Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Coupe Davis à Liège: tous les comiques étaient de sortie en double côté suisse...

Bossel[1].jpgJ’ai vu ces Belges à l’entraînement et franchement il n’y a pas de quoi se relever la nuit, déclarait en substance et avec un certain mépris Rosset, à propos de la paire Bemelmans-Desein, qui devait affronter le duo Lammer-Bossel (photo).

En d’autres termes, le double était carrément dans la poche pour les Helvètes. Ou du moins n’était-il pas insensé de cultiver l’espoir que la chose se réalise.

Preuve en fut d’ailleurs le premier set, enlevé en deux coups de cuillère à pot par les fils de Tell au nez et à la barbe des sujets de Sa majesté Philippe, alors en pleine léthargie. Du coup Pierre-Alain Dupuis en frétillait d’aise à son micro. Envisageant déjà une triomphante issue non seulement à cette rencontre, mais à ces huitièmes de finale.

Un poil moins enthousiaste, le grand Marc avouait se méfier des diables rouges en dépit de cette manche flatteuse. Mais tout en se montrant prudent, il n’excluait pas non plus un deuxième point qui aurait mis les Suisses dans une position très favorable.

Hélas, dès le 3 à 3 dans le second set, il fallut se rendre à l’évidence. Les nôtres avaient tiré toutes leurs cartouches. Pour eux, il n’’y eut pas d’étincelle au bout du tunnel. Forcé de se résoudre peu à peu à l‘inévitable, Rosset commençait alors à pester vilain, et ne décolorait plus jusqu’à l’ultime coup vicieusement porté par l’adversaire.

Mais que n’était-il pas sur le banc à la place du capitaine Séverin Luthi qui apparemment faisait mal son boulot de coach en n’expliquant pas la bonne tactique à ses joueurs! D'où une situation désespérée  désormais pour l'équipe. 

Toujours est-il que  le Genevois hyper frustré nous a bassinés avec sa lancinante stratégie, se répétant à tel point qu’il se trouvait lui-même limite agaçant. Pendant plus de deux sets, il a seriné que jouer le double est d’une simplicité enfantine. Il faut respecter les fondamentaux, à savoir passer sa première balle et bien retourner ensuite. Pas besoin de servir à 200 à l’heure pour gêner le relanceur, psalmodiait-il à chaque balle perdue par le tandem helvétique.

Surtout lorsqu'on n’a pas les frères Bryan en face, ajoutait-il à l'envi! Ces Belges ne représentent en effet pas le top du tennis, surenchérissait la perruche, jamais en retard d'une redite. Certes. Sauf que quand on vous oppose le dessous du dessous du panier, normal qu’on se sente au sommet de l’autre côté du filet!

Car encore fallait-il pouvoir suivre les conseils avisés du consultant RTS, ce qui n’était manifestement et logiquement pas dans les cordes du couple d'opérette Lammer-Bossel. Si on n'a pas de grive, on mange du merle. C'est plus dur à digérer. Mais on a dû attendre d’être à deux jeux de la fin du match pour que Rosset ose enfin reconnaître que le binôme était simplement mauvais. 

Remarquez, on a malgré tout eu droit à un cri du cœur de son complice Dupuis. Après avoir noté une balle "in" alors qu’elle était "out" de quelque dix centimètres, il a humblement décrété qu’il n’aurait pas fait un bon juge de ligne. Si ce n’était que ça ! Bref, les comiques ont encore frappé. Et je ne vous raconte pas si j’attends demain avec une folle impatience…
 

Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat

Les commentaires sont fermés.