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le blog d'Edmée - Page 360

  • Federer s'offre Nadal à Bâle: normal pour une légende croisée avec un mythe dans un ATP 500...

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    Je ne vous cacherais pas que j’ai encore eu les pires craintes en écoutant Rosset. «On n’avait pas vu le meilleur Federer. En indoor c’est du solide, il réussit tout ce qu’il entreprend, rien ne vient dérégler la machine, je suis serein car il sert tellement bien… »

    Autrement dit, pour Big Marc la chose était entendue après quelques jeux. Sa Grâce allait l’emporter en deux sets les doigts dans le nez. Sauf que rebelote. A l’instar de ses matches contre Kohlschreiber et Goffin, le king flageolait des gambettes et peinait ferme à boucler la seconde manche, laissant le soin au pitbull de terminer le tricot.

    Mais finalement c’est l’Ibère qui a eu un coup de mou. Et le rêve est ainsi devenu réalité pour notre gloire nationale, qui a raflé son septième titre à Bâle à la barbe de l’Espagnol. Rien de plus naturel en somme pour une légende croisée avec un mythe dans un tournoi 500 où, contrairement à Wawrinka qui avait hérité d'un tableau d'enfer, il n’a eu de surcroît qu’un seul véritable rival à abattre. En l’occurrence Nadal, un chouia moins saignant qu’imaginé.  

    Du coup, les choses risquent de se compliquer à Bercy, où Rodgeur fait évidemment figure de favori pour les afficionados. Car s’il a de nouveau davantage de chance au tirage que le malheureux Stan, l’opposition sera quand même plus relevée. Il pourrait rencontrer Isner en huitièmes, Ferrer en quarts, Murray ou Nishikori en demies et, s’il a la chance d’arriver jusque là, Djokovic en finale.

    Une toute autre histoire que d’affronter Dracula, comme je l’ai lu en résumé dans un commentaire laissé sur mon blog précédent. J'approuve. Seule consolation en cas d’élimination prématurée, le tournoi parisien ne lui réussissant guère, le maestro perdra peu de points vu qu’il s’est arrêté en quarts l’an passé.  

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  • Tournoi de Bâle: finale de rêve Federer-Nadal. Cauchemar en vue pour la légende?

    topelement[1].jpgIl est agressif conquérant, enfonce le clou, ne laisse pas respirer ses adversaires, les force à visiter sans cesse le court et ses environs…  Mais qui  est donc ce personnage hors du commun, ce redoutable Barbe bleue, cet Attila sauvage qui épuise ses rivaux, les use et finit par les achever sans pitié...

    Mais c’est l’ogre de l’ocre bien sûr, porté soudainement aux nues par ceux-là mêmes qui le vilipendaient au début du tournoi. Je veux parler du tandem infernal Dupuis-Rosset, qui n’avait pas de mots assez durs et condescendants pour fustiger cette quasi nullité espagnole en indoor...

    D’ailleurs c’est assez simple. Si vous voulez avoir une petite idée du déroulement des hostilités, sinon de qui va l’emporter, vous écoutez les deux rigolos au début de leur commentaire et vous êtes pratiquement certains de voir le contraire se produire.

    Avec eux, ça marche en effet presque à tous les coups. Quelques exemples selon nos experts Plainpalais:  Wawrinka devait forcément  l’emporter après un set et un break, il a lamentablement perdu. Nadal risquait de ne pas passer le premier tour pour la raison invoquée plus haut, il est en finale. Kohlschreiber et Goffin, bien que très bons joueurs, n’avaient pas les armes et ne faisaient naturellement pas le poids face au mythe dans «son» tournoi bâlois.

    Les rencontres allaient ainsi être une formalité pour Rodgeur contre ces seconds couteau, certes doués mais pas assez affûtés. Pourtant tous les deux, plus particulièrement le premier, ont rarement donné autant de sueurs froides au maestro et à ses fans en lui prenant un set. Ce qui en soi n’est pas franchement dangereux. Le problème, c’est que le Suisse, sans cesse sur le fil du rasoir, ne parvenait pas à rassurer.  

    En fait la seule fois où le duo s’est montré vraiment impeccable, c’était dans sa certitude absolue que Jack Sock ne poserait pas de gros problèmes à la légende dans la seconde demi-finale du jour. Formidable analyse. Sauf que quiconque regardant un match de tennis pour la  première fois de sa vie n’aurait pas mis longtemps à constater l’inexistence du malheureux Américain.

    Pour résumer, les amoureux de la raquette auront leur choc Federer-Nadal. Sauf que cette finale de rêve va forcément se terminer en cauchemar pour l’un des deux. Et à moins que Federer ne se reprenne enfin sérieusement, je ne vois pas comment le maître des lieux pourrait empêcher Rafa, qui semble avoir à nouveau tout du pitbull férocement accroché à son nonosse, de lui faire passer un sale quart d’heure.

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  • Tournoi de Bâle: Stan The Man tombe sans surprise sous les balles d'Aceman

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    Et notre inénarrable tandem Dupuis-Rosset de se mettre une nouvelle fois pathétiquement le doigt dans l’œil. A l’entame de l'épreuve pour Nadal, les deux compères s’apitoyaient sur le sort du malheureux Ibère qui pédalait lamentablement dans la semoule.

    Déjà qu'en indoor il ne vaut pas un clou, là il est l’ombre de lui-même nous serinaient navrés nos comiques, sûrs de leur incomparable science du tamis. Moralité le pitbull prétendument édenté l’a évidemment emporté. Et même s’il ‘est pitoyablement emmêlé les crocs dans le premier set face à un Rosol surrvolté, cela ne l’a pas empêché de boulotter Dimitrov lors de son deuxième match. En perdant son service à quatre reprises.

    Mais rien n’arrête les experts Plainpalais dans leurs analyses foireuses. Sans surprise on a eu droit à un remake dans l’autre sens lors de la rencontre de Wawrinka contre le géantissime Karlovic qui ne devrait franchement pas avoir le droit de taquiner la raquette. Qu’il fasse donc du basket ou du volley, cet échalas!

    Or donc le duo de choc n’en pouvait juste plus de porter Stanimal aux nues dans la mesure où il menait une manche à rien et un break contre Unbreakable dans la seconde. Avec un score pareil, c’est la victoire en poche, osait même Big Marc, allant jusqu’à imaginer le brave Stan affronter Federer en finale. Nonobstant les sérieux obstacles sur leur voie respective vers le sommet.

    A croire que notre couple infernal regardait jouer Wawrinka pour la première fois. Car tous les simples pékins affalés comme moi dans leur fauteuil qui attendaient l’inévitable erreur avec angoisse, ne cultivaient hélas plus le moindre doute sur l’issue fatale de la partie pour le pauvre Vaudois, en le voyant misérablement rater le coche pour laisser l’implacable Croate revenir à sa hauteur à mi-parcours.

    Dès lors ce fut une simple formalité pour ce dernier que de survoler cavalièrement le jeu décisif, avant de s’envoler définitivement, laissant son adversaire méditer sur une malédiction qu’il s’attire par ses propres errements coupables pour la quatrième fois consécutive. 

    Il reste à souhaiter qu’Aceman ne se retrouve pas sur la route de Stan The Man à Bercy. Ou Isner, ou Anderson sa bête noire en chef. Vivement en somme le Masters londonien, où ces redoutables bombardiers ne figureront pas. Comme quoi les maîtres ne sont pas toujours ceux qu’on pense…
     

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