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Les pieds dans le plat - Page 20

  • Masters de Londres: Novak Djokovic, who else?

    648x415_joueur-serbe-novak-djokovic-lors-victoire-masters-londres-11-novembre-2013[1].jpgCe n’est pas franchement une surprise. Djokovic faisant le coup à ce pauvre Rodgeur depuis Wimbledon. Tout le monde est là en train de se dire que Dracula n’est pas très en forme, sinon qu’il se traîne carrément sur le court. Tandis que le Suisse crache le feu.

    Et puis hop, voici le Serbe qui se réveille comme d’habitude en finale pour flanquer la pâtée à Guillaume Tell, subitement en panne de flèches, lui qui en avait plein son carquois dans toutes ses autres rencontres londoniennes. Y compris contre le saigneur des courts, qui n'avait alors pas à forcer son talent.

    Bref, trop fort Djokovic, qui est au tennis ce que Nespresso est au café. Who else??? Et le Bâlois se doutait bien que sa bête noire ne continuerait pas à glander pour lui faciliter la tâche. Parce que ça commençait à bien faire ces Helvètes qui l’empêchent de marquer des records cette année.

    Entre Wawrinka qui lui ôte la possibilité de réussir le Grand Chelem en carrière en le domptant à Roland Garros, Federer qui le stoppe dans sa série victorieuse en lui piquant un match de poule, le coq n’allait pas en plus permettre à la légende de le priver de la sienne à Londres en remportant un quatrième Masters de suite.

    Il n’empêche que ce doit être drôlement frustrant de se faire breaker une seule petite fois pour savoir que vous allez perdre la partie. Quel que soit l’instant. Mais lorsque cela se produit au troisième jeu du premier set, dur dur de se battre comme un lion jusqu’au bout. D'autant que là, notre gloire nationale n'avait pas vraiment les crocs.

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  • Masters de Bercy: Federer sauvagement pilonné par le bombardier Isner

    4444a[1].jpgLe tennis peut être d’une injustice crasse. Vous êtes éliminé sur un ridicule petit point au t-break de la dernière manche et pourtant vous avez finalement marqué un jeu de plus que votre adversaire. Vous me direz que cela arrive relativement fréquemment, mais quand Federer en est victime c’est d’autant plus rageant. En huitièmes de finale de surcroît, ce qui devient carrément humiliant.

    Cela dit, cela semblait pratiquement couru d’entrée pour le maestro, même s’il m’a laissé un vague espoir en ravissant la seconde manche. A son habitude il n’est pas parvenu à convertir ses nombreuses balles de break contre le géant Isner. Et comme si cela ne suffisait pas, il a commis pas mal de doubles fautes et a souvent dû batailler jusqu’à égalité pour tenter de dompter le bombardier yankee, qui s'est employé à lui pourrir la vie en le pilonnant sauvagement avec une rare constance. 

    Le king allait donc forcément, à l’image de ce qui s’était passé dans le premier, perdre un ou deux points dans l’ultime jeu décisif, alors qu’il ne pouvait absolument pas se permettre d’égarer le moindre service contre un tel serveur. Qui en plus évoluait en état de grâce. Mais voilà. On sait que notre héros national est coutumier du fait. Sauf qu’en général cela ne porte pas trop à conséquence.

    Il me reste à espérer que Wawrinka, réussissant contre toute attente à battre le Serbe Troicki, continue à venger l'honneur de Sa Grâce et du tennis suisse en se hissant demain dans le dernier carré à Bercy. Un vœu pieux, vous pensez?

    En attendant, il y en a un qui m'impressionne drôlement dans ce Masters, c’est Murray. La belette dévore tout sur son passage. En deux rencontres, Andy n’a laissé que quatre miettes en tout à ses deux opposants, infligeant même une roue de vélo au malheureux Goffin, qui a juste entendu les balles siffler à ses oreilles.

    Djokovic, qui devrait logiquement affronter l’Ecossais en finale est averti. Certes Dracula a remporté un ixième match de suite en deux sets, mais il a quand même éprouvé quelque peine à se débarrasser du Français Simon qui s’accrochait à ses basques telle une tique à son chien…

     

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  • Federer s'offre Nadal à Bâle: normal pour une légende croisée avec un mythe dans un ATP 500...

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    Je ne vous cacherais pas que j’ai encore eu les pires craintes en écoutant Rosset. «On n’avait pas vu le meilleur Federer. En indoor c’est du solide, il réussit tout ce qu’il entreprend, rien ne vient dérégler la machine, je suis serein car il sert tellement bien… »

    Autrement dit, pour Big Marc la chose était entendue après quelques jeux. Sa Grâce allait l’emporter en deux sets les doigts dans le nez. Sauf que rebelote. A l’instar de ses matches contre Kohlschreiber et Goffin, le king flageolait des gambettes et peinait ferme à boucler la seconde manche, laissant le soin au pitbull de terminer le tricot.

    Mais finalement c’est l’Ibère qui a eu un coup de mou. Et le rêve est ainsi devenu réalité pour notre gloire nationale, qui a raflé son septième titre à Bâle à la barbe de l’Espagnol. Rien de plus naturel en somme pour une légende croisée avec un mythe dans un tournoi 500 où, contrairement à Wawrinka qui avait hérité d'un tableau d'enfer, il n’a eu de surcroît qu’un seul véritable rival à abattre. En l’occurrence Nadal, un chouia moins saignant qu’imaginé.  

    Du coup, les choses risquent de se compliquer à Bercy, où Rodgeur fait évidemment figure de favori pour les afficionados. Car s’il a de nouveau davantage de chance au tirage que le malheureux Stan, l’opposition sera quand même plus relevée. Il pourrait rencontrer Isner en huitièmes, Ferrer en quarts, Murray ou Nishikori en demies et, s’il a la chance d’arriver jusque là, Djokovic en finale.

    Une toute autre histoire que d’affronter Dracula, comme je l’ai lu en résumé dans un commentaire laissé sur mon blog précédent. J'approuve. Seule consolation en cas d’élimination prématurée, le tournoi parisien ne lui réussissant guère, le maestro perdra peu de points vu qu’il s’est arrêté en quarts l’an passé.  

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