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Les pieds dans le plat - Page 116

  • Le mythe face à une attaque de mites!

     Si ça continue comme ça, je n’aurai plus que McSornette et ses ouailles pour me remonter le moral. Parce qu’au niveau national, quel catastrophique début d’année pour nos « champions ».. Où qu’on se tourne. Bon d’accord, ces dames n’ont pas eu la latte trop triste ce week-end. En revanche, nos cadors de la spatule n’en voient quasiment plus une après les tombereaux d’orchidées sous lesquels les médias les ont noyés après leur démarrage canon.

    Et ce n’est pas Sa Logorrhée Jaton qui va y changer grand-chose avec sa sempiternelle méthode Coué. Non seulement il les voit constamment tout gagner, mais il n’a pas hésité à qualifier Zurbriggen de génie. A se demander où il a les yeux. D’autant qu’il a fallu l’annulation du géant d’Adelboden pour effacer la vingt-cinquième place en première manche de ce brave Sylvan. Qui a tout juste réussi à terminer dixième dans sa super spécialité. Et je ne parle pas de la chute de ce malheureux Didier Cuche. Quant aux autres, il est préférable de tirer l'échelle. 

    Mais le plus grave, c’est indéniablement Rodgeur. Quand je songe que le Bâlois, matamore en diable, clamait l’autre jour qu’il allait remporter davantage de tournois qu’en 2009 ! A mon avis ce n’est pas demain la veille, étant donné la manière calamiteuse dont les choses se présentent. Il paraît en effet qu’il a une nouvelle bête noire en la personne de Davydenko.- Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites. Car hélas, depuis l’US Open, Sa Grâce n’a décidément plus que des bêtes noires.

    Imaginez la meute : Del Potro à New York, Djokovic à Bâle, Davydenko au Masters de Londres, Soderling à Abu Dhabi et et re-Davydenko à Doha. Et très franchement, j’ai eu les pires craintes lors du match du maître contre le jeune Gulbis, où il s’est véritablement imposé par les poils et un chouïa avec l’aide de l’arbitre.

    Alors j’espérais quand même que la légende allait se remettre sérieusement en question. Ce qui m’aurait changée de son discours lancinant sur ses quinze Grands Chelems et sa satisfaction béate à nous raconter à quel point il s’est montré souverain en 2009. Oubliant que l’année compte douze mois et pas sept ou huit. Eh bien non. Le Suisse est content de lui. Tout baigne. Il faut que je diminue mes fautes directes, mais à part ça, j’ai bien bougé et je pense n’avoir pas trop mal joué. Je ne sais pas si vous visualisez ses chances en Australie avec cette perception flatteuse d’une performance pourtant indigne.

    A part ça, je pensais devoir faire un grand mea culpa à propos de Rafael Nadal que je voyais plus cuit qu'une carotte. Il me semblait que le pitbull avait retrouvé toutes ses dents et qu'il était allé jusqu'au détartrage d'enfer. Mais il est vrai qu'il n'est pas tombé sur des foudres de guerre, au contraire. Et j'avoue que le revers en finale de l'Ibère contre le désormais redoutable Poutine des courts me rend un peu moins amère la défaite de Federer...

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  • Cuche au nez et à la barbe de l'icône. Dur!

    Le monde du golf est dévasté par un cataclysme apocalyptique. C'est Le jour d'après 2012, un titre à retenir pour le prochain film de Roland Emmerich...

    L'Amérique entière vit donc désormais au rythme des infos concernant le malheureux Tiger Woods, forcé de se retirer temporairement des voitures, pour éviter les méchants coups de canne de Madame et surtout réparer les pots cassés avec des sponsors terrorisés par ses écarts de conduite. Et qui brûlent d'envie de le mettre à l’index. Autrement posé, renoncer à la luxure pour continuer à se vautrer dans le luxe.

    Il paraît que ça buzze davantage sur le Net que pour la mort de Michael Jackson, son histoire de galipettes extraconjugales. Mieux, il ne se passe pas une heure dans le pays sans que la télévision ne fasse ses choux gras avec de nouvelles révélations ou des photos inédites de la star des greens planétairement déchue. En outre, un fil rouge quotidien sur ses fredaines passe en continu sur la plupart des chaînes.

    L'infidèle casse même tellement la baraque depuis dix jours que le président Obama en concevrait quelque ombrage. Quant à Bill Clinton et Monica Lewinsky ils peuvent, si j’ose dire, aller se rhabiller. Figurez-vous qu'on n’avait pas vu une telle effervescence médiatique depuis la scabreuse affaire du cigare à la Maison-Blanche. Du coup vous imaginez le triste sort de l’Américain moyen, obligé de se rabattre sur les frasques d’un ex-mythe milliardaire en chaleur pour ajouter du piment à sa morne existence.

    Au fait, je me demande ce que pense de ce tintouin le gendre idéal. Je veux bien entendu parler de Federer, le pote du Tigre, que ses menottes démangent au moins autant que celle de Thierry Henry. Peut-être le Bâlois sera-t-il dorénavant contraint par Gilette de se raser seul pour ne pas nuire à l’image de la marque!

    A part ça, la légende a également avalé sa couleuvre, coiffé au poteau qu'il fut samedi dernier par Didier Cuche pour le titre de sportif suisse de l’année.

    Je n’ai rien contre le Neuchâtelois en dépit de ce que certains supposent. Mais franchement, il ne faut pas avoir les yeux en face des trous pour préférer, au tsar de tous les tamis, la flèche des Bugnenets. D'autant qu'elle vient de poursuivre sa dégringolade des sommets à Val Gardena. Ratant d’abord une porte dans le super-G, puis se laissant logiquement dominer en descente. Malgré les pathétiques efforts de Sa Logorrhée Jaton d’expliquer cette inexplicable contre-performance par de mauvaises conditions de course lors de son passage et celui d'autres favoris. Alors que dans les mêmes, quelques seconds couteaux tiraient leur épingle du jeu.

    De quoi nourrir des regrets supplémentaires du côté de «Rodgeur», victime d’un crime de lèse-majesté. Comme il ne se lasse pas de le répéter, il s’est non seulement hissé en finale des quatre Grands Chelems, mais a gagné pour la première fois Roland Garros, récupéré son titre à Wimbledon et, dans la foulée, sa couronne mondiale. Sans compter les dithyrambes sur la perfection mentale et physique de cet athlète d’exception, digne de figurer au panthéon des dieux du stade de la Grèce antique.

    Suite à ce camouflet d’un peuple pourtant fasciné, je ne vous raconte pas à quel point le maestro de la raquette aura intérêt à se surpasser lors de l’Open d’Australie. Car à moins d’un exploit, Sa Grâce aura du mal à jouer le Tintin des courts, en plongeant dans extase ses compatriotes de 7 à 77 ans…

     

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  • Les Suisses au sommet, c'est la moindre des choses!

    y a eu comme un bug dans les circuits lors du dernier lancement de la fusée Janka hier à Val-d’Isère.

    Au grand désespoir de Sa Logorrhée, qui en avait évidemment remis une louche à l’antenne sur le génie du Grison supersonique. En ce qui me concerne, j’ai accueilli avec un véritable soulagement ce revers du missile de la latte.
    Déjà que la reconquête helvétique des sommets s’explique largement par une concurrence drôlement relâchée depuis le début de la saison, la rivalité eût été franchement nulle en cas de victoire du phénomène d’Obersaxen. Surtout si l’on considère ses talents plus que quelconques en slalom! Rendons-nous donc à l’évidence. Les Autrichiens pédalent dangereusement dans le strudel, l’Américain Bode Miller se plante course après course, tandis que le géant norvégien Svindal, privé de muscles, tient à peine sur ses pattes de poulet.
    Et cela en dépit de l’admiration béate de Fabrice Jaton à l’égard des autres skieurs. Logique dans le fond. Porter l’adversaire aux nues, même avec un zeste de condescendance, contribue à auréoler le vainqueur d’un prestige encore plus extraordinaire.
    A propos de lustre, Cuche doit sacrément angoisser avec le décollage fulgurant de la nouvelle étoile des neiges. D’autant qu’elle est aux fraises depuis trois épreuves, la flèche des Bugnenets.
    Comparaison n’est pas raison, surtout dans son cas, mais ce brave Didier nous la joue un peu façon Federer ces derniers mois. Une baisse de régime qui n’a pas empêché L’Hebdo de nous tartiner six pages sur la perfection du héros national, alliage idéal entre le champion, la star et l’humain.
    Mêlant, dans ses performances 2009, son mariage et la naissance de ses jumelles. A croire que convoler et faire des mômes relevait d’un exploit également mythique pour le phénix du tamis.
    En attendant, les fans redoutaient que les frasques de ses potes Thierry Henry et Tiger Woods ternissent l’image de l’icône dans la pub Gilette. D’où le gag rassurant qui n’a échappé à personne, «Le bon, la brute et le truand».
    Pour quelques dollars de plus, vu les vertus dont on pare Sa Grâce et l’obligation faite au fils du Père de côtoyer la canaille, je suggérerai «Jésus entre deux brigands».
    A part ça, on se trompe de scandale avec le supercrack des Greens. Car si trahir sa femme n’est pas très convenable, gagner plus d’un milliard pour taper dans une balle de golf, c’est autrement indécent…
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