Ce n’est pas franchement une surprise. Djokovic faisant le coup à ce pauvre Rodgeur depuis Wimbledon. Tout le monde est là en train de se dire que Dracula n’est pas très en forme, sinon qu’il se traîne carrément sur le court. Tandis que le Suisse crache le feu.
Et puis hop, voici le Serbe qui se réveille comme d’habitude en finale pour flanquer la pâtée à Guillaume Tell, subitement en panne de flèches, lui qui en avait plein son carquois dans toutes ses autres rencontres londoniennes. Y compris contre le saigneur des courts, qui n'avait alors pas à forcer son talent.
Bref, trop fort Djokovic, qui est au tennis ce que Nespresso est au café. Who else??? Et le Bâlois se doutait bien que sa bête noire ne continuerait pas à glander pour lui faciliter la tâche. Parce que ça commençait à bien faire ces Helvètes qui l’empêchent de marquer des records cette année.
Entre Wawrinka qui lui ôte la possibilité de réussir le Grand Chelem en carrière en le domptant à Roland Garros, Federer qui le stoppe dans sa série victorieuse en lui piquant un match de poule, le coq n’allait pas en plus permettre à la légende de le priver de la sienne à Londres en remportant un quatrième Masters de suite.
Il n’empêche que ce doit être drôlement frustrant de se faire breaker une seule petite fois pour savoir que vous allez perdre la partie. Quel que soit l’instant. Mais lorsque cela se produit au troisième jeu du premier set, dur dur de se battre comme un lion jusqu’au bout. D'autant que là, notre gloire nationale n'avait pas vraiment les crocs.