Si un être humain peut adopter un chien, pourquoi un chien ne pourrait-il pas adopter un être humain ? Etre père, c’est le désir fou et le défi le plus incroyable relevé par M. Peabody, un toutou surdoué. Pour ne pas dire la personne la plus intelligente au monde.
Champion olympique, chef cuisinier d’exception et lauréat du prix Nobel, M Peabody doit préparer son petit garçon adoptif Sherman pour l’école. Il décide alors de lui donner quelques rudiments d’histoire grâce au chronomat, une fabuleuse machine à voyager dans le temps dont il ne doit rien révéler.
Et voici papa et son fiston partis dans des aventures mouvementées qui commencent par un saut chez Marie-Antoinette pour un rattrapage sur la Révolution française. Mais les choses se corsent avec la présence de Penny, une petite pimbêche que Sherman, après avoir enfreint les règles pour l’impressionner, perd accidentellement dans l’Egypte des pharaons.
Il la retrouve grâce à M. Peabody appelé à la rescousse et le trio continue son voyage, avec notamment une escale chez Leonard de Vinci, le génie de la renaissance italienne qui a bien du mal à faire sourire sa Joconde comme il l’entend...
En adaptant le dessin animé Rocky and Bullwinckle Show, qui connut un gros succès dans les années 60, Bob Minkoff invite à une relecture express farfelue et humoristique de quelques périodes historiques clés. Rien de transcendant, mais de quoi amuser parents et enfants.
On regrettera toutefois dans cette cocasse et sympathique fable familiale, mettant également l’accent sur la différence et les préjugés, les inévitables et exaspérantes séquences tire-larmes à grands coups d’insupportables I love you, si chères aux Américains. Pas de doute, chez eux c’est congénital.
Film à l’affiche dans les salles romandes dès mercredi 12 février.
Un lit aux draps blancs immaculés, une femme dont les membres se paralysent, avant d'ête soudain victime d’une hémorragie cérébrale. Des scènes d’hospitalisation. Puis de rééducation et de réapprentissage des gestes les plus basiques pour Maud Schoenberg, réalisatrice devenue hémiplégique, mais animée d’une force de caractère étonnante.
Parmi les sorties françaises de la semaine, un retour perdant, celui des Trois frères. Après quelque 20 ans de carrière solo au cinéma, Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Legitimus reforment sur grand écran le trio qui les a vus triompher auprès des fans. Reprenant leurs rôles respectifs, ils doivent en l’occurrence payer les dettes de leur mère décédée. Inutile de préciser que leur existence déjà minable ne va pas s'arranger.
Rockeur trentenaire adulescent au look un rien crade, Maxime quitte Paris et retourne vivre chez son père à Tonnerre dans l’Yonne pour mieux travailler sa musique. Comme il a sorti un album salué par la critique, il fait figure de star dans le coin, raison pour laquelle il est interviewé par une jolie journaliste stagiaire du quotidien local. Elle est jeune, elle s’appelle Mélodie, il la drague et en tombe amoureux.
Vincent Lindon rêvait de jouer un flic. C’est fait. Sauf que le rêve se transforme en cauchemar pour… le spectateur. L’image est facile mais le terme à peine exagéré face au dernier film de Fred Cavayé, un polar calamiteux où on retrouve aussi Gilles Lellouche. Pourtant, si on en croit les déclarations de Vincent Lindon, il est allergique aux mauvais scénarios…