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Sorties de la Semaine - Page 318

  • Cinéma: "Miele", ange dispensateur de mort douce

    Miele-di-Valeria-Golino-5-motivi-per-vedere-il-film_h_partb[1].jpgPour sa première réalisation, la belle actrice italienne Valeria Golino s’est attaquée à un sujet aussi difficile, controversé que tabou: l’euthanasie. Sous son nom de code Miele, le titre du film, Irene que son père et son ami croient étudiante, aide en réalité clandestinement des gens en phase terminale à mourir dignement. En leur procurant à leur demande un puissant barbiturique vétérinaire qu’elle va acheter au Mexique.

    Un jour, elle délivre une dose mortelle à un nouveau "client", un vieil intellectuel désabusé et très désagréable qu’elle découvre en bonne santé, mais qui veut quitter ce monde parce qu’il a perdu le goût de vivre. Irene va tout faire pour l’en empêcher. 

    Le côté docu-dossier évacué, l’intérêt du film, adapté du roman d'Angela Del Fabbro, réside d’abord dans l’absence de manichéisme, de parti-pris, de discours politique ou moral sur le suicide médicalement assisté. Même si, à travers la relation qu’elle entretient avec ce bonhomme ronchon revenu de tout, Irene s’interroge forcément sur les limites de son "travail" d'ange dispensateur de mort douce.

    Mais surtout, Valeria Godlno dresse un magnifique portrait de femme, moderne, envoûtante, mélancolique, triste, mystérieuse, adepte de la dépense physique. Un rôle sur mesure pour Jasmine Trinca (photo) découverte dans La chambre du fils et Nos plus belles années.  

    Si on ajoute à sa prestation une mise en scène pleine de rigueur et de pudeur, Miele, sélectionné en mai dernier dans la section cannoise d’ Un Certain Regard se révèle, en dépit de quelques maladresses et longueurs, une jolie réussite.

    Film à l'affiche dans les salles romandes dès mercredi 2 octobre.

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  • Cinéma: des petits héros "Sur le chemin de l'école"

    3478582_3_f68d_une-scene-du-film-documentaire-francais-de_167013e7c9cd8ff9f63031688a7ce5e4[1].jpgAvec ce documentaire, le Français Pascal Plisson nous emmène aux quatre coins de la planète pour nous faire découvrir des enfants qui, soutenus par leurs parents, ont en commun une incroyable soif d’apprendre. Mais pour eux le chemin des écoliers n’a rien à voir avec la définition qu’on lui donne généralement.

    Certes il est long, mais il ne leur permet pas de flâner. Car c’est au prix de mille difficultés, dangers et autres embuches qu’ils doivent emprunter chaque jour des routes fréquentées par des bandits ou traverser le territoire des éléphants.

    Qu'ils vivent en Inde, dans la savane kényane, les montagnes marocaines ou les plaines de Patagonie, ils sont en effet obligés de parcourir jusqu’à vingt kilomètres à pied, à cheval, voire en fauteuil roulant pour rallier leur école. Où on leur dispense ce précieux savoir dont dépendra plus tard leur indépendance, leur statut social.

    La formidable volonté de ces petits héros, leur force de caractère impressionnent. On regrette pourtant l’excès visible de mise en scène qui a pour résultat de minimiser la portée de leurs efforts colossaux pour se lancer dans leur odyssée quotidienne. On admire en revanche sans réserve les magnifiques paysages au cœur desquels nous plonge le réalisateur.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 25 septembre.

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  • Cinéma: "RUSH" fait revivre le duel entre Niki Lauda et James Hunt

    A-glance-at-upcoming-Formula-One-film-Rush-Formula-1-news-179927[1].jpgA cette époque, la Formule 1 était fatale à beaucoup de pilotes, lui donnant un côté gladiateur s’apparentant presque à une guerre… relevait en substance le réalisateur Ron Howard, qui a consacré à ce sport son dernier film, RUSH. Pus précisément centré sur l'année 1976 qui restera dans les annales.

    C’est celle de l’incroyable duel entre Niki Lauda et James Hunt. Tout opposait le pilote autrichien de Ferrari, réservé, méthodique, peu porté sur l’humour et pas très gâté par la nature à celui, atypique, de McLaren, play boy à cheveux longs issu de la haute bourgeoisie anglaise. Fêtard, buveur de bière, grand amateur de femmes, James Hunt aimait déambuler pieds nus, en jean usé et vieux T-shirt dans les paddocks.

    Le film de Ron Howard suit l’affrontement entre ces deux hommes. Lauda, champion du monde en titre devance son adversaire de 31 points après neuf Grand Prix. Jusqu’au terrible accident du Nürburgring le 1er août 1976, où la Ferrari prend feu après avoir dévié de sa trajectoire et rebondi sur la piste. Aidé par trois pilotes Lauda parvient à s’extraire des flammes mais, grièvement blessé, reçoit l’extrême-onction.

    C’est compter sans son indomptable volonté de guérir. Au prix de souffrances dont il est difficile d’imaginer l’intensité, il reprend le volant de sa monoplace six semaines seulement après le drame dont il portera à vie les stigmates. Ce fantastique retour relance à la fois le championnat et transforme le rapport entre les deux rivaux.  

    Pour l’histoire, James Hunt coiffera la couronne de champion du monde ratée d’un petit point seulement par Niki Lauda sur abandon pour cause de pluie. Le Britannique mourra en 1993 d’une crise cardiaque. Il avait 46 ans.

    Outre le côté spectaculaire, l'intérêt du film réside surtout dans sa grande fidélité aux événements de cette fameuse saison. On peut toutefois regretter le côté trop systématique du montage. Mais voilà qui ne dérangera sans doute pas les mordus de F1.

    Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 25 septembre.

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