Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le blog d'Edmée - Page 358

  • Grand écran: "Je suis mort mais j'ai des amis", avec papis rockeurs frappadingues

     

    imagesBTKG3289.jpgDifficile de se livrer à une plus grande "belgitude" qu’à travers leur dernier long métrage Je suis mort mais j’ai des amis, pour les frères Guillaume et Stéphane Malandrin.

    Cette comédie burlesque raconte l‘histoire de  Wim, Yvan, Pierre et Jipé, quatre papis rockeurs déglingues qui, entre bières et frites, passent leur temps à jouer dans les troquets où ils sont engagés.

    Jusqu’au jour où ils décident d’aller faire une tournée en Californie. Mais à la veille du départ Jipé, le leader et chanteur du groupe qui a abusé une fois de trop de la bouteille, se tue bêtement lors d'une chute.

    Ses trois amis, déterminés à  honorer envers et contre tout sa mémoire, dérobent l’urne funéraire et se lancent dans un road movie déjanté entre Bruxelles, et Los Angeles, avec un détour mouvementé chez les Inuits, dans le Grand Nord québécois. 

    Le tout en compagnie de Dany, un pilote de l’air moustachu débarqué par surprise pour leur apprendre qu’il était depuis quelques années l’amant de leur pote décédé… Et qui, en dépit de leurs tentatives grossières pour s’en débarrasser, ne va pas leur lâcher les baskets. 

    Ce film émouvant, tendre, cynique, humoristique et absurde sur le deuil, l’amitié, les rêves et les illusions perdues, met en scène d’attachants pieds nickelés du rock sur le retour. Une farce réjouissante qui doit beaucoup à ses acteurs, Serge Riaboukine, Wim Willaert et surtout l’irrésistible Bouli Lanners. Meneur de la fine équipe, genre bouledogue croisé avec un ado attardé. il s’éclate dans le rôle d’un rockeur quinqua colérique aux longs cheveux filasses peu ragoûtants,

    Losers à la fois gamins, pathétiques et frappadingues, ces trois-là font oublier la caricature souvent appuyée, quelques gags douteux et le côté un rien approximatif du scénario.

    Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 22 juillet.

    Lien permanent Catégories : Sorties de la Semaine
  • Coupe Davis: impossible est de plus en plus français!

    andy-murray-coupe-davis_6674816856842c61832899bc38085740[1].jpgLes Bleus partaient en principe favoris pour ce quart de finale contre les sujets de Sa Majesté dans la mesure où, débarqués en force, ils n’avaient que Murray à battre.

    Quantité n’est pourtant pas synonyme de qualité et les choses ont tourné autrement. Après le double de samedi misérablement perdu par Tsonga et Mahut, on lisait donc partout que vaincre la belette écossaise était devenu mission impossible. Mais impossible n’étant pas français, rappelaient certains, l’espoir demeurait….

    Et il faut bien avouer qu’au bout d’une manche rondement tricotée par le brave Simon et d’une deuxième sur le point de l’être, les plus sceptiques n’étaient pas loin de se bercer d’illusions. Le capitaine Clément souriait aux anges, les fans s’agitaient follement en s’inclinant devant la merveille hexagonale, tandis que Jo-Wilfried enfilait le blouson. Et s’apprêtait à rejoindre les vestiaires pour se préparer à livrer le cinquième match, devant alors logiquement donner la victoire aux siens, étant donné la faiblesse insigne d’une opposition nommée James Ward.    

    Bref, contre toute attente, nos chers voisins s’voyaient soudain quasiment guerroyer en demi-finale, avec ce pauvre Andy au bord de la rupture, déjouant tous les pronostics d’un triomphe anglais sans coup férir ou presque.

    Et puis voilà qu’il se rebiffait, sortant ses petites dents pointues pour commencer à déchiqueter impitoyablement le malheureux Simon qui ne résistait pas à la morsure. Le capitaine Clément baissait la tête, les fans modéraient leurs ardeurs et Tsonga se rasseyait en tombant le blouson. Comme quoi impossible est hélas de plus en plus français, ainsi que l’avaient déjà cruellement éprouvé les Hexagonaux en finale à Lille en novembre dernier face aux Helvètes déchaînés.

    En revanche, le fameux dicton a provisoirement changé de continent pour devenir australien, si j'en juge par le spectaculaire retournement de situation auquel on a assisté suite à l’effondrement des «Special K», les fanfarons Kyrgios et Kokkinakis aussitôt remplacés sur le terrain. Menés 0-2, le bombardier Groth et l’inusable Hewitt enlevaient le morceau au nez et à la barbe des valeureux et étonnants Kazakhs, fort dépités cependant par la douloureuse tournure de l'événement.

    Inutile de préciser que les British auront de quoi se méfier des kangourous de choc qu’ils retrouveront dans le dernier carré, s‘ils veulent se garder l’entier du rosbif à déguster en finale….

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Djokovic transforme encore Wimbledon en gazon maudit pour Federer...

    images[1].jpgTous les Helvètes et quelques autres fans de Rodgeur ont pris leurs désirs pour des réalités, imaginant avec volupté Djokovic au tapis après la fantastique performance du maestro au sommet de son art contre un très bon Murray, en demi-finales de Wimbledon.

    On n'en pouvait littéralement plus de célébrer le talent du Suisse, galopant comme à ses meilleures années en promenant le régional du tournoi où il voulait dans ce qui était redevenu son jardin particulier.

    Et cela malgré les pronostics de John McEnroe qui, comme d’habitude s’est planté dans les grandes largeurs avec ses analyses pourries. Dont voici en gros la teneur. «A chaque fois que je le regarde je me dis que tout compte fait, il a certainement une chance s'il joue si bien. Mais battre Murray, et probablement peu de temps après Djokovic, c'est une situation difficile pour Roger. Voilà pourquoi je pense que Murray va gagner le tournoi». Ajoutant quand même dans sa grande mansuétude à l’égard de la légende: «Mais contre Federer on aura le droit encore à un match incroyable».

    Gentil, non? Bref, oublions les prédictions fantaisistes de Big Mac et concentrons-nous sur notre énorme déception mêlée d’une intense frustration après avoir ingénument rêvé que le King avait une chance de se payer le Serbe en glanant enfin son dix-huitième Grand Chelem. D’autant que le vampire de Belgrade ne nous avait pas franchement ébloui dans certaines rencontres de cette édition 2015, en ayant notamment toutes les peines du monde à se débarrasser du Sud-Africain Anderson.

    Ses faciles combats contre Cilic et surtout contre Gasquet, où il ne s’était à l‘évidence pas défoncé pour faire boulotter l’herbette au Biterrois fatigué par Wawrinka, auraient toutefois dû nous ouvrir grand les yeux. Pire, Dracula plus saigneur que jamais a cruellement rappelé qu’il y a un fossé entre lui et une belette écossaise, qui a pourtant donné son maximum comme l’a lui-même déclaré ce brave Andy crucifié par le Bâlois.

    Voici donc qui n’augure pas grand-chose de formidable pour notre gloire nationale, plutôt amère d’avoir été finalement condamnée à rejouer gazon maudit. J’ai notamment les plus grandes craintes en ce qui concerne ses chances à l’US Open. Cela n’empêche pas le consultant de choc Marc Rosset d’être convaincu que Federer a encore la possibilité de réussir un majeur. J’avoue hélas avoir du mal à le suivre… même si Mc Enroe est de mon avis.

    Hingis_Mirza[1].jpgEnfin heureusement que Martina Hingis a mis du baume sur nos pauvres petits cœurs meurtris. D'accord, c'est du second rayon dans la mesure où on n'est pas au niveau de la carrément mythique Serena Williams, qui vient de s'asseoir pour la 21e fois sur le trône, menaçant sérieusement le record de Steffi Graf. La prouesse a d'ailleurs poussé un expert à écrire que l'Américaine battait le Suisse dans le domaine meilleur joueur de tous les temps.

    De quoi crier au crime de lèse-majesté pour les aficionados! En attendant, on se contentera de l'exploit de Martina, la seule à avoir décroché deux couronnes chez la reine. Et on peut également remarquer que l’Inde réussit particulièrement à la Saint-Galloise, vu que c’est avec ses représentants Sania Mirza (photo) et Leander Paes qu’elle a empoché d’abord le double dames (17 ans après…) puis le double mixte.  

     

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat