Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les pieds dans le plat - Page 117

  • Les Suisses au Mondial? Quasiment dans la poche!

    Franchement, un tintouin pareil pour taper dans un ballon dans six mois, on se pince! Alors que la seule chose intéressante pour les 200 millions de téléspectateurs dans le monde était de découvrir qui allait jouer contre qui.
    Je vous récapitule: un an de préparation, 3600 heures de travail, 5000 de production, une scène de 4.800 mètres carrés, un gros paquet d’invités, des tas de célébrités du sport et du show-biz dont David Beckham ou Johnny Clegg, c’est juste insensé, non?
    Sans oublier un film en 3D sur Zakumi la mascotte et des vidéos à la pelle pour meubler un show de 90 minutes destiné à agrémenter le tirage au sort final du Mondial sud-africain, présenté par Charlize Theron. Et je ne vous raconte pas le budget faramineux de la chose.
    «J’espère que les gens resteront devant leur écran pendant toute la durée du spectacle», avait déclaré le secrétaire général de la FIFA. Un drôle de sadique celui-là. Le moyen de faire autrement, surtout pour les Suisses qui ont carrément dû attendre la fin de l’émission pour savoir par quels coqs ils allaient être bouffés lors de la phase de poules…
    Mais il paraît qu’à part l’Espagne, les Helvètes n’auraient rien à craindre des autres. Quasiment dans la poche, en somme. Voilà qui me rappelle furieusement l’optimisme béat d’avant l’Euro 2008. Mais ce qui m’ennuie le plus dans l’affaire, c’est à nouveau le pot pas possible des Bleus. Dire que virés des têtes de série, les Tricolores s’estimaient punis à cause de la main baladeuse d’Henry!
    Enfin, on a le temps de voir venir. Surtout moi qui en ai besoin pour me remettre des deux nouvelles claques magistrales que Sa Grâce a ramassées contre Del Potro et Davydenko au Masters de Londres, après celles reçues depuis la mi-septembre.
    Baffes qui ont conduit à une finale d’un inintérêt total entre le charismatique Poutine du circuit et la grande bringue à la triste figure. Difficile en effet de se passionner pour cet affrontement genre soupe aux légumes, qui opposait l’endive russe et l’asperge argentine! Cette dernière promettant en plus de ne pas s’arrêter en si bon chemin.
    Au point que je préférerais encore l’éclosion soudaine d’un champion français, plutôt que devoir me farcir l’échalas latino pendant des années.
    A propos d’ailleurs, j’ai été très surprise d’apprendre qu’Amélie Mauresmo avait raccroché sa raquette après avoir «tout gagné», comme l’ont remarqué sans rire les spécialistes du tamis. Je croyais, figurez-vous, que c’était fait depuis longtemps…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Vers une nouvelle chute du mythe?

    Sa Grâce a eu chaud. En ce qui me concerne, je ne vous raconte pas. A l’idée de devoir peut-être me contenter des prouesses de Cuche et Jaton à Lake Louise ce week-end, j’ai fait exploser le thermomètre. Tandis que Murray gelait sur pied, tétanisé par la terrible cruauté du sort.
     
    Ça me navre également, je l'avoue. Car même si je ne suis pas folle d’Andy, je l’aurais nettement préféré à Del Potro comme adversaire éventuel de Rodgeur en finale. Parce que si la légende rencontre La Poutre à ce stade, on aura vraisemblablement droit à une nouvelle douloureuse chute du mythe après l’US Open, Bâle et Bercy.
    Pour autant que Federer ne se soit pas effondré avant, ce qui est loin d’être exclu vu ses performances catastrophiques depuis le début de la finale londonienne.
    Elles nous valent hélas les dithyrambes de Pascal Droz sur les exploits du génie, histoire d’excuser ses récentes vilaines prestations. En rappelant à l’envi ses quinze Grands Chelems, ses quatre grosses victoires de la saison, la récupération fantastique de sa couronne mondiale et la conservation prodigieuse d’icelle.
    C’est déjà plombant d’entendre l’as des as nous répéter en boucle à quel point il se trouve génial! Encore qu’il ait implicitement reconnu ses limites, en évoquant celles, au contraire infinies, de Juan Martin.
    De la frime, prétendent les esprits chagrins. Depuis l’affaire des matches truqués, ils ne peuvent s’empêcher, à la lumière d’un tie-break un brin insolite, de soupçonner de petits arrangements pas catholiques entre amis pour plumer l’Ecossais.
    Ridicule. Et je ne dis pas ça parce que le phénix a jugé très dur pour la belette de rentrer au terrier sur un jeu. Il y a juste quelque chose d'extraordinairement e surréaliste à imaginer le tennis aussi corrompu que le foot!
    De surcroît. c’est oublier les difficultés récurrentes du Bâlois contreles Argentins. Rappelez-vous Nalbandian, longtemps sa bête noire en dépit d’une disgracieuse surcharge pondérale.
    Il me suffit de songer aux problèmes posés par ce garçon aussi large que haut et plus rond qu’un tonneau, pour évaluer les futurs déboires du Maître face à l’agilité diabolique et les coups d'assomoir de l’asperge hyperfit du circuit!
    A part ça, deux joueurs me font de la peine dans ce Masters. Nadal évidemment, triste pitbull anémique réduit à jouer les chihuahuas de salon. Sans oublier Davydenko le mal aimé, privé de raquette par son sponsor. Et je redoute le pire côté fringues. Surtout qu’avec ses bermudas trop courts et tout froissés, le Poutine du tamis a constamment l’air de sortir d’une machine à laver!

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat
  • Henry, roi de la paluche en folie!

    La polémique enfle, les internautes se déchaînent, mais ce qu’on en retient est très clair. D’accord, c’est le match de la honte, tant pis on s’en balance, on va en Afrique du Sud. Merci Thierry! Même si, je l’admets, certains ouvraient le champagne après le but irlandais, rêvant que les Verts allaient les débarrasser de Domenech et de sa bande de bouffons.
    Ces illuminés devraient pourtant savoir qu’à quelques exceptions près, les Bleus ont le cul bordé de nouilles. Du moins quand il s’agit de se qualifier. Ensuite évidemment, il n’y a plus que les nouilles…
    Notez qu’ils seront bons à prendre. Ce ne serait donc pas
    une mauvaise chose, pour les Suisses, que de retomber contre eux comme en Allemagne. Rien que pour contempler la bouille excédée de Raymond qui nous déteste, je ne dirais pas non. Sauf que jouer contre ces fripouilles serait en dessous de la dignité des Helvètes. Eh oui, ils ont un rang à tenir depuis que leurs cadets sont champions du monde.
    A part ça, une chose est sûre. Eric Besson n’a plus besoin de se casser la tête avec son débat pourri sur l’identité nationale. Elle est désormais connue: le Français est un tricheur! Du coup, Brice Hortefeux se frotte paraît-il les mains, à l’idée exaltante d’une éventuelle diminution des candidats à l’immigration.
    Le plus drôle cependant, c’est d’entendre Sarko botter piteusement en touche, sous le fallacieux prétexte qu’il ne veut pas se substituer à l’arbitre ou aux instances du foot. Le pompon pour l’hypermaniaque de l’interventionnisme, avouez!
    En ce qui me concerne, je ne vous raconte pas mon soulagement en pensant à la présence des Tricolores au Mondial. Que deviendrais-je sans mes guignols préférés, surtout flanqués des irrésistibles spécialistes hexagonaux du crampon?
    Je reconnais toutefois que j’éprouve de la pitié pour ce malheureux Thierry. Dire qu’il aurait pu se retirer la tête haute et qu’il va dorénavant lui falloir vivre jusqu’à la fin de ses jours avec cette étiquette affreusement humiliante de roi de la paluche en folie!
    A chacun sa tache indélébile dans cette quête du Graal, me rétorquerez-vous. Mais à tout prendre, je crois qu’il vaut mieux se laisser ignominieusement battre par le Luxembourg, que de faire grossièrement main basse sur un ballon au vu et au su de la planète.
    Hormis l’arbitre. Et Domenech qui joue les imbéciles heureux. Imaginer une seconde qu’il regardait ailleurs à ce moment précis, équivaut carrément à plaider la folie passagère pour un tueur en série…

    Lien permanent Catégories : Les pieds dans le plat