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le blog d'Edmée - Page 312

  • Grand écran: le petit poisson bleu amnésique revient dans "Le monde de Dory"

    amarin.jpgTreize après l’énorme succès du Monde de Nemo, Dory, le petit poisson chirurgien bleu opère son retour sur grand écran. Cette fois, l’héroïne qui avait aidé Marin le poisson clown à retrouver son fils est à la recherche de ses propre parents. Avec, les rôles étant inversés, Nemo et Marin qui viennent à son secours. D'où une leçon de vie selon laquelle l'important n'est pas seulement la famille dans laquelle on est né, mais aussi celle qu'on se crée en chemin.

    L’ennui, c’est que depuis toute petite, ce qui nous vaut au passage un bébé absolument craquant, Dory souffre d’un trouble de la mémoire immédiate. Du coup elle oublie systématiquement ce qu’elle-même et les autres viennent de dire. Un Inconvénient provoquant quelques situations critiques au cours du voyage. 

    Outre des figures cultes, on en rencontre de nouvelles, dont l’extraordinaire poulpe caméléon Hank et sa stupéfiante façon de se déplacer, ou encore Becky, oiseau ébouriffé aussi sot que l’otarie Gerald.

    Si on retrouve l’esprit de Nemo dans Le monde de Dory réalisé par Andrew Stanton et l’humour qui fait s’esclaffer les petits, les fans trouvent le film moins bien que son prédécesseur, tandis que les spécialistes estiment qu’il ne s’agit pas d’un grand Pixar.

    Il n’en est pas moins destiné à faire un carton. Selon les chiffres du box-office, il a éclipsé Nemo, réalisant le meilleur démarrage de l’histoire pour un film d’animation.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 22 juin

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  • Grand écran: "Avant toi", une comédie romantique poussant à la réflexion


    aavanttoi.jpgRiche banquier trentenaire, beau gosse audacieux grand amateur de sports extrêmes, Wil Traynor se retrouve tétraplégique après avoir été heurté de plein fouet par une voiture en sortant de chez lui. Incapable de tirer un trait sur son passé, devenu cynique, il se coupe du monde et se cloître au château de sa famille, dans un bled paumé d’Angleterre.

    Sa mère engage alors comme aide-soignante Louisa "Lou" Clark, une jeune femme de 26 ans qui vient de perdre son boulot de serveuse. Extravertie, chaleureuse, surexcitée, maladroite et cultivant un goût douteux pour les fringues et les chaussures extravagantes, elle est déterminée à redonner goût à l’existence à son patient qui la refuse, rejetant ce corps dans lequel il est désormais enfermé. 

    Ce qui devait arriver se produit. Ils tombent amoureux. Et là on se dit qu’on va suivre la version romancée d’ Intouchables. Sauf que le jeune homme avait contacté l’association suisse d’aide au suicide Dignitas et accordé à ses parents un délai de six mois avant de mettre son projet à exécution. Le découvrant, Lou redouble d’efforts pour le convaincre de changer d’’avis…

    Réalisé par Thea Sharrock, metteur en scène de théâtre dont c’est le premier long-métrage, Avant toi est adapté du best-seller anglais éponyme de Jojo Moyes, Il met en scène Emilia Clarke et Sam Claflin (photo), respectivement stars des sagas populaires Game Of Thrones et Hunger Games.

    Le couple a priori improbable fonctionne dans cette comédie romantique plus profonde qu’il n’y paraît, mais qui gâche le côté poignant de l’intrigue en cultivant une tendance immodérée au pathos tire-larmes. Toutefois, outre le traitement intéressant du handicap, elle a aussi le mérite de la réflexion sur le droit à choisir sa mort.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande dès mecredi 22 juin.

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  • Euro 2016: Allemagne et Espagne ces grandes nations au petit pied

    acroatie.jpgAprès ses trois buts contre la Turquie, je comptais sur l’Espagne pour mettre à nouveau  le feu. D’autant que les Ibères étaient bien partis en marquant dans la huitième minute. Et puis caramba, encore raté. Ils se sont même lamentablement écrasés devant de valeureux Croates (photo), alors que je les voyais carrément aller au bout. Ce qui ne va être de la tarte, vu qu’ils devront d’abord éliminer l’Italie.

    En attendant, figurez-vous que les Bleus se vantent de leur parcours impeccable, osant même regretter avec humeur d’avoir eu affaire à des adversaires aussi faibles. Décidément, ils ne manquent pas d’air. Parce que ces coqs n’ont pas contribué à enthousiasmer les foules.

    Vous me rétorquerez qu’ils ne sont pas les seuls, quand on pense à l’Angleterre et surtout à l’Allemagne, tergiversant devant les buts avec une rare constance. Drôlement grippée, la machine fridoline. J’ai en tout cas vu des renards plus entreprenants que Thomas Müller, dit le goupil des stades. On ne peut en effet pas franchement prétendre qu’il ait semé une grosse panique dans le poulailler nord-irlandais.

    Seul intérêt de cette maigre victoire germanique, elle permet à la Suisse d’éviter en huitièmes des joueurs qui auraient eu largement le temps de se remettre de leur refroidissement. Mais il ne faudrait pas trop se taper sur les cuisses à l ’idée d’affronter la Pologne, qui mène largement au score contre les hommes de Petkovic. Et ce ne sont pas les errements coupables de Seferovic et de Shaqiri depuis le début du tournoi qui vont me rassurer.

    En plus, à part le beau Gareth Gale, la plupart des stars sont toujours aux abonnés absents. Il faut que ça cesse. Car si cet Euro continue avec des protagonistes de choc manquant autant de panache, les deux seules choses qu’on finira par retenir seront les maillots déchirés des Helvètes et les crottes de nez de Joachim Löw. Encore que les caméras se fassent heureusement un peu plus discrètes, en évitant de trop le montrer dans ses différentes et peu ragoûtantes explorations corporelles.

     

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