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Les pieds dans le plat - Page 22

  • Masters de Shanghai: Federer au tapis d'entrée. Même pas une surprise!

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    Pas de problème pour le maestro selon les optimistes qui, l'espoir comme d'habitude chevillé au corps, l'imaginaient déjà croiser la raquette avec Wawrinka en demi-finale du Masters de Shanghai. Nonobstant quelques obstacles de taille sur son chemin.

    L’intéressé lui-même ne cultivait pas le doute. J’ai passé de bonnes vacances, je me suis super bien entraîné et je suis prêt, clamait-il en substance à la veille de son entrée en lice.

    Et pourtant, il n’a suffi que d’un mini-écueil nommé Albert Ramos-Vinolas pour lui couper brutalement la route. Ce qui a plongé les organisateurs et les fans dans une intense désolation. Mais ne constitue même pas, dépit de ses manifestations de bonheur, un exploit pour l’Espagnol. Bien qu'il ne figure qu’au 70è rang mondial et a enfin réussi à battre un top ten après quinze tentatives.  

    La défaite apparaissait en effet douloureusement prévisible dès l’entame du match pour Sa Grâce qui en manquait singulièrement en l’occurrence. Errant misérablement sur le court, il se montrait le plus souvent incapable, sauf lors d’un deuxième set paradoxalement rapidement expédié, de retourner les balles de son adversaire. Sans oublier son exaspérante manie de ne pas convertir ses balles de break.

    En réalité, étant donné la mollesse de Rodgeur, notamment illustrée par le fait qu’il a couru un kilomètre de moins que l’Ibère, on se serait cru devant le pitoyable match des Suisses contre l’Estonie. Sans hélas le coup de pouce du destin, qui a permis aux poussifs Helvètes de finalement l’emporter sans gloire.

    L’ennui, c’est que Federer avait mille points à sauver puisqu’il avait empoché la mise l’an dernier. Un cuisant revers qui va sans doute voir Murray, à moins que la belette écossaise ne connaisse le sort de notre génie national, de se maintenir à distance respectable de son désormais poursuivant. Mais surtout de quoi laisser Djokovic s’envoler à des hauteurs stratosphériques. Le saigneur des courts n’a pourtant pas besoin d’aide si on consière son talent stupéfiant…

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  • Coupe Davis. le mythe un rien bouffé aux mites dans le double!

    7093485[1].jpgLes pompiers de luxe ayant daigné se déplacers, l’affaire devait être bouclée les doigts dans le nez en neuf sets secs. Une promenade de santé donc pour nos cadors du tamis, Federer en tête face à une équipe hollandaise bout-de-bois privée de Robin Haase, son meilleur élément. 

    Mais il a fallu rapidement déchanter, Wawrinka, le premier Helvète sur le court frisant le code, forcé de batailler jusqu’au bout du bout pour accoucher dans la douleur et par les poils d’un premier point pour la Suisse.

    Les choses prenaient heureusement meilleure tournure ensuite, Federer corrigeant logiquement Jesse Huta Galung, son adversaire quasi inconnu, pour l’emporter en trois petites manches. Tricotées à la diable cependant, le maestro jouant parfois comme un pied entre deux fulgurances. Ce qui n’a pas empêché le traditionnel tandem de la RTS Dupuis-Rosset de hurler au miracle à chaque échange réussi par la légende.

    Outre ces ululements limite insultants pour la légende, je trouvais que son jeu sur courant alternatif n’augurait rien de bon pour le double. Alors qu’il avait notamment en face un nommé Matwé Middlelkoop, matricule 583 à l’ATP (!), le mythe a semblé parfois bouffé aux mites tant il commettait d’erreurs que son compère Chiudinelli était incapable, malgré de louables efforts, de rattraper tout seul.

    Dès lors la paire bâloise s’effondrait misérablement, évitant même de justesse la roue de vélo au cinquième set. C’est rageant et les occasions manquées me restent en travers de la gorge, a déclaré Federer en conférence de presse. Oubliant un peu, à l’image des experts de la chose et des fans de l'intouchable, de préciser qu'il en était souvent le premier responsable.

    Du coup je suis vraiment désolée que cela tombe sur ce brave Marco. Pour une fois il aurait mérité de gagner ce double, dont il a même été le patron à une ou deux reprises. Enfin, comme l’espoir fait vivre, souhaitons que les gambettes de notre gloire nationale, massées car un chouïa lourdes pendant la rencontre, parviendront à le porter vers la victoire.

    Sinon, il faudra attendre Wawrinka et là, très franchement, ce n’est pas gagné. Au cas inimaginable où, je ne sais pas si vous voyez la honte…

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  • US Open: La star Djokovic bat encore le tsar Federer

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    C’est déprimant, l’immensité de la déception le disputant à l’énormité de l’attente, mais je vous avouerais que je ne suis pas véritablement surprise par ce triste dénouement pour Rodgeur, à nouveau dominé en quatre sets par Djokovic. Je me suis même méfiée de cette issue au deuxième jeu de la première manche.

    Eh oui. Trop, c’était trop. Trop de dithyrambes, trop de gens persuadés que tout plaidait en faveur du maestro. Délivrant un tennis flamboyant sans perdre le moindre set, il n’avait jamais été aussi fort, assurant lui-même qu’il n’avait jamais aussi bien joué.

    Oui mais contre qui dans le fond, son plus dangereux adversire avant la finale ayant été Isner.  Oiseuses considérations toutefois, balayées d'un revers de phrase. Cette fois c’était la bonne. Le phénomène allait remporter son 18e Grand Chelem haut la main.

    Non seulement un air de déjà vu et entendu à Wimbledon avec le résultat cuisant que l’on sait pour la légende. Mais en plus pareillement seriné concernant Serena Williams co-recordwoman désignée depuis des semaines. Et pourtant l’Attila féminine du tamis s’est pris les pieds dans le tapis en demi-finale déjà, face à une adversaire que personne ne prenait au sérieux. Quand on ne s’en moquait pas carrément.

    A commencer par les Français pas contents que Roberta Vinci soit passée en quarts grâce au forfait d’Eugénie Bouchard. Ce qui selon eux, bien qu’ils nous aient pas mal bassinés avec le manque de résultats de la Québécoise, a largement contribué à la victoire de la Transalpine sur leur joyau nommé Kristina Mladenovic.

    Certes, il n’y a pas de comparaison entre Vinci et Djokovic. Il n'empêche qu'une majorité faisait la moue en regard des prouesses très relatives du Serbe, imaginant en gros le saigneur du tamis à court d’hémoglobine. Peinant contre Bautista-Agut et Lopez jusqu’à leur laisser une manche à chacun. Avant de réveiller le fauve qui sommeillait comme toujours en lui en affrontant Cilic. Même si le Croate s’est révélé encore plus incapable que d’habitude à se sortir des griffes du tigre avec sa cheville blessée.

    Mais le moteur était lancé et le Serbe n’a eu ensuite qu’à presser l’accélérateur. Raccourcis au fil de l’épreuve new-yorkaise, je ne vous raconte pas l‘état de mes ongles lors de la balle de match de la star pour achever le tsar. Et à en juger par  le jeu étincelant du king au top du top, c'est tout juste si on parvient à distinguer la hauteur où se situe Djokovic! 

    De quoi déchaîner les applaudissements frénétiques des observateurs et experts de tout poil qui, après avoir noyé Federer sous un tombereau d’orchidées ont plus ou moins retourné leur veste en chœur pour déclarer sans vergogne qu’en somme, ils l’avaient bien dit. Rien de nouveau sous le soleil, en somme. Sauf que je vois de plus en plus mal notre gloire nationale se mettre encore un Majeur dans la poche.

    Enfin, une fois de plus, heureusement qu'i y a eu Martina Hingis pour nous remonter le moral en décrochant deux nouveaux trophées pour porter sa petite collection à vingt. D'accord, c'est du double, mais en l'occurrence il serait malvenu de faire la fine bouche!  

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