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Les pieds dans le plat - Page 60

  • Coupe Davis aux Pays-Bas: Wawrinka, connais pas!

    276[1].jpgCela ne surprendra personne, les quelques coups de génie de Federer permettant d'assurer le maintien des Helvètes dans le groupe mondial de la Coupe Davis ont fourni l’occasion à Pierre-Alain Dupuis de s’extasier follement, nous gavant des "leçons de tennis données par le maître". En réalité la légende n'a non seulement fait que son boulot sans se défoncer outre mesure, mais a en plus failli perdre bêtement son service trois ou quatre fois.

    Figurez-vous qu’il y a cependant pire à l’antenne que la perruche. Cela semble inimaginable, eh bien non. La chose, franchement surréaliste et on l’espère rarissime, s’est passée lors de la cinquième rencontre en deux sets gagnants et comptant pour beurre entre les Suisses déjà promus et les Néerlandais relégués.

    Cet événement farfelu en raconte long sur la célébrité du pauvre Wawrinka, qui a pourtant marqué un point précieux pour la Suisse vendredi aux Pays-Bas. Car Wawrinka, connais pas. Du moins à en juger par ce commentateur complètement ahuri parachuté sur le site de la Coupe Davis, qui a mis seize jeux à réaliser que ce n’était pas le Vaudois sur le court en train de perdre les deux dernières manches du week-end, mais… Chiudinelli (photo). Un inconnu encore plus illustre pour lui hélas!

    Imperturbable, le spécialiste du tamis s’est donc obstiné à l'appeler "Wawrinka". Fustigeant sévèrement dans la foulée ses coupables maladresses, son incapacité crasse à maîtriser son adversaire, à convertir ses balles de break, avant de l’excuser magnanimement, trouvant somme toute logique son manque flagrant de motivation dans la mesure où son pays était qualifié…

    Et cela en dépit de gros plans sur la bobine de Chiudinelli, sur celle du vrai Wawrinka resté dans les tribunes pour soutenir son pote, ou des frénétiques "let’s go Marco" lancés par les fans. Dans le même temps, notre expert déjanté couvrait d’éloges son rival hollandais Thiemo de Bakker, 159e à l’ATP, louant à l'envi l’immense talent de ce joueur qui s'offrait le luxe de se payer avec panache le scalp du 17e mondial. Relevant même, avec une certaine incrédulité vu l'état comateux du pseudo Stan, que ce dernier avait figuré dans le top 10! J'hallucinais.

    Manifestement, on a signalé l'incident au malheureux juste avant la fin de cet ersatz de match. En effet on n’a soudain plus entendu parler de Wawrinka. De Chiuduinelli non plus d’ailleurs, devenu "The Swiss" ou simplement "Switzerland". A l’évidence, notre super connaisseur de la raquette mort de honte n’a pas souhaité rectifier son erreur grossière. Il n’empêche qu'il a dû vivre un grand moment de solitude... 

    PS.- Funérailles, me voici à nouveau privée de Servette. Comment diable voulez-vous que je me remette à tirer sur une ambulance grenat déjà à ce point criblée de balles. C'est vraiment le cas de dire qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même... 

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  • Coupe Davis: ridicules, les Fedrinka font tapisserie en double

    1612e7a94f2fba969746ed480fab86da_230x110[1].jpg"Nous assistons à quelque chose d’assez étonnant", s’époumonait ingénument Pierre-Alain Dupuis qui, quelle que soit la situation, trouve toujours moyen de se montrer surpris par une contre-performance suisse. A l’instar de celle du double dans le match de barrage de Coupe Davis contre les Néerlandais à Amsterdam.

    Déjà la veille, il se déclarait carrément confondu par l’impossibilité intermittente de Wawrinka de trouver (très fier de sa formule il n'a cessé de l'utiliser) une solution entre l’attente et l’attaque. "C’est drôle le tennis. Il avait une balle de double break et il perd six jeux de suite…"  s’estomaquait-il à l’antenne. On se pince à l'idée qu'il n'a pas remarqué, depuis le temps, que c’est juste du Vaudois pur sucre!

    Bref, plus mauvais et grotesques que les Fedrinka, qui ont ridiculement fait tapisserie sur l’ocre de la Westergasfabriek, c’est difficile. Pas un pour racheter l’autre de surcroît, en dépit des efforts de la perruche éberluée par leur inconsistance crasse, pour nous laisser croire par ailleurs au miracle. Du coup voilà Sa Grâce légendaire contrainte d’étaler sa science dimanche, pour permettre à son pays de l’emporter en trois points et de rester ainsi dans le groupe mondial.

    Ce que le maestro est donc censé réussir les doigts dans le nez. Quoique. Alors qu’avant d’être jouée la rencontre était dans la poche, celle-ci avait, comme souvent avec nos sportifs, un gros trou qui laissait les balles filer au travers. Autrement dit, vu la façon dont ils sont brouillés avec les formalités on peut légitimement craindre le pire
     
    Surtout face à un Robin Haase survolté par la folle ambiance du cru et qui va se défoncer à mort pour tenir tête à un Federer peu rassurant après son pitoyable quart de finale contre Berdych à l’US Open. Où il nous a quand même refait sans vergogne le coup des JO face à Murray. Encore plus mou, apathique et amorphe si possible, sauf qu'il n'avait pas l’excuse du gars vidé pour cause de dramatique usure émotionnelle.

    A moins que nos deux rigolos se soient en l’occurrence complètement fichus de ce double. Mais ce n’est pas parce qu’ils n’aiment pas ça qu’ils doivent en dégoûter les téléspectateurs!

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  • Servette: le syndrome PSG!

    Il y a longtemps que je ne vous avais pas parlé des Grenat. Et pour cause, je rechigne toujours à tirer sur les ambulances, comme vous le savez. Mais là, décidément, les choses s’imposent. Ne serait-ce, sait-on jamais, que pour tenter de sortir de la nasse ces malheureux Genevois englués jusqu’au cou. 

    Ce n’était pourtant plus du tout prévu au programme, après un début des plus catastrophiques. Du moins si je me réfère à la phrase choc de leur entraîneur Joao Alves que la modestie n’étouffe pas. .. En effet, il y a deux semaines, je lisais dans les colonnes de mon quotidien préféré: "Dimanche, nous allons voir le vrai Servette. Il aura fallu attendre la sixième journée pour cela. Mais nous avons récupéré nos blessés et nous allons au-delà d’une très belle saison… "

    Mais funérailles,  les pauvres restent aussi nuls qu’avant, sinon davantage.  Ce qui me pousse à dire que dans le fond ce brave coach, sans le savoir, ne s’est pas tellement trompé. Nous avons réellement vu le vrai Servette…

    Toutes proportions gardées, cela  me fait penser au "galactique" PSG , que l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic, vraie star mondiale du foot, devait transformer en club de premier plan sur la scène européenne. Sans parler du Brésilien Tiago Silva, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de la planète.

    Bref le club parisien avait désormais les moyens de ses ambitions et pouvait partir à la conquête  du monde. Alors qu’auparavant il était encore la cible de moqueries en France après ses échecs à attirer par exemple le sexy David Beckham.

    Une crédibilité d’autant plus accrue que le géant suédois avait clamé haut et fort que Paris c’était l’avenir, l’équipe du futur. Et de ce futur il voulait en être. En d’autres termes, il était venu pour gagner, pas pour autre chose. Omettant de préciser, vu sa prestation pitoyable et celle de ses potes lors de leurs trois premiers matches, que c’était en effet bien pour gagner qu’il avait débarqué dans la ville lumière. Mais avant tout un paquet d’euros…

    Comme quoi, il est toujours dangereusement  prématuré de vendre la peau de l’ours. Raison pour laquelle je suis un brin inquiète, et c’est un euphémisme, en entendant partout chanter les louanges de Federer. Tout près, selon les fans, d’avoir déjà gagné son sixième Flushing Meadow.

    La légende elle-même ne semble pas en douter:  "Il va falloir que me adversaires fassent quelque chose de spécial pour me battre. L’an dernier je sentais parfois  que les matches n’étaient pas  toujours à portée de ma raquette. Mais en ce moment, si je joue bien, je peux décider du sort d’un match".

    Encore un qui ne se mouche pas du coude. Et franchement ça me flanque la trouille!

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