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Servette: le syndrome PSG!

Il y a longtemps que je ne vous avais pas parlé des Grenat. Et pour cause, je rechigne toujours à tirer sur les ambulances, comme vous le savez. Mais là, décidément, les choses s’imposent. Ne serait-ce, sait-on jamais, que pour tenter de sortir de la nasse ces malheureux Genevois englués jusqu’au cou. 

Ce n’était pourtant plus du tout prévu au programme, après un début des plus catastrophiques. Du moins si je me réfère à la phrase choc de leur entraîneur Joao Alves que la modestie n’étouffe pas. .. En effet, il y a deux semaines, je lisais dans les colonnes de mon quotidien préféré: "Dimanche, nous allons voir le vrai Servette. Il aura fallu attendre la sixième journée pour cela. Mais nous avons récupéré nos blessés et nous allons au-delà d’une très belle saison… "

Mais funérailles,  les pauvres restent aussi nuls qu’avant, sinon davantage.  Ce qui me pousse à dire que dans le fond ce brave coach, sans le savoir, ne s’est pas tellement trompé. Nous avons réellement vu le vrai Servette…

Toutes proportions gardées, cela  me fait penser au "galactique" PSG , que l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic, vraie star mondiale du foot, devait transformer en club de premier plan sur la scène européenne. Sans parler du Brésilien Tiago Silva, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de la planète.

Bref le club parisien avait désormais les moyens de ses ambitions et pouvait partir à la conquête  du monde. Alors qu’auparavant il était encore la cible de moqueries en France après ses échecs à attirer par exemple le sexy David Beckham.

Une crédibilité d’autant plus accrue que le géant suédois avait clamé haut et fort que Paris c’était l’avenir, l’équipe du futur. Et de ce futur il voulait en être. En d’autres termes, il était venu pour gagner, pas pour autre chose. Omettant de préciser, vu sa prestation pitoyable et celle de ses potes lors de leurs trois premiers matches, que c’était en effet bien pour gagner qu’il avait débarqué dans la ville lumière. Mais avant tout un paquet d’euros…

Comme quoi, il est toujours dangereusement  prématuré de vendre la peau de l’ours. Raison pour laquelle je suis un brin inquiète, et c’est un euphémisme, en entendant partout chanter les louanges de Federer. Tout près, selon les fans, d’avoir déjà gagné son sixième Flushing Meadow.

La légende elle-même ne semble pas en douter:  "Il va falloir que me adversaires fassent quelque chose de spécial pour me battre. L’an dernier je sentais parfois  que les matches n’étaient pas  toujours à portée de ma raquette. Mais en ce moment, si je joue bien, je peux décider du sort d’un match".

Encore un qui ne se mouche pas du coude. Et franchement ça me flanque la trouille!

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