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Les pieds dans le plat - Page 29

  • Masters de Miami: la menace d'un remake d'Indian Wells pour Wawrinka...

    Warwinka%20S%2052746[1].jpgIronstan affiche un poil de rouille, ce qui n’empêche pas ses fans d’avoir l’espoir chevillé au corps, manifestant un optimisme forcené quant à l'opportunité de leur idole d’affronter Murray en quarts de finale à Miami…

    A commencer par l’intéressé. L’an dernier il se déclarait très déçu de lui-même suite à son élimination en huitièmes de finale au Masters d’Indian Wells, pestant en invoquant à la fois la fatigue mentale et la nervosité.

    C'était tout le contraire il y a une dizaine de jours après sa défaite au… premier tour dans le désert californien.

    Wawrinka assurait en effet donner le maximum pour être au top à chaque tournoi. «Et c’est ce qui se passe», ajoutait-il en balayant son vilain match du jour. Avouez que notre brave Vaudois a quand même une drôle d’idée du pinacle. Pour lui le sommet s’apparente apparemment davantage à une montagne à vaches qu’à un 8000 mètres!

    Bref, Stan The Man nage en pleine confiance. Hélas, contrairement à lui, je suis particulièrement inquiète en ce qui concerne sa prochaine entrée en lice en Floride. Pour ne pas dire qu’une nouvelle chute prématurée m’apparaît grosse comme une maison, dans la mesure où il n'aura pas un modeste Néerlandais de l'autre côté du filet, mais risque de se retrouver face à l’un des deux redoutables «Special K» australiens. En l’occurrence le teen-ager Thanasi Kokkinakis, au bénéfice d’une wild card et qui a passé trois tours en Californie.

    De surcroît, Federer et Bacsinszky ne seront malheureusement pas là pour nous pimenter le tournoi à la sauce helvétique. La jeune Bencic devrait avoir bien du mal à se débarrasser d’Hantuchova et on connaît la fâcheuse tendances de Vögele, qualifiée pour le tableau principal, à solder ses premiers tours. Puisse le ciel de Miami me donner tort! 

     

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  • Coupe Davis à Liège: tous les comiques étaient de sortie en double côté suisse...

    Bossel[1].jpgJ’ai vu ces Belges à l’entraînement et franchement il n’y a pas de quoi se relever la nuit, déclarait en substance et avec un certain mépris Rosset, à propos de la paire Bemelmans-Desein, qui devait affronter le duo Lammer-Bossel (photo).

    En d’autres termes, le double était carrément dans la poche pour les Helvètes. Ou du moins n’était-il pas insensé de cultiver l’espoir que la chose se réalise.

    Preuve en fut d’ailleurs le premier set, enlevé en deux coups de cuillère à pot par les fils de Tell au nez et à la barbe des sujets de Sa majesté Philippe, alors en pleine léthargie. Du coup Pierre-Alain Dupuis en frétillait d’aise à son micro. Envisageant déjà une triomphante issue non seulement à cette rencontre, mais à ces huitièmes de finale.

    Un poil moins enthousiaste, le grand Marc avouait se méfier des diables rouges en dépit de cette manche flatteuse. Mais tout en se montrant prudent, il n’excluait pas non plus un deuxième point qui aurait mis les Suisses dans une position très favorable.

    Hélas, dès le 3 à 3 dans le second set, il fallut se rendre à l’évidence. Les nôtres avaient tiré toutes leurs cartouches. Pour eux, il n’’y eut pas d’étincelle au bout du tunnel. Forcé de se résoudre peu à peu à l‘inévitable, Rosset commençait alors à pester vilain, et ne décolorait plus jusqu’à l’ultime coup vicieusement porté par l’adversaire.

    Mais que n’était-il pas sur le banc à la place du capitaine Séverin Luthi qui apparemment faisait mal son boulot de coach en n’expliquant pas la bonne tactique à ses joueurs! D'où une situation désespérée  désormais pour l'équipe. 

    Toujours est-il que  le Genevois hyper frustré nous a bassinés avec sa lancinante stratégie, se répétant à tel point qu’il se trouvait lui-même limite agaçant. Pendant plus de deux sets, il a seriné que jouer le double est d’une simplicité enfantine. Il faut respecter les fondamentaux, à savoir passer sa première balle et bien retourner ensuite. Pas besoin de servir à 200 à l’heure pour gêner le relanceur, psalmodiait-il à chaque balle perdue par le tandem helvétique.

    Surtout lorsqu'on n’a pas les frères Bryan en face, ajoutait-il à l'envi! Ces Belges ne représentent en effet pas le top du tennis, surenchérissait la perruche, jamais en retard d'une redite. Certes. Sauf que quand on vous oppose le dessous du dessous du panier, normal qu’on se sente au sommet de l’autre côté du filet!

    Car encore fallait-il pouvoir suivre les conseils avisés du consultant RTS, ce qui n’était manifestement et logiquement pas dans les cordes du couple d'opérette Lammer-Bossel. Si on n'a pas de grive, on mange du merle. C'est plus dur à digérer. Mais on a dû attendre d’être à deux jeux de la fin du match pour que Rosset ose enfin reconnaître que le binôme était simplement mauvais. 

    Remarquez, on a malgré tout eu droit à un cri du cœur de son complice Dupuis. Après avoir noté une balle "in" alors qu’elle était "out" de quelque dix centimètres, il a humblement décrété qu’il n’aurait pas fait un bon juge de ligne. Si ce n’était que ça ! Bref, les comiques ont encore frappé. Et je ne vous raconte pas si j’attends demain avec une folle impatience…
     

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  • Open d'Australie: la cruelle inhumanité du tennis pour les seconds couteaux

    355445[1].jpgDepuis le début du tournoi, Djokovic n’a pas eu à trop se sortir les pouces, étant donné l’opposition gentillette proposée par des seconds couteaux.

    Hyper light même le menu pour le saigneur des courts avec le Slovaque Bedene (116), en guise de mise en bouche, le Russe Kuznetsov (88) pour l’entrée, l’Espagnoll Verdasco (31) en plat principal et le Luxembourgeois Gilles Muller (42) pour le dessert. Presque un gag et et surtout de quoi se permettre d'arriver dans un fauteuil en quarts.

    Mais voilà qui n’empêche pas les fans ébaubis à deux doigts de crier au miracle à chaque victoire de l’idole. Sans lâcher un set de surcroît. Pas spécialement flatteur pour Dracula, je trouve, même s’il a été vaguement bousculé à une ou deux reprises dans ses deux derniers matches. Un crime de lèse-vampire à en juger par l’énervement du Serbe, outré de l'audace des braves Fernand et Gilou à faire un peu de résistance.

    A part ça, ce doit être hyper-frustrant pour les joueurs de seconde zone de savoir qu’une seule balle de break obtenue par leur adversaire équivaut pratiquement à une balle de match. Alors vous imaginez le stress et le désarroi lorsque la chose se produit au premier jeu du premier set! Les malheureux doivent se défoncer comme des bêtes pendant plus ou moins deux heures avec la quasi certitude d’avoir déjà perdu la partie. A la fois cruel et inhumain, le tennis!

    Wawrinka a failli en être victime face à l’Espagnol Garcia Lopez. Mais bon, il aime se faire peur, son petit côté maso, je ne vais pas le plaindre. Parce ceux qui souffrent le plus dans l’histoire, ce sont les téléspectateurs. Vous et moi donc. Bon d’accord, il a plutôt bien joué et déclenché les passions en remontant un handicap de cinq points dans le t-break avec un rare courage. Mais ce n’est pas une première. Federer l’avait réussi dans je ne sais plus quel match contre Del Potro. En plus, rien ne dit que ce sera du sushi contre le Nippon Nishikori au tour suivant.

    A propos du maestro, seul top absent de la fête dans les sept qualifiés pour les quarts en compagnie de l’outsider Kyrgios, il a de quoi se consoler grâce à l’admiration inconditionnelle que lui voue son clone Dimitrov. En effet Baby Fed a poussé la ressemblance avec Papy Fed jusqu’à perdre au troisième tour, comme son idole! Cela dit, le Bulgare aurait intérêt à se remuer le popotin pour gagner un Grand Chelem. Parce que les aiguilles, elles tournent…

    Et puisque j’en parle, merci à Berdych de mener la vie dure à Nadal demain matin, histoire d'empêcher le pitbull ibère d’empocher son quinzième majeur. Sinon Sa Grâce helvétique va commencer à drôlement sentir le vent du boulet!  

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