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Les pieds dans le plat - Page 27

  • Madrid: le kangourou Kyrgios met Federer dans sa poche! Mortifiant

    ATP-Tennis-img27459_668[1].jpgJ’en connais qui se tapent la tête contre les murs à l’idée d’avoir dû remplacer Djokovic par Federer comme tête de série numéro un. Car à mon avis, Dracula eût à l’évidence mieux tenu son rang que la légende. Il peut d’ailleurs se frotter les mains, son dauphin sur le papier demeure à distance pratiquement égale.

    Cela dit, ainsi que je le redoutais dans mon précédent billet, c’était chronique d’une défaite annoncée cette chute du king d’entrée à Madrid. Je ne vous raconte pas mon désespoir d'avoir eu à ce point raison de me méfier du «Special K» Kyrgios qui a avalé le maestro en trois sets.

    Super serrés certes, mais quand même ça la fiche mal de regarder le triple vainqueur du tournoi espagnol céder ainsi face à celui que Gaqsuet a balayé els doigts dans le nez en finale d’Estoril dimanche dernier. Beaucoup trop fort pour le jeune Australien le Biterrois, s’extasiaient les experts tricolores. Remarquez, ils ont dû rabattre leur caquet vite fait dans la mesure où le brave Richard a également dû s’incliner sans gloire face à Tomas Berdych.

    Pour en revenir à Rodgeur, sa piteuse élimination est d’autant plus humiliante qu’il avait breaké le  kangourou au début de la seconde manche. Ce qui ne l’a pas empêché de laisser bêtement filer une maille. Du coup il n’y avait plus qu’à tirer sur le fil. Le plus douloureux pourtant ce n’est pas de voir le pauvre Bâlois égarer un match. Mais le fait que désormais n’importe qui peut le battre. Triste, non ?

    Et j’ai la très désagréable impression que Wawrinka ne va pas non plus faire de vieux os sur les terres de  Nadal. Du moins après l'avoir vu ahaner ferme contre le Portugais Joao Sousa, 56e mondial et repêché in extremis grâce au forfait de Tommy Robredo… 
     

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  • Tennis: Federer frise l'humiliation au tournoi de campagne d'Istanbul!

    turkey_switzerlandfederer[1].jpgSelon les experts, le maître ne devait pas connaître trop de problèmes face au modeste Diego Schwartzman, numéro 63 à l’ATP, en demi-finale à Istanbul. En résumé, une simple formalité, cette rencontre. Comme en somme ce tournoi turc qu’il a choisi d’honorer de son auguste tête.

    Sauf que si l’Argentin de poche, 1m70 au garrot, s’était hissé dans le dernier carré, ce n’était apparemment pas par hasard. Il en voulait drôlement et ce ne fut pas une promenade de santé pour Sa Grâce.

    Perdant pitoyablement la première manche, le brave Suisse dut tricoter ferme dans la troisième pour terminer le pull. Frisant la catastrophe au cinquième jeu, il ne parvenait pas à convertir sa première balle de match et s’imposait finalement par les poils au bord du tie-break.

    Notez que cette laborieuse performance n’était guère étonnante vu le mal fou qu’il avait eu la veille à dompter une autre lame d'occasion, l’Espagnol Daniel Gimeno-Traver. Mais bon, voici malgré tout le mythe helvétique en finale pour la 128e fois de sa carrière. Ce n’est pas gagné pour autant. Il lui faudra également cravacher contre l’Uruguayen Pablo Cuevas qui, littéralement déchaîné, a flanqué une rouste en deux sets secs au Bulgare Grigor Dimitrov. Il est vrai que Baby Fed s’est obstiné à produire le plus mauvais exemple du jeu de son idole bâloise.

    Reste que victoire ou non demain, observer le king à ce point forcé de se sortir les pouces contre des seconds couteaux n’incite guère à l’optimisme. Pour ne pas dire que je me fais un souci du diable pour la suite. Dont le Masters de Madrid où, tête de série numéro un en l’absence de Djokovic, la légende risque de se frotter lors de son premier tour à l’un des «Special K» australiens. En l’occurrence Kyrgios, qualifié pour la finale à Estoril.

    Certes, même prématurément éliminé, Rodgeur ne perdrait pas de points dans la mesure où il avait zappé l’épreuve l’an passé. Maigre consolation pour le maestro qui conserve des ambitions. Peut-être pas démesurées, je l'admets, concernant Roland Garros sur lequel Dracula mise sérieusement, ne s’alignant justement pas en Espagne pour préserver ses chances de gagner le seul majeur qui lui manque. Filant du coup des sueurs froides à l’ogre de l’ocre ibère qui commence à désespérer de réussir sa décimale. 

    En revanche notre Guillaume Tell vise sans doute encore Wimbledon et l’US Open. Mais je ne vous raconte pas si je les vois s'éloigner de plus en plus. Et au train où il semble y aller, je doute qu’il puisse rallier les JO de 2016 dans le trio de tête…

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  • Masters de Monte-Carlo: le vampire de Belgrade en mode saigneur plus!

    images[1].jpgEh bien, comme vous le pensiez, la question d’une éventuelle victoire française sur le Rocher était aussi saugrenue qu’audacieuse. Une fois de plus, nos chers voisins n’auront pas la satisfaction de voir l’un des leurs, pourtant débarqués à huit à Monaco, soulever le trophée quinze ans après Cédric Pioline.

    Moi qui fondais quelques espoirs sur Monfils pour rabattre le caquet de Nadal en finale, j’en suis pour mes frais! Bon, c’est Djokovic qui s’en est chargé en demie, comme pour donner un vague crédit aux lamentations du roi de la terre sur son prétendu piteux état de forme.

    Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour ses poursuivants. En cas de victoire demain contre Berdych, Dracula compterait plus de 5600 points d’avance sur son dauphin Federer. De quoi voir venir et augmenter confortablement son capital semaines en tant que numéro un mondial.

    Et cela ne va sans doute pas s’arrêter là, dans la mesure où  le saigneur des courts n’avait pas pu disputer le Masters espagnol l’an dernier pour cause de poignet droit en délicatesse. Juste pour vous donner une idée de l’avance  insensée de ce cher Novak au classement, en admettant qu’il remporte Monte-Carlo et Madrid, ce qui est loin de constituer un plan sur la comète, il serait à quelque 700 points de se qualifier pour la finale de Londres en novembre. Et on est même pas en mai!

    Cela dit, plus bizarres parfois que les tennismen, c’est difficile à trouver. Certains d’entre eux nous l’ont encore prouvé cette semaine. Jugez plutôt. Stan Wawrinka commence par écraser Juan Monaco en cinq jeux avant d’être laminé par Grigor Dimitrov en trois, lui-même explosé par Gael Monfils en quatre, qui subira un sort quasi  identique contre Tomas Berdych.

    Certes, il faut bien un perdant par rencontre… Mais admettez qu’il est assez rare qu’un top 10 ou assimilé, à l’image de Monfils, atomise carrément son adversaire pour se retrouver lui-même en mille morceaux au tour d’après. Alors quatre de suite, forcément ça interpelle!   
     

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