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Sorties de la Semaine - Page 78

  • Grand écran: "Médecin de nuit", avec Vincent Macaigne, anti-héros d'un film noir sous tension

    Médecin de nuit, Mikaël ( Vincent Macaigne) soigne des patients de quartiers parisiens difficiles et des toxicos en détresse, âmes perdues que plus personne ne veut voir. Mais derrière son allure de bon samaritain, se cache un homme à la vie chaotique, tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, son serment d’Hippocrate, sa détermination à aider les laissés pour compte de la société.

    De surcroit, il s’est laissé entraîner par un cousin pharmacien (Pio Marmaï), dans un trafic de plus en plus dangereux de fausses ordonnances de Subutex, médicament contenant une substance proche de la morphine. Tout en voulant aider cet homme manipulateur à se sortir de cette galère, Mikaël doit absolument se reprendre en main. 

    Entre film noir urbain sous tension et drame social, efficace mais sans grande originalité, le troisième long métrage d’Elie Wajeman raconte les déambulations et tribulations nocturnes de ce toubib désabusé au regard fiévreux, engagé dans une sorte de purgatoire, spirale de plus en plus destructrice au fur et à mesure du déroulement de l’intrigue. 

    Portant Médecin de nuit de bout en bout, Vincent Macaigne, vêtu d'un manteau de cuir pesant,  est l’atout majeur de cette plongée ténébreuse dans une dure réalité. A l’opposé de ses personnages lunaires fantasques traditionnels, il surprend et  impressionne dans ce rôle à contre-emploi d’anti héros au quotidien insupportable, cabossé, tourmenté, sombre, ambigu. Et violent à l’occasion.

    A l'affiche dans les salles de Suisse romande depuis mercredi 16 juin-   

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  • Grand écran: dans "Les 2 Alfred", Bruno Podalydès dénonce l'ubérisation de la société

    Après Bancs publics, Adieu Betrhe, Comme un avion, Bruno Podalydès (le réalisateur) et son frère Denis se retrouvent pour Les 2 Alfred. Et nous racontent l'histoire d'Alexandre, chômeur proche de la soixantaine. obligé de résoudre un cas urgent. Il a deux mois pour prouver à sa femme qu'il peut s'occuper de ses deux jeunes enfants et être autonome financièrement.

    Problème: si The Box, la start-up très friendly où les employés se déplacent dans des décors végétalisés, veut l'embaucher à l'essai, elle  a pour dogme : «Pas d'enfant!». Et Séverine sa future supérieure, la toujours excellente Sandrine Kiberlain, est une dominatrice acariâtre, une « tueuse » d’une rare intransigeance et au caractère éruptif.  

    Pour obtenir le poste, Alexandre doit donc mentir. Arcimboldo, « entrepreneur de lui-même » , roi de de la bricole, de la débrouille et des petits boulots, décide de s’occuper de ce papy déboussolé et déphasé face au nouveau langage numérique,  aux nouvelles technologies, aux nouveaux mode de vie d’une société hyperconnectée avec des drones partout,  des voitures qui roulent sans chauffeurs et des gens perpétuellement sous tension. 

    Un brin futuriste, Bruno Podalydès, dont le personnage refuse cet univers ultra-moderne, ne parle pas moins de notre époque dans cette comédie en mode social, à la fois drôle, grave et loufoque, au ton absurde. Elle rappelle Effacer l’historique, où Gustave  Kervern et Benoît Delépine s’attaquent aux géants du web. 

    Tout en nous mettant en garde contre les aberrations d’une ubérisation effrénée de notre quotidien, l’auteur donne aussi de l’espoir en misant sur la jeune génération à travers  le personnage charismatique de Suzie (Luana Bajrami). Toutefois, en dépit des qualités du film, on peut reprocher à son réalisateur de friser parfois  la caricature, d’abuser des clichés et des situations répétitives.

    Mais au fait, quid des 2 Alfred ? Eh bien vous le découvrirez  en allant au cinéma!

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 juin. 

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  • Grand écran: "Un tour chez ma fille", resucée paresseuse de "Retour chez ma mère"

    Cinq ans après sa comédie à succès  Retour chez ma mère, Eric Lavaine remet ça avec Un tour chez ma fille, où Josiane Balasko rejoue la tête d’affiche. Alors que dans le premier volet Alexandra Lamy réemménageait chez  maman, cette fois-ci, c’est Josiane Balasko, alias Jacqueline, qui débarque chez sa fille aînée Carole ( Mathilde Seigner) et son gendre Alain (Jerôme Commandeur) . Quant à Alexandra Lamy, elle a disparu du casting.

    Jacqueline  prétexte un grand retard des travaux dans son appartement pour s’installer chez le couple en pleine thérapie. Juste pour quelques jours. Mais les jours deviennent des mois, Jacqueline se sent de plus en plus à l’aise, prépare à manger, squatte la télévision, réorganise la cuisine. En d’autres termes, elle n’est pas près de repartir, au grand dam de Carole et d’Alain qui n’en peuvent plus.  

    Eric Lavaine ne se fatigue pas trop dans cette resucée assez insipide, où il se contente de reprendre les ingrédients du métrage précédent pour nous les resservir plus ou moins à la même sauce. Les comédiens ne se foulent pas non plus des masses. Du coup Un tour chez ma fille se résume à une virée paresseuse.

    A l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 16 juin.  
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