deux petits sets. Abondant dans le sens du pitbull, Dracula avait donc affirmé que les résultats devraient être considérés avec la plus extrême des circonspections.

    Bref, le Serbe que l’Ibère imputent pathétiquement leur défaite à cette maudite terre façon savonnette mouillée. Mais si je ne m’abuse ça glissait pour tout le monde. Pas seulement pour les deux princes qui ont en l'occurrence joué les pinces dans ce Masters 1000. Il n’y en a qu’un qui ne s’est pas plaint. Eh oui, le roi Federer. Même quand il a lui aussi drôlement frisé le code dans son premier match. Mais personne n’a jugé bon de le relever.

    PS.- Un mot sur le hockey. A voir les Suisses évoluer, on pourrait aussi supposer qu’on leur a changé inopinément la couleur de la glace! Franchement je rêve en constatant la panique de nos experts à l’idée que les Helvètes risquent de ne pas battre les Tricolores ce soir! Très franchement, s’ils en sont là, nos besogneux de la crosse n’ont  pas grand-chose à faire dans ce championnat du monde.

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Nadal redevient l'ogre de l'ocre

    aaaaanadal.jpgConstantin, c’est l’arroseur arrosé. A se demander qui le pétulant boss sédunois va désormais pouvoir virer à part lui-même. Nonobstant les farfelues péripéties en-dehors du terrain, il est aussi responsable que ses entraîneurs successifs du mauvais classement de son club. Ne ramenant, si je ne m’abuse, qu’un misérable point lorsqu’il s’est mêlé de coacher l’équipe.

    En revanche le sorcier Joao Alves, viré par Magic Pishyar à l'évidence jaloux de son art, a opéré deux miracles depuis son retour dans "sa" maison grenat. Servette en passe d’être européen, on croit rêver. Remarquez, je doute qu'il y arrive. Dans le cas contraire, ça donnerait quand même une preuve supplémentaire de l’insigne faiblesse de cette Coupe UEFA.

    Cela posé, il y aura probablement plus mortifiant que l’éventuelle non sélection européenne des Genevois. Oui, vous avez deviné, le futur parcours de Federer au Masters 1000 de Madrid. Son aventure sur la terre bleue espagnole m’inspire en effet les plus vives craintes. Pourquoi donc notre paresseux s’est-il encore offert de longues vacances au lieu d’aller se chauffer un peu les muscles dans un petit tournoi de campagne genre Estoril ou Munich? Sinon Belgrade, en l’absence de Djokovic, qui a quand même moins besoin de se défoncer que notre gloire nationale. 

    D’autant qu’avec son pot habituel insensé, le patron du circuit rencontrera un qualifié pour son entrée dans le tournoi, puis éventuellement  Wawrinka au tour suivant. Qui, comme prévu, s'est montré incapable de venir à bout de Juan Martin del Potro en demi-finale au Portugal, alors que je le croyais enfin parti pour faire des fleurs.

    Quant au malheureux Rodgeur, rarement gâté par le tirage au sort, il devra dès son entame se coltiner le Canadien Raonic, ou l’Argentin Nalbandian. Il vaudrait d’ailleurs mieux que ce soit ce dernier, dans la mesure où il s’est misérablement incliné en Serbie contre l’Italien Seppi, pas franchement un foudre de guerre. Seule consolation pour le Suisse, il restera troisième puisque Murray, la belette écossaise, a déclaré forfait.

    En revanche, tout baigne pour Nadal, presque aussi verni que Dracula vu qu’il retrouvera le Russe Davydenko, nouveau fantôme des courts ou le Croate Karlovic qui ne peut pratiquement plus s’appuyer que sur son service. Bref autant parier que le pitbull et le vampire rallieront la finale.

    Avec avantage Rafa. Car pour l’avoir regardé écraser impitoyablement Nole à Monte Carlo puis David Ferrer, la mobylette de Valence à Barcelone, il semble bien que l’ombrageux Ibère soit tout simplement redevenu l’ogre de l’ocre. Alors à moins d’une malencontreuse mollesse du genou…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat