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Les pieds dans le plat - Page 25

  • Djokovic transforme encore Wimbledon en gazon maudit pour Federer...

    images[1].jpgTous les Helvètes et quelques autres fans de Rodgeur ont pris leurs désirs pour des réalités, imaginant avec volupté Djokovic au tapis après la fantastique performance du maestro au sommet de son art contre un très bon Murray, en demi-finales de Wimbledon.

    On n'en pouvait littéralement plus de célébrer le talent du Suisse, galopant comme à ses meilleures années en promenant le régional du tournoi où il voulait dans ce qui était redevenu son jardin particulier.

    Et cela malgré les pronostics de John McEnroe qui, comme d’habitude s’est planté dans les grandes largeurs avec ses analyses pourries. Dont voici en gros la teneur. «A chaque fois que je le regarde je me dis que tout compte fait, il a certainement une chance s'il joue si bien. Mais battre Murray, et probablement peu de temps après Djokovic, c'est une situation difficile pour Roger. Voilà pourquoi je pense que Murray va gagner le tournoi». Ajoutant quand même dans sa grande mansuétude à l’égard de la légende: «Mais contre Federer on aura le droit encore à un match incroyable».

    Gentil, non? Bref, oublions les prédictions fantaisistes de Big Mac et concentrons-nous sur notre énorme déception mêlée d’une intense frustration après avoir ingénument rêvé que le King avait une chance de se payer le Serbe en glanant enfin son dix-huitième Grand Chelem. D’autant que le vampire de Belgrade ne nous avait pas franchement ébloui dans certaines rencontres de cette édition 2015, en ayant notamment toutes les peines du monde à se débarrasser du Sud-Africain Anderson.

    Ses faciles combats contre Cilic et surtout contre Gasquet, où il ne s’était à l‘évidence pas défoncé pour faire boulotter l’herbette au Biterrois fatigué par Wawrinka, auraient toutefois dû nous ouvrir grand les yeux. Pire, Dracula plus saigneur que jamais a cruellement rappelé qu’il y a un fossé entre lui et une belette écossaise, qui a pourtant donné son maximum comme l’a lui-même déclaré ce brave Andy crucifié par le Bâlois.

    Voici donc qui n’augure pas grand-chose de formidable pour notre gloire nationale, plutôt amère d’avoir été finalement condamnée à rejouer gazon maudit. J’ai notamment les plus grandes craintes en ce qui concerne ses chances à l’US Open. Cela n’empêche pas le consultant de choc Marc Rosset d’être convaincu que Federer a encore la possibilité de réussir un majeur. J’avoue hélas avoir du mal à le suivre… même si Mc Enroe est de mon avis.

    Hingis_Mirza[1].jpgEnfin heureusement que Martina Hingis a mis du baume sur nos pauvres petits cœurs meurtris. D'accord, c'est du second rayon dans la mesure où on n'est pas au niveau de la carrément mythique Serena Williams, qui vient de s'asseoir pour la 21e fois sur le trône, menaçant sérieusement le record de Steffi Graf. La prouesse a d'ailleurs poussé un expert à écrire que l'Américaine battait le Suisse dans le domaine meilleur joueur de tous les temps.

    De quoi crier au crime de lèse-majesté pour les aficionados! En attendant, on se contentera de l'exploit de Martina, la seule à avoir décroché deux couronnes chez la reine. Et on peut également remarquer que l’Inde réussit particulièrement à la Saint-Galloise, vu que c’est avec ses représentants Sania Mirza (photo) et Leander Paes qu’elle a empoché d’abord le double dames (17 ans après…) puis le double mixte.  

     

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  • Queen's: en changeant le haut, Wawrinka banalise le bas!

    le-suisse-stan-wawrinka-affronte-l-australien-nick-kyrgios-au-premier-tour-du-tournoi-londonien-du-queen-s-le-16-juin-2015_5359205[1].jpgLes fans des Helvètes redoutaient le pire. On leur avait annoncé à cor et à cri que Federer et Wawrinka, l’un à Halle, l’autre au Queen’s, avaient hérité d’un tirage coton dans leur préparation sur herbe pour les joutes dans les jardins de Wimbledon.

    Exact pour la légende qui a eu toutes les peines du monde à se débarrasser de Kohlschreiber et n’a dû qu’aux erreurs coupables du malheureux Allemand la chance inouïe de se hisser in extremis au second tour du tournoi tudesque.

    Rodgeur a en effet failli subir le sort de ce pauvre Nadal qui, après avoir réussi l’insigne exploit de battre tous les nazes à Stuttgart, y compris Monfils qui s’est comporté comme tel, s’est emmêlé fatalement les aiguilles dans la troisième manche qu’il venait pourtant de tricoter victorieusement aux deux tiers devant l’Ukrainien Dolgopolov. A mon humble avis, c’est râpé aussi bien pour le maestro que pour le pitbull dans une douzaine de jours chez Sa Majesté.

    En revanche, rien de plus faux en ce qui concernait les difficultés imaginées pour Stan The Man, qui a au contraire bouffé l’un des Special K australiens, en l’occurrence le bombardier géant Kyrgios, en même pas 50 minutes. On eût d’ailleurs dit que le Suisse avait un express à prendre, tant il se pressait pour boucler ses jeux en un temps record. Mais ne nous emballons pas, on sait que Wawrinka peut nous refaire du Wawrinka des mauvais jours n’importe quand.

    En attendant, il porte toujours son short rose à carreaux façon nappe de picnic, qualifié d’immonde de par la planète, mais néanmoins en rupture de stock. En réalité, comme le signalait avec raison (une fois n’est pas coutume) l’imbu de sa personne Aymeric Caron chez Ruquier samedi soir dernier, ce n’est pas tant le bermuda qui est moche que sa combinaison improbable avec un t-shirt nettement plus vilain. 

    Et le chroniqueur de conseiller au nouvel ogre de l'ocre de porter une chemisette blanche avec sa culotte bariolée. Apparemment le Vaudois l’a écouté, puisqu’on l’a vu débarquer vêtu de la sorte sur le Central. Du coup en changeant le haut, le bas de Stanimal en devenait soudain carrément anodin, comme on peut en juger sur l'image ci-dessus. 

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  • Roland Garros: caramba, encore raté pour Dracula, saigné à blanc par Wawrinka!

    images[9].jpgToute la Suisse en plein nirvana se frottant follement le ventre, je ne vais pas en rajouter dans la dithyrambe. Juste vous dire que je suis assez soulagée que Stan ait battu Djokovic à Roland Garros.

    Je n’ai absolument rien contre ce brave Novak, mais il eût été lancinant, fatigant, épuisant, exténuant d’entendre pour la cent-millième fois vanter le talent stratosphérique du galactique Serbe.

    Cet homme insubmersible qui ne rate jamais rien. cet indéboulonnable numéro un mondial qui n’a pas perdu un match dans une épreuve importante depuis novembre 2014, ce champion hors norme qui promène sa superbe sans forcer tant il fait corps avec sa raquette, cette machine impitoyable qui écrase ses adversaires, qui plane trois classes au-dessus de la plèbe, bref ce génie intersidéral qui est aux autres joueurs ce qu’une Ferrari est à autant de tracteurs poussifs. 

    Et notamment dans l’équipe de Leconte sur Eurosport qui, n’ayant d’yeux que pour le Goliath des courts, n’avait pas parié une roupie sur David le Vaudois avant la finale, se contentant de psalmodier sur tous les tons, émission après émission, le nom du fabuleux roi de Belgrade. Répétant en outre à l’envi qu'en Dracula hyper concentré, il n’allait pas penser une seule seconde au seul trophée qui manquait à son fantastique palmarès, tant il était taillé pour le soulever. Mais caramba, c’était raté!

    Du coup, je me demandais comment les Pieds Nickelés du Riton allaient s’en sortir après la victoire de Stan The Man pour qualifier son exploit. Car qu’y a-t-il de plus fort qu’un mutant doublé d’un exceptionnel extraterrestre? Dont le sacre parisien plus qu’attendu allait indubitablement changer l’histoire du tennis. Au point que Rodgeur n’existe même plus pour ces fins connaisseurs du tamis.

    J’avais bien tort de m’inquiéter vu qu’en réalité, ils ont retourné leur veste aussi sec, nous assurant a posteriori que ce triomphe était tout-à-fait prévisible… Et de repartir comme si de rien n’était sur le redoutable, énorme, extraordinaire, phénoménal, prodigieux, hallucinant Wawrinka dont en somme ils avaient toujours pensé qu’il pouvait battre le nouvel ogre de l'ocre. Alors certes l’un des experts avait bien déclaré qu’il fallait trouver le grain de sable qui enrayerait la mécanique serbe. En ajoutant toutefois que le Suisse avait peu de chance de le dénicher…

    A part ça, le malheureux Djoko doit en avoir légèrement marre de ces Suisses qui lui barrent la route Porte d’Auteuil. Souvenez-vous, en 2011, la légende l’empêchait de battre le record de succès de rang de McEnroe en le terrassant en demi-finale. Et là, c’est Stanimal qui brise ses deux rêves d’un coup. Remporter enfin le tournoi parisien et viser le Grand Chelem en carrière. Gare à la revanche sur le gazon de Wimbledon! 

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