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Les pieds dans le plat - Page 24

  • US Open: Paire et Bencic affolent les commentateurs et Federer fait de l'intox

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    Et c‘est reparti pour les cocoricos chez les experts français, qui voyaient hier trois gars et une fille, soit un petit tiers de l'effectif tricolore restant, franchir victorieusement le cap du…second tour à l’US Open.

    Certes, on peut comprendre leur fol enthousiasme en ce qui concerne Benoît Paire (photo) qui avait battu d’entrée le Nippon Kei Nishikori, finaliste l’an dernier. Ou éventuellement Jérémy Chardy, vainqueur d’un adversaire mieux classé que lui, à l’image de Kristina Mladenovic, qui l‘a emporté sur Svetlana Kuznetsova. Encore que la Russe ne fasse plus guère d’étincelles depuis longtemps.

    Pas de quoi se rengorger non plus quant au succès de Tsonga. C’est même limite insultant pour Jo-Wilfried que se taper ainsi sur le ventre parce qu’il a réussi à se défaire de l’Espagnol Granollers, franchement loin d’être un foudre de guerre, comme le prouve sa 77e place au classement.  

    Reste que nos spécialistes hexagonaux de choc en demeurent babas et ne se lassent pas de vanter le formidable talent des adversaires de leurs idoles, histoire d’exalter celui, du coup incommensurable, des valeureux Bleus. Mais on ne les changera pas.

    belinda.jpgRemarquez, ce n’est pas mieux côté helvétique où Jean-Marc Rossier s’est gargarisé à outrance après le «triomphe» de Federer sur Leonardo Mayer. Il cédait ainsi à l’intox du king, avouant sans rire avant la rencontre avoir sérieusement les chocottes à l’idée d’affronter ce redoutable Argentin, qui l’avait obligé à écarter cinq balles de match au second tour du Masters de Shanghai l’an passé.

    Tout ça pour atomiser le malheureux en trois coups de cuillères à pot. Rien de plus logique étant donné la forme olympique que la légende affiche et revendique!

    Et je ne vous raconte pas les beuglements du commentateur de la RTS à la limite de l‘apoplexie quand Belinda Bencic, en larmes au bord du précipice, a miraculeusement réussi à retourner les situation et à s’en sortir par les poils face à la Japonaise Doi, 88e joueuse mondiale de 159 centimètres. Là franchement le plus chauvin de nos chers voisins a des leçons à prendre...

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  • Cincinnati: Djokovic tombe sous les coups de Son Altesse Federissime!

    roger-federer-au-septieme-ciel[1].jpgA force de jouer avec le feu, Djokovic en a senti la douloureuse brûlure. Par deux fois, il s’en était insolemment sorti par les poils, ne méritant pas sa victoire contre les malheureux Goffin et Dolgopolov.

    Un peu, si j’ose la comparaison, à l’image de Wawrinka, le cul pareillement bordé de nouilles contre Bornic et Karlovic et qui avait fini par s’effondrer devant le vampire serbe. Jusqu’à ce que celui-ci connaisse le même sort face à Sa Grâce, que je n’hésiterais pas à appeler en l’occurrence son Altesse Federissme.

    Volant sur le court, le Mozart de la raquette aurait pu d’ailleurs se montrer encore plus impérial, s’il n’avait pas persisté dans sa mauvaise habitude de galvauder un wagon de balles de break. Vous me rétorquerez que malgré son péché mignon, il n’a pas perdu un seul jeu de service au cours du tournoi. Tout ça pour remporter une septième fois la coupe la plus moche de la planète tennis!

    Mais bref. Du coup évidemment, les experts qui ont enterré la légende à d’innombrables reprises ne savent plus où ils en sont. En chantant à nouveau follement les louanges du fabuleux kid de Cincinnati, certains écrivent, comme à regret face au phénix s’obstinant à renaître de ses centres, que le Suisse est décidément éternel.

    Quant à l’inoxydable, imbattable, invulnérable, inexpugnable numéro un mondial, du moins étiqueté tel, il vient d'encaisser sa deuxième défaite de suite après avoir déjà subi à Montréal la loi de Murray, impitoyablement laminé en demi-finale une semaine plus tard par Rodgeur en forme olympique. A se poser quelques questions sur le génie.

    juste en passant, il paraît que le maestro et Dracula étaient redevenus copains après une période glaciaire. La chose pourrait ne pas durer dans la mesure où le premier empêche encore le second d’écrire un bout d’histoire. A Roland Garros en 2011, la légende l’avait privé du record de succès de rang détenu par McEnroe.

    Et là, caramba, il ne sera pas le premier joueur à empocher les neuf Masters 1000 de l'année. Des bêtes noires que ces Helvètes, si l'on ajoute le plus cuisant des revers, sa défaite contre Stan, The vrai Man de l'ocre parisien en mai dernier, à cause duquel un Grand Chelem en carrière avait filé sous le nez de l'as de Belgrade. 

    images[7].jpgPour en revenir à ses échecs au Québec et dans l'Ohio, ils prouvent certes le faible taux d’hémoglobine actuel du saigneur du tamis. Mais il devrait toutefois, pour le malheur de notre gloire nationale et de la belette écossaise, refaire le plein de raisiné dans une semaine à l’US Open dont il reste le grand favori.

    A l’instar, chez les dames, de Son Altesse Sérénissime qui, après s'être inclinée contre Belinda Bencic il y a huit jours, a remis les pendules à l’heure en battant Simona Halep et se prépare à rafler son 22e Majeur, assorti d’un Williams Slam. De quoi renforcer les certitudes des hyper fans selon lesquels à côté de la panthère, Federer c’est plus ou moins de la roupie de sansonnnet…

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  • Coupe Davis: impossible est de plus en plus français!

    andy-murray-coupe-davis_6674816856842c61832899bc38085740[1].jpgLes Bleus partaient en principe favoris pour ce quart de finale contre les sujets de Sa Majesté dans la mesure où, débarqués en force, ils n’avaient que Murray à battre.

    Quantité n’est pourtant pas synonyme de qualité et les choses ont tourné autrement. Après le double de samedi misérablement perdu par Tsonga et Mahut, on lisait donc partout que vaincre la belette écossaise était devenu mission impossible. Mais impossible n’étant pas français, rappelaient certains, l’espoir demeurait….

    Et il faut bien avouer qu’au bout d’une manche rondement tricotée par le brave Simon et d’une deuxième sur le point de l’être, les plus sceptiques n’étaient pas loin de se bercer d’illusions. Le capitaine Clément souriait aux anges, les fans s’agitaient follement en s’inclinant devant la merveille hexagonale, tandis que Jo-Wilfried enfilait le blouson. Et s’apprêtait à rejoindre les vestiaires pour se préparer à livrer le cinquième match, devant alors logiquement donner la victoire aux siens, étant donné la faiblesse insigne d’une opposition nommée James Ward.    

    Bref, contre toute attente, nos chers voisins s’voyaient soudain quasiment guerroyer en demi-finale, avec ce pauvre Andy au bord de la rupture, déjouant tous les pronostics d’un triomphe anglais sans coup férir ou presque.

    Et puis voilà qu’il se rebiffait, sortant ses petites dents pointues pour commencer à déchiqueter impitoyablement le malheureux Simon qui ne résistait pas à la morsure. Le capitaine Clément baissait la tête, les fans modéraient leurs ardeurs et Tsonga se rasseyait en tombant le blouson. Comme quoi impossible est hélas de plus en plus français, ainsi que l’avaient déjà cruellement éprouvé les Hexagonaux en finale à Lille en novembre dernier face aux Helvètes déchaînés.

    En revanche, le fameux dicton a provisoirement changé de continent pour devenir australien, si j'en juge par le spectaculaire retournement de situation auquel on a assisté suite à l’effondrement des «Special K», les fanfarons Kyrgios et Kokkinakis aussitôt remplacés sur le terrain. Menés 0-2, le bombardier Groth et l’inusable Hewitt enlevaient le morceau au nez et à la barbe des valeureux et étonnants Kazakhs, fort dépités cependant par la douloureuse tournure de l'événement.

    Inutile de préciser que les British auront de quoi se méfier des kangourous de choc qu’ils retrouveront dans le dernier carré, s‘ils veulent se garder l’entier du rosbif à déguster en finale….

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