Roland Garros: Le machisme crasse de Marc Rosset (29/05/2012)
Il a carrément suffi d’un match pour que les jeux me semblent quasi faits. Autrement dit une finale Nadal Djokovic, Federer me paraissant déjà plus ou moins largué. Avec un léger avantage à Nadal, si je considère les entrées en matière des big two du classement.
Vous me rétorquerez que Dracula a été pratiquement autant bousculé par l’Italien Potito Starace que la légende par l’Allemand Kamke, chacun abandonnant dix jeux à leur adversaire respectif. Mais je ne sais pas pourquoi, chaque fois que le phénix rate une balle, j’ai une forte tendance à imaginer qu’il est cuit. Même contre un nobody. Pour ne rien vous cacher, Stanislas Wawrinka me file parfois moins les chocottes.
Imaginez donc mes affres lorsque le Suisse pétouille face aux fines lames du circuit. Alors que le Serbe ou l’Espagnol peuvent égarer un certain nombre de points, voire de sets, sans que cela n’altère d’un iota ma certitude de les voir rafler la mise. En trois sets secs qui plus est.
A part ça, si le tandem de choc Dupuis-Rosset avait l’heureuse idée de cesser de nous répéter à l’envi que la joie et la fierté de batailler sur le Central risquent souvent de se transformer en cauchemar pour les seconds couteaux qui doivent en découdre avec les cadors du tamis, ça nous ferait des vacances.
Je ne vous raconte en effet pas à quel point nos deux rigolos nous ont bassinés avec ça à l’antenne lors de la rncontre opposant le malheureux Transalpin Bolelli à Nadal. Tout ça pour nous gratifier du scoop du siècle. En parfait connaisseur, Rosset n'a pas hésité à affirmer, tandis que le pitbull menait 4-1 dans le dernier set après avoir gagné les deux premiers, que l’issue du match ne faisait désormais plus aucun doute...
Mais surtout, dans la mesure où il n'a sans doute pas grand-chose d'autre à faire à Roland Garros, le géant genevois serait bien inspiré d'en profiter pour se renseigner un peu sur le tennis féminin, au lieu de nous étaler sottement sa méconnaissance du sujet.
Ce qui a évidemment poussé son alter ego à piailler de conserve. Excusant complaisamment le machisme crasse du grand Marc, la perruche a avoué qu’il était effectivement impossible de savoir qui étaient les 128 joueuses du tableau.
Ben voyons. Comme si c’était tellement plus facile de connaître le pedigree des collègues masculins de ces dames. Genre Soeda, Ebden, Zopp, Sousa, Dutra Silva ou autres Ungur. Décidément, où la phallocratie ne va-t-elle pas se nicher!
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